•         Fortuit ?

     

    Hasardeux ?

                                                                                                       (©apture d'écran)

     

    Au moment précis où j'affichais sur mon écran-ordi l'image d'un plongeon (d'une chute ?) qui serait l'allégorie de mon retour sur le lieu de travail, s'afficha sur l'écran-télé (Métropolis arte) l'image de Nick Cave, en BD, plongeant en posture parallèle. Ces synchronicités m'étonnent, pour le moins, quand elles ne me bouleversent pas complètement. Statistiques ! Quelle probabilité existe-t-il que ces  choses arrivent ? Et si souvent, finalement, oui, souvent quand même ! Peut-être trouvez-vous ça de peu d'importance ! Soit ! Mais ne pas comprendre ; et du coup se poser tant de questions collatérales...

     

    (Nick Cave et les Bad Seeds, Dig Lazarus dig ! c'est ICI)

     

     Après ça, je regardai les deux émissions suivantes, sur les grands mythes : celui d'Oedipe ( ICI et  chez moi :-) ; celui d'Antigone ... et cela me laissa songeuse car m'amenant à réfléchir à notre mort maintenant volée, récupérée par une loi qu'un connard de politique (mais qui le sait ? et qui en a parlé ?) a cru bon d'édicter (il faudra qu'un jour je me renseigne de plus près sur ce texte dont l'implacable pouvoir me ronge sans que j'en connaisse les termes exacts) : que l'on disperse des cendres où l'on veut, officiellement, je sais qu'on n'en a pas le droit, mais à présent, on n'a même plus le loisir -la permission, donc- de garder avec soi une urne funéraire, on est obligés de la déposer dans une tombe ou un columbarium. Soi-disant que c'est pour empêcher les gens de faire n'importe quoi ! Pour éviter de se balader avec les cendres de mémé ou de parler à son mari sur la cheminée... Et alors ? ET ALORS ? Qu'est-ce que ça peut leur foutre ?! Je reviendrai sur tout ça, plus tard, sans doute, mais désolée, c'était dans mes pensées révoltées du jour. (En passant, et si cette loi était faite surtout pour engranger l'argent facile et infini que génère cette nouvelle organisation ?). En fait cette nouvelle, quand on m'en a parlé, m'a tellement troublée que je la laisse depuis de côté sans faire de recherches supplémentaires -peur de la validation de ce qui serait dit dans ce texte sans doute-). Sous prétexte du sacré (?) de l'état de défunt, on va faire mourir, une seconde fois, toutes ces personnes qui avaient une idée précise du lieu souhaité de leur liberté infinie, au-dessus de la mer ou dans le jardin qui les vit grandir ; on va priver à jamais les morts de souvenirs, et leurs proches de leur amour, là, à portée de main...

     

     Ce développement, pour le coup, était imprévu à cette chronique de rentrée, mais c'était ce qui m'a habitée ces moments où je vous écrivais ; et cette question de comment après la mort, j'y pense régulièrement. Déjà que l'idée de mourir est pas drôle, alors si on ne peut même plus s'éclater ensuite, en s'évaporant en mille gouttelettes de cendres éparpillées dans le sable, au-dessus de l'océan et dans les cheveux de ceux qui nous accompagneront dans notre ultime demeure impalpable, les faisant sourire une dernière fois de cette bonne blague tendre qu'on leur aura faite, aidés, portés, par la brise marine...

     

     

    Hasardeux ?
                                               ©omment, par l'oeil du Krop

     


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