• Noël à l'envers

     

    Leön

     

     Avant, les sapins étaient verts, il y avait de la neige à Noël et le Père du même nom était vieux et ventru. Mais ça, c'était avant. J'espère qu'un peu de vraie magie brille encore dans les yeux des enfants, avec tous les repères décalés d'aujourd'hui. Et que pour eux ce n'est pas seulement le jour où ils vont avoir des jouets -pour ceux qui en ont- ceux-là mêmes que leur a promis le Père Noël efflanqué avec une voix de jeunot qu'ils ont vu sur un boulevard, et puis cet autre, dans la rue d'à côté... Les enfants sont différents, normalement, aujourd'hui ; j'étais moi une gourdasse ingénue qui à sept ans -à sept ans !-, a eu la révélation quand ils n'ont pas eu l'air bien surpris ni contents les parents qu'on a réveillés à l'aube pour leur montrer nos cadeaux : je revois encore la mini-guitare de cette année-là.
     Je n'ai, dans ma mémoire, pas beaucoup d'images de ces périodes, à la maison. Que ne s'est-il pas passé pour que j'aie ainsi tout oublié ... ah si ! j'ai  le souvenir de la neige d'antan, abondante et belle ; du son ouaté et de l'impression inouïe -c'est le cas de le dire- qu'elle me donnait ; s'il y a quelque chose de divin, c'est, sur terre, ce que font sur nous certaines manifestations sereines de la nature, la mer, les nuages, la neige...

     Pas ma chanson rituelle préférée de Noël cette année (Let it snow) mais une ancienne de Greg Lake, dont j'ai évoqué la mort (ici), et qui couronne bien cette journée-là, que je souhaite, au moins, trêve dans le chaos du monde.

     

           G. Lake, I believe in Father Christmas

     

    Leön

     

       Je poste ce billet aujourd'hui parce que ... bon anniversaire, petit frère ! 

     

     

     

     


    24 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique