•    (mais) Pas que

     Pâques

     

     

     

     

     

     

     

    Dans pas longtemps, un nouveau président (ou une nouvelle présidente). Tiens, ça me fait penser à cette

     chanson-là, de Michel Delpech, Inventaire 66 ...

     Les affiches sont placardées ici ou là, de façon plus ou moins anarchique, avec, déjà, des accès de colères vives.

     Pâques

     

    Pâques

     

    Que ce soit n'importe qui, ce sera pareil : celui qui gouverne le monde, c'est le Dieu Fric, et le fric, c'est pas chic ; ceux qui tiennent nos vies dans leurs mains, ce sont ceux qui détiennent le matériau argent/or/pétrole/pouvoir, dans leurs poches. C'est comme ça depuis toujours, et toujours ce sera comme ça. Oh bien sûr y'a des gens qui sont pleins de bonne volonté, mais ça ne suffit guère pour des pas plus grands que ceux des fourmis. Encore qu'i paraît que les fourmis, c'est pas du tout ce qu'on en pensait. Si même nos certitudes s'écroulent en matière de bestioles ! Bon, on va dire que chuis encore de mauvaise humeur ! Ptêt ! Juste une mauvaise passe, j'espère. Il m'a été écrit qu'il fallait que je sorte la pression, alors encore un peu de fin du jet de vapeur de la cocotte-minute, et je serai plus fréquentable après. Voire...

    Pâques

    Dans pas longtemps, une nouvelle année sur ma gueule : ne courons pas, freinons au contraire, la pente est descendante. Bah, depuis que je me dis qu'un an de plus, c'est un an de plus gagné sur la vie, ça va mieux. Certes, c'est aussi un pas de plus vers la mort, mais il faudra bien, à un moment ou à un autre, se résigner à l'idée. Et comme dirait l'autre en substance (Onfray) si j'évoque la mort, c'est que je suis vivant (donc pas de problème) et si je suis mort, je ne me pose plus de questions... Mouais. Soit ! N'empêche, on a beau savoir qu'on ne se rendra compte de rien, puisqu'on ne sera pas là, on (je) ne peut s'empêcher d'imaginer qu'on saura, qu'on verra qu'on ne sera pas là, et ce doit être ça qui est si difficile à concevoir. Sujet éternel. Sujet bateau. Et vogue la galère...

     

    Pâques Pâques

     

     
    Dans pas longtemps, ce sera la fête des cloches. Euh, c'est souvent la fête des cloches, warf ! Et fêlées, qui plus est ! La fête de rien. De rien de solide. L'autre dimanche, j'ai croisé de nombreuses personnes, des rameaux de buis à la main :  j'avais complètement oublié cette tradition religieuse. Je trouve ça beau, ces branchages dits sacrés, et puis, ça m'a rappelé mon enfance : j'ai revu la cuisine de ma grand-mère et le petit bout feuillu rituel qui chaque année s'étiolait puis se desséchait complètement, jusqu'à l'année suivante à la même époque, au-dessus du cadre d'une ville de mer quelconque. Je n'ai pas résisté à l'envie de renouveler ce souvenir-là, et chuis zallée à la porte de l'église, même si les rebuts, à l'entrée, n'étaient sans doute pas bénits. Et j'ai posé les feuilles drues et lisses, déjà pourravées à c'heure, sur mon balcon, juste au-dessus de la branche d'olivier que j'avais rapportée du jardin de Saint-Raphaël, et qui meurt doucement lui aussi, mais avec une certaine vaillance.

     

    PâquesPâques


    Dans pas longtemps, j'alternerai quelque temps semaines de travail et semaines de congés et ça, c'est une fin d'article pleine d'espoir : des expos photo, des ailleurs tout simples, des nourritures terrestres, spirituelles, coeurdiales, une parenthèse bleue de plus, que je souhaite à bien des gens que j'aime. Et au bout de ce chemin-là, encore : l'océan ... mais pour l'instant, c'est encore la grève...

    Pâques

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      Pascal D., La plage aux romantiques

     

    Pâques

     

    En tout cas, pour aujourd'hui, et en attendant le reste : Joyeuses Pâques, et en musique ;-) !

     

      DING DONG !

      Joyeux fatras du jour or©hestré par l'Oeil (et les oreilles) :-) du Krop

     


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