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               Paris vu de Meudon

     

    Interlude

                                                                                                                        © L'oeil du Krop

     

      En réfléchissant à ce que m'évoquait Meudon, c'est tout de suite une chanson de Brassens qui m'est venue en tête. Même si certes elle n'a rien à voir avec cette image : Au bois d'Meudon, y'a des petites fleurs ... Ensuite seulement, je me suis souvenue que Céline avait habité cette ville, et à y regarder de plus près ce jour, pas si loin que ça de l'endroit où a été prise cette photo.
      J'ai cherché une citation de lui qui pourrait illustrer cette image et n'en ai point trouvée ; je me suis pourtant arrêtée à une autre que j'ai moi mise en parallèle : Chacun pleure à sa façon le temps qui passe. Alors que tout semble figé à jamais dans l'immobilité, sans autre sensation qu'une présence lointaine et solitaire, je me suis demandé quel sentiment cette vue pouvait faire vivre du silence, de la tristesse ou de la joie. Que projette-t-on de soi sur une image et pourquoi ? Qu'est-ce qui fait que la vue d'un paysage, quel qu'il soit, est vécue comme gaie ou pas. L'état de notre esprit, certes -un ciel bleu sera gris si notre cœur pleure et des nuages gris flamboyants à un cœur baigné de bleu- mais encore ? L'impact d'une image ! Sa fonction ! Sa réalité ! Sa fiction !
      Paris semble loin oui et il y a cette descente du premier plan, et ce recul, aussi, comme si là où on était, on l'était à l'abri de cette chute. En retrait. En protection ?

     


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