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         Joue de mots

     

     

    Analogie

                                                                                      d'après une an©ienne photo de Marc Riboud

     

     

    Dans un billet récent, je parlais d'un musicien de l'île de Mikayo que je trouvais particulièrement zen. Il a dit quelque chose que je n'ai pas rapporté ce jour-là, c'était : Quand quelqu'un m'agresse, je le remercie. Alors il est étonné et change d'attitude, il me fait des excuses.
    Ce genre de réaction m'interloque, littéralement. Le pacifisme. Le pardon, aussi. Deux sentiments qui me sont, a priori, étrangers. J'ai beaucoup de mal à réfléchir là-dessus, à m'exprimer là-dessus. Même si je sais que la violence provoque forcément une escalade, une spirale, le sentiment de haine ne m'est pas étranger ; le pardon, si. Et je ne parviens pas à me représenter quel il peut être.
    Quant au pacifisme, dont je me berçais ingénument quand j'étais jeune, je pense maintenant que c'est une vue de l'esprit ... et ça me coûte d'écrire ça.
    Dans quelle mesure, quand on ne dit rien, ou qu'on minimise notre colère, on ne tend pas la joue pour que la main nous frappe encore ? La perplexité et les questions m'habitent. Et les gens capables d'une telle ... grandeur (?) je ne les comprends pas. La solution ? Mais j'en sais rien ...

     

     

     

    Lio, L'autre joue (la vidéo ici)

     

     


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