• AFFLAC (88)

     

     En vouloir aux filles

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    AFFLAC (88)

                                                        © L'oeil du Krop

     

     Vous connaissez mon intérêt pour les affiches lacérées anonymement dans le métro, quand l'éphémère résultat provoque mon étonnement, mon admiration devant ce qui devient pour moi une oeuvre. Arrêtée devant cette affiche, je suis restée interloquée. La personne qui est passée devant cette photo ne l'a pas lacérée en tirant sur des bandes de papier, en fait elle a donné des coups sur le visage et la poitrine de cette fille (la défigurant et la dénudant?) Peut-être bien que je me fais un film, mais si ce n'est pas le cas, qu'est-ce qui s'est passé dans la tête de cette personne-là et pourquoi a t-elle voulu faire ça à l'image de cette évanescente fille-là ? Je ne le saurai jamais.

     

     

    The Middle East, Blood

     
     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 20 Février 2015 à 23:45

    Bien vu !

    2
    Samedi 21 Février 2015 à 07:44

    un frustré...

    3
    Samedi 21 Février 2015 à 08:21

    - à Tatiana : merci !
    - à Dilettante : ça pourrait oui ; merci !

    4
    Samedi 21 Février 2015 à 09:22

    Il vaut mieux quelques fois ne pas savoir… J'aime votre interprétation

    5
    Samedi 21 Février 2015 à 11:42

    La beauté fait parfois mal quand on est moche dans sa tête !!!

    6
    Samedi 21 Février 2015 à 12:04

    Lui retirer sa robe j'ai rien contre ... sarcastic  Mais son visage avait l'air si angélique avec cette couronne de fleurs d'une photo Hamiltonienne, je ne comprends pas. (Et je préfère ne pas penser à un de ces ... qui la voudrait couverte d'un drap noir grillagé !)

    Bonne journée l'Oeil.

    7
    Samedi 21 Février 2015 à 12:20
    Pastellle

    Sans doute ressemblait elle à quelqu'une qui lui avait fait du mal. Autant se défouler sur une affiche que sur une femme je trouve. 

     

    8
    Samedi 21 Février 2015 à 12:33

    J'aime beaucoup. Elle est sur le seuil, sur le point de passer une grande porte. Qu'est-ce qui l'attend vraiment ?

    9
    Dimanche 22 Février 2015 à 08:25

    Je lui avais bien dit que le chat n'était pas facile. he

    10
    Dimanche 22 Février 2015 à 14:32

    J'aime beaucoup le com de Loqmanjp... parce que c'est un avertissement que j'ai fait souvent à mes fils... 

    Sinon, à part ça, ce labourage d'affiche révèle en effet une violence qui...laisse interloqué ! 

    La couronne "hamiltonienne" a dû énerver encore plus l'agresseur !

    11
    Dimanche 22 Février 2015 à 17:23

    Je trouve ta "lecture", malgré le coté inquiétant et macabre que tu dévoile, très intéressante. Elle donne à ton travail une épaisseur sociologique dont je ne doutais pas naturellement, mais tu nous induit la, à réfléchir sur "le geste" du déchirement d'une affiche en général… un geste artistique? un geste de rébellion? un geste morbide?… c'est la que ton image n'est plus tout simplement "un clic", mais une oeuvre d'art avec toutes ses milles possibles interprétations…

    Ps. je vois dans la couronne, et dans l'atmosphère que l'affiche émanait avant la déchirure, une saveur de Botticelli et de son "Printemps" qui a inspiré certaines photos de Hamilton…  et dans l'affiche déchirée une lueur qui sens de surréalisme à la Luis Bunuel. dans "Le chien andalou"...

    Ciao Nikole, bises, et , à bientôt!

    12
    Lundi 23 Février 2015 à 00:09

    Ça me fait vraiment plaisir d'avoir lu vos commentaires, qui plus est, fort intéressants : je vous en remercie !
    - Parnassie : bienvenue !
    - Old nut : tu as sans doute raison
    - big-bear : commentaire aigre-doux ... pour ma part j'ai imaginé diverses violences et ressentiments ...
    - Pastelle : tu as tout à fait raison (du moment qu'on ne fait pas les deux ... tu noteras que je suis plus pessimiste que toi)
    - Tmor : va savoir !
    - Loqmanjp : tu es drôle !
    - Eva : vous êtes deux à évoquer Hamilton ... curieusement je n'y ai pas pensé ... j'ai pensé au grand Nord
    - Francesco : quel message que le tien ! Cette magnifique série se termine avec des considérations sur le coeur de l'art et j'y trouve un grand intérêt. Bunuel. Là encore ça ne m'était pas venu à l'esprit. Je ne puis supporter l'image dans le film que tu évoques. Je ferme me cache les yeux quand je suis confrontée à cette scène !
    (Cela dit, j'ai un jour posté sur Aminus une affiche titrée Andalou vertical ...)
    Merci encore à tous pour ces mots-là !

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