• AVEC LE TEMPS (55), AVEC LES OREILLES (30)

    Ralentir

    Mettre en pause un instant, deux instants, les pensées qui tournent trop vite et se poser, au bord de la fenêtre ou du chemin.
    Écouter le silence. Écouter son coeur battre. Regarder les gouttes de pluie qui troublent inlassablement le reflet de la terrasse qui se remplit d'eau, rondes et pointues, petites notes en cris aigus.
    Écouter le calme d'un jour qui ressemble à un dimanche, à une respiration reprise sur la lèvre. Sourire.
    Regarder les gouttes arrêtées dans leur chute sur le rebord du balcon. Se bouger un peu. S'ébrouer, comme un animal qui sort de l'eau.
    Lever la tête. Ouvrir la bouche. Chanter.

     

    AVEC LE TEMPS (55), AVEC LES OREILLES (30)

    AVEC LE TEMPS (55), AVEC LES OREILLES (30)

    AVEC LE TEMPS (55), AVEC LES OREILLES (30)

                                                                                 Photos © L'oeil du Krop

     


    Magma, Tsaï

     

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  • Commentaires

    1
    AniLouve
    Vendredi 1er Mai 2015 à 15:06

    Ces photos n'incitent pas vraiment à chanter, mais on peut en trouver la ressource en soi. Ou pas.

    2
    Vendredi 1er Mai 2015 à 16:57

    Joli texte !

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    3
    Vendredi 1er Mai 2015 à 23:27

    Nikole, j'adore ton texte, je le lis, je le relis et le relis encore et je l'aime toujours plus… Emotions de l'âme et du corps, sensations tactiles, odeurs, bruits, lumière, terre, ciel et esprit, se mêlent en devenant "une fusion", une entité qui vit de soi même, en soi même…. et cela se sent à fleur de peau… "...Lever la tête. Ouvrir la bouche. Chanter…." Se nourrir, de vie. Tout simplement. Merci Nikole.

    J'aime beaucoup les trois photos, le "crescendo" des tons, du gris à la couleur. de la mélancolie à la conscience, à la libération, à la joie...

    Oui, sans doutes, des échos entre ton texte et le mien , deux interprétations différentes des mêmes émotions...

    La magie des des mots, qui voyagent comme des nuages, se rencontrent, se mêlent et deviennent un seul nuage.

    Baci, Francesco. 

    4
    Samedi 2 Mai 2015 à 11:18

    Bonjour,

    Les images et le textes se répondent très bien se superposent en sur impression en "ralentissant" le processus de fixation de l'instant T. L'assise et le mouvement fonctionnent très bien. La 3ème est très lumineuse. J'aime beaucoup.

    Ralentir. Ah qui le dis tu. La précarité impose un rythme haletant parfois et de longues pauses à d'autres moments. Les aléas de l'intermittence. Je profite de ce "vrai" week end. Ouf.

    @ bientôt.

    5
    Samedi 2 Mai 2015 à 15:06

    Difficile de ralentir quand il semble que le temps défile toujours plus vite...Un joli article dont j'aime la première image..Bises..

    6
    Samedi 2 Mai 2015 à 18:12

    MERCI !
    - AniLouve : ouais, mais elles sont de plus en plus gaies (de moins en moins tristes) non ? :-)
    - Mario : c'est gentil ...
    - Francesco : ah, quel commentaire : émouvant ! Baci !
    - Tmor : j'ai de l'admiration pour ton métier et la résistance, l'adaptation dont vous devez faire montre !
    - Malaura : mais oui, il va toujours plus vite ! Bises.

    7
    Dimanche 3 Mai 2015 à 10:04

    Des mots qui gouttent, frais, sur notre âme, à mesure de la lecture. Il y a du Colette en toi, j'aime !

    8
    Lundi 4 Mai 2015 à 19:41

    Rien que ça ! Whouah ! kiss

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