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                                      Fins

     

    Cycles

     

    Parce que je suis revenue dans la grande roue urbaine.
    Parce que, presque en même temps, en plus de bien d'autres, partout, on fauchait la vie, ressac violent, de deux filles qui ne demandaient qu'à rester le rire planté dans l'avenir, grève infinie.
    Parce que, le même jour, le père de Gilles ne survivait pas à la délicate opération du cœur, plage dévastée, qu'il dut subir,

       ce cairn, tumulus de l'éphémère en même temps que du solide souvenir, en hommage à toutes les fins de cycles, et pour que d'autres recommencent,

       et puis cet océan, toujours, qui violent ou calme, est pour moi un apaisement, en espérant qu'il l'est aussi pour les autres...

     

    Cycles

                                                                                      ... par l'oeil et le ©œur du Krop

     


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