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AFFLAC (89)
Perdre ses boulons
© L'oeil du Krop
... chanceler sur ses bases, avec des supports de vie qui s'écroulent progressivement, dans un monde lacéré par le pouvoir, la cupidité, l'argent, la violence, le fanatisme. Les pièces du puzzle ne s'adaptent plus les unes aux autres. Lacération, dislocation, la cervelle en bouillie, au propre et au figuré. La planète humaine pourrait être une si belle mécanique ! Mais le monde est fou. Je crains qu'il ne nous enferme dans sa folie. La barbarie progresse irrémédiablement. L'être humain fait machine arrière, la paix est un vain mot, partout, et l'équilibre aussi. L'espoir est ce qui meurt en dernier, dit un proverbe russe. Pour combien de temps encore restera-t-il vivant ?
David Bowie, All the madmen
Tags : David Bowie All the madmen
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Commentaires
Bonjour,
J'aime beaucoup. On est à l'ère du multi tâche du touche à tout du total flexibilité.
Ton propos sur l'espoir est en résonance avec le collage du jour. Heureux hasard.
Bonne journée.
Oui Nikole, le monde est fou, les évènements de ces derniers temps, les guerres, le terrorisme, me troublent profondément, une amertume quotidienne sans fin, l'horreur et la cruauté n'ont plus de limites… Il ne semble possible que l'être humain soit capable de tant de méchanceté et de folie… et pourtant… il en sera quoi de ce monde qui pourrait être merveilleux? personnellement je ne perd jamais l'espoir de vivre dans un monde meilleur… Je partage en plein le commentaire de Photem, merci donc de ton attention et de ta sensibilité qui nous fait réfléchir sur la dramatique réalité… cela nous invite à réfléchir "tous ensemble", femmes et homme de bonne volonté...
Peut-être que dans certains moments il vaut mieux, pour éviter la déprime ou la haine, juste se souvenir des belles choses ...
- à Francesco : tu me dis souvent des choses gratifiantes et je t'en remercie ! Question sensibilité, je pense que tu n'as rien à m'envier :-) J'espère cependant que moi je ne suis pas trop dans les jérémiades. Ce n'est pas un sentiment de peur qui me fait parler, c'est le dégoût et l'impuissance, la menace qui plane comme un nuage noir, l'expérience du temps qui passe et qui ne change rien. Je sais que plein plein de gens sont de bonne volonté, mais il y a une petite voix en moi qui dit que ça ne suffira pas. Bon :-) je ne vais pas en rajouter une couche :-) Comme disait Desproges : Soyons heureux en attendant la mort. Et continuons d'écrire, de dessiner, de chanter, d'aimer. De vivre.
- à Big-Bear : tu as raison et je le sais bien, mais savoir n'est pas pouvoir. Pourtant il y a tant de belles choses à garder en tête, et en coeur !
Bonne soirée à vous deux.Une déchirure particulièrement réussie. Elle m'évoque un peu les affiches de mai 68, mais en couleurs toniques.
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Belle déchirure. Texte poignant.