• Avoir les abeilles

     

    La parenthèse désenchantée Les abeilles trouveront-elles un moyen, comme pose la question allégoriquement ci-contre (un escalier, si on est optimiste, ça sert à monter, pessimiste, à descendre...), oui ! trouveront-elles la sortie pour ne pas continuer d'être victimes d'une mort programmée chimique, pesticide, qui ne désoriente pas qu'elles, mais la nature entière ? La mort des abeilles, c'est à plus ou moins long terme la mort de bien d'autres choses, et notre vie humaine, en même temps que l'équilibre de l'éco-système, risque de s'en ressentir pour le moins lourdement.
    Ce billet est une suite logique à l'insert dans mon blog (que vous trouverez à cette page-là); si vous vous sentez concerné(e)s, je vous propose en plus de lire un texte et signer la pétition qui le suit (c'est par là). Les pétitions, j'avoue, je n'y crois pas vraiment, mais il faut bien faire la part du colibri...
    En tout cas, moi, je les ai, les abeilles (en argot avoir les abeilles c'est soit "être énervé, en colère" (bzz !! bzz !!), soit "être triste" ("avoir le bourdon", quoi !), l'un empêchant pas d'ailleurs l'autre.)
    Pas une raison pour plomber l'ambiance, mais celle, pour une fois, de remplir l'espace de ce billet avec de zolies fleurs (Chaumont-sur-Loire, Giverny) et une chanson rigolote (qui me rappelle de bons souvenirs d'enfance), la vue pleine de couleurs ensoleillées et un son délicatement bzzbzzbzzé dans les oreilles.

     


    Bourvil, Les abeilles (sur You Tube ICI)

     

                                             cliquez ! et vous aurez des grands bouquets plein les yeux !

    La parenthèse désenchantée

     La parenthèse désenchantée

     

    Aucun être vivant, même pas l'homme, n'a réalisé au centre de sa sphère ce que l'abeille a réalisé dans la sienne ; et si une intelligence étrangère à la nôtre venait à demander à la terre l'objet le plus parfait de la logique de la vie, il faudrait lui présenter l'humble rayon de miel. (Maeterlinck)

     

    La parenthèse désenchantée

     
    Elle porte en elle le mécanisme de l'univers : chaque abeille résume le secret du monde. (Onfray)
     
     

    La parenthèse désenchantée

    La parenthèse désenchantée

    Le bonheur, pour une abeille est d’exister. Pour l’homme, c’est de le savoir et de s’en émerveiller. (Cousteau)

     

     

    La parenthèse désenchantée

    Garde-nous ami des abeilles de l'horizon. (Char)

     

    La parenthèse désenchantée

    À l'aide pour les abeilles !

     

    La parenthèse désenchantée

    Si nous restons dans l'ombre, il ne se passera jamais rien.

     

    C'est marrant, alors que je suis une fille ayant vécu à la campagne, j'ai toujours eu une certaine aversion pour toutes les petites bestioles rampantes et même volantes. Je me souviens cependant d'un après-midi solitaire devant la télé de ma grand-mère à regarder un film sur J. H. Fabre, qui m'avait passionnée. Je me souviens aussi de mon attirance pour Maeterlinck, d'abord à travers son livre La Vie des abeilles, probablement parce qu'on nous en avait parlé en classe : l'école m'a toujours été une source de culture diversifiée, et qui me rendait curieuse de savoirs. Vous me direz que cinéma et littérature, ce n'est pas la vraie vie ... sans doute ... mais ça peut donner tant de désirs et d'impact dans la vraie vie ! Ce sont souvent les films et les livres qui m'ont filé une pichenette sur l'épaule pour me dire : Oh ! Regarde tout ce qu'on peut faire ! Regarde tout ce qui existe ! Allez, bouge-toi le c... orps, le cerveau, écris, invente, apprends, agis !!

     

    Toutes photos © L'oeil du Krop ; une autre image en fleurs ce jour sur Aminus, ICI.

     

    AJOUT posté ce dimanche, après avoir appris, assez tardivement, le énième attentat contre des gens qui ne demandaient rien à personne sinon de vivre en paix librement ; je disais que j'avais les abeilles, et je souriais presque en trouvant ce jeu de mots. Aujourd'hui, c'est enragée que je suis. A l'instar des génocides d'abeilles par les acariens varroas, les poux des abeilles ou braules (qui n'en branlent pas une sinon de tuer les abeilles en s'en prenant à leur gorge !) et autre frelons, les islam-terroristes continuent partout de grignoter la vie des mécréant(e)s jusqu'à l'extinction de la race non-islam. Tout le temps, par petites touches, si je puis m'exprimer de manière aussi légère. Tous les musulmans ne sont pas ainsi ? Ben oui, c'est ce qu'on dit tout le temps, mais c'est quand même bien de cette religion-là qu'ils se réclament, pas d'une autre dont je ne sache pas, ou alors faut me le dire, qu'elle ait, elle tué des gens en son nom (et qu'on ne me parle pas des Croisés hein, je parle bien sûr d'aujourd'hui, et d'une époque censée être moins barbare qu'alors). Et si je veux bien croire que de nombreux musulmans ne demandent que la paix et l'anonymat (l'anonymat, sûrement pas, compte-tenu des belphégors qu'on croise régulièrement) qu'ils le disent, le crient, le gueulent, qu'ils ne sont pas cet islam-là, et qu'eux aussi le combattent. J'essaie de ne pas complètement perdre le nord avec tout ça, je suis quelqu'un de bienveillant je crois, de respectueux, je ne mets pas tout le monde dans le même panier, mais s'il est un sentiment que je déteste ressentir, parce qu'il ne fait souffrir que soi et qu'il n'est porteur que de l'escalade négative, c'est la haine, et cette haine, je la ressens régulièrement. Mais rien n'est fait et ne le sera parce que l'enjeu est politique, pas humain. Encore une histoire de pouvoir et d'argent. Des paroles compatissantes après-coup, des policiers en surnombre là où ça vient de se passer (logique, ils vont revenir au même endroit !), des petites bougies du souvenir, rituel banalisé, en attendant l'hécatombe suivante. Je ne parlais plus de cette misère humaine mortelle-là, je me l'étais interdit, même si mon cœur pleure en entendant qu'on noie des gens, qu'on les lapide, qu'on les égorge, qu'on les enterre vivants ou qu'on les humilie de toutes les façons, mais parfois ça déborde et j'ai la gerbe. Et c'est le cas parce que certaines choses de ce monde que j'aime, me dégoûtent. Du coup, très banalement moi aussi, c'est aux presque soixante mort(e)s/blessé(e)s que, sur cette page, j'offre ces fleurs virtuelles pleines de soleil et de paix. Quand je pense qu'on fête cette année l'anniversaire des cinquante ans du Summer of love ! 

     

     


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