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Point de mire
Par manque d'attention, ou parce qu'ils étaient déjà là, je ne les ai pas vus entrer. Je ne les ai pas vus sortir non plus, mais peut-être parce qu'ils étaient encore là quand moi, je n'y étais plus. Ce que je sais, c'est qu'ils n'ont pas bougé d'un cheveu, comme sur les photos, imbriqués, fusionnés. Là, comme ça, je subodore qu'il s'agit d'une mère et sa fille, alors qu'au premier regard j'avais pensé à un couple, mais qu'en sais-je ? La seule chose évidente, même sans savoir, c'est le lien, l'amour. Mais on peut tout imaginer et son contraire, une attention de joie, ou peut-être de réconfort. Même les gestes exacts, la posture exacte, je ne puis l'imaginer. Comme je ne traduis pas les regards des deux hommes alentour. Attendrissement pour l'un, étonnement pour l'autre ?
(Vous voulez voir de plus près ? Facile, suffit de cliquer sur les photos)
© L'oeil du Krop
(en vidéo ICI)
Luis Mariano, L'amour est un bouquet de violettes
Tags : Luis Mariano L'amour est un bouquet de violettes
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Commentaires
Les pieds de la personne de droite, surtout son pied droit dans une position tordue, l'enlacement des corps, les cheveux gris, cela me fait penser à une protection, une personne fragile, en détresse... Mon imaginaire en fait trop !
Belle série émouvante, amusant aussi de voir le mouvement dans le wagon et leurs réactions !-
Mardi 11 Juillet 2017 à 01:30
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Ce qui m'interpelle, ce sont les pieds de "gamins" de ces adultes enlacés - y'a kèk choz d'une "Guerre des Boutons" perdue dans le métro, un truc indéfinissable (qui fait donc que je vais arrêter ce commentaire)
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Samedi 15 Juillet 2017 à 16:38
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C'est pas de l'amour ça, c'est de l'étouffement !!!
Des fois on a besoin d'une proximité très... proche :-)