• Chronik (26)

     

    Samedi 04 JUIN 2022

     

        En ce quatrième jour de covid avéré, et bien que j'aie toujours chaud comme si elle était encore là, la fièvre a enfin quitté mon corps. C'est pour moi un grand soulagement qui me laisse à espérer que mon test sera négatif lundi matin. Ce virus maudit m'est tombé dessus impertinemment, incongrûment, mais sans gravité : je ne veux pas encore vendre la peau de l'ours, mais sans plus de fièvre ni de douleur, on peut voir les choses de façon positive, et espérer un résultat ... négatif (la langue française me fera toujours rire et sourire ...). Il est quelque intérêt à se regarder en malade -on n'a rien d'autre à faire- et constater des réactions inhabituelles. J'en ai eu moi, par exemple, au niveau du goût, même si dans un autre contexte c'eût été peut-être imperceptible.  Certes je ne l'ai pas perdu, le goût, précisément, ni l'odorat, mais ces deux sens, je les ai sentis, comment dire, infirmé, pour le nez, et différent, pour les papilles, jusqu'à jeter une assiettée de repas que je trouvai trop salée, immangeable, moi qui sale beaucoup trop en général. D'ailleurs, et ce n'est pas plus mal, je n'avais pas faim, ou si peu, me contentant d'une tomate, d'une autre, de fraises, des choses fraîches et simples, même si tout cela était largement sucré, médicamenté et augmenté de tisanes à l'armoise, vitamine D, zinc, huile essentielle de ravintsara, miel de manuka, doliprane et sirop. Quand je suis vraiment malade, je mets une grande application à tout faire pour guérir vite. C'est le côté élève assidue et obéissante que j'ai toujours conservé. D'autant que par expérience je sais que j'ai en général trois jours costauds à supporter. Mon défaut récurrent étant quand même de ne pas boire assez d'eau, alors que c'est (encore plus) important de le faire quand on est malade ; dans ce contexte précis, je me suis toujours comportée en chamelle !
        Il faut toujours trouver du positif au négatif (décidément !!) : chaque fois que je souffre, je me réjouis et suis reconnaissante à la vie et à mon corps de faire en sorte que je retrouve la santé, cet état si plein, précieux, ample
    , quand on le redécouvre. Pendant ces trois jours, je me suis un peu allégée, aussi, au sens propre, mais ça, je ne compte pas trop que ça perdure : mon être s'est depuis longtemps maintenant stabilisé à un poids conséquent, une forteresse solide et protectrice et auquel je crains qu'il ne revienne rapidement ; on verra, le plus important n'est pas là, même si c'est plus agréable à regarder, une image améliorée. C'est à soi d'en sourire et d'accepter que ça passe après tant d'autres choses fondamentales. Vive la vie !

     

    Chronik (26)

       

        Je me suis éveillée et levée à six heures. Quelque temps après, je me suis étendue à nouveau un instant sur mon lit pour écouter le calme du matin. Un oiseau a chanté. Très fort. Même sans doute difficile et aléatoire, j'ai senti, palpable, la force de son existence.

     

    Mercredi 08 juin 

     

    Chronik (26)

     

       Il y a toujours un avant et un après quelque chose qui nous soit important. On attend, avec des sentiments mélangés -ou pas- des moments de notre existence qui mettent en jeu un engagement, une croyance, un espoir, de quelque sorte qu'ils soient.
    Les journées qui viennent de passer ont été nerveusement épuisantes, dans un contexte culturel qui n'est pas "important" comme peut l'être celui, corporel ET cérébral, de gens qui souffrent bien autre chose ... mais chacun sa vie, et compatir à celle des autres n'empêche pas de vivre la sienne.
    Hier soir, ENFIN ! nous avons joué "Les Femmes savantes", et une heure encore avant la représentation, les nerfs à fleur de peau -en ce qui me concerne, car j'aimerais dans ce contexte avoir autant de recul et d'adaptation sereine que certains- nous nous plantions dans le déroulement, TOUS, à un moment ou à un autre. Mais il faut croire que les dieux de la comédie nous protégeaient, et que l'esprit de notre chère metteuse en scène (à laquelle nous avons beaucoup pensé) morte l'année dernière n'était pas loin, puisque à part quelques imprécisions de temps en temps, nous nous en sommes fort bien tirés, et avons pris beaucoup de plaisir à jouer ("récompense" de tant de travail et d'affres en amont !). Cette proximité dans l'arène resserre des liens et, ou en crée ce jour-là. Car on ne peut jouer sans énergie partagée, sans harmonie, sans bienveillance et attention les uns envers les autres. Ce fut le cas, ce fut ainsi que je l'ai ressenti.

    *

      La tête pleine toujours et encore de la veille, j'ai en un sursaut éprouvé le besoin de dire, de leur dire, et ai envoyé d'un trait de plume ému cette lettre aux personnes avec qui j'avais joué :

     

    Chères et chers collègues de théâtre.

    Merci. MERCI À VOUS ! Même si j’ai souffert mille morts, mille affres de doute, de peur, d’hésitation, de panique même, parfois, durant les jours passés ; même si chaque fois je me promets d’arrêter, parce que, avant le jour J, c’est très difficile pour moi cette charge qui, en vieillissant, me fait rencontrer un trac de plus en plus intense et sudatoire … ce que je sens du groupe ce jour-là me transporte par ce que je vis de l’énergie commune, du partage, du PARTAGE de cette charge évoquée, du BIEN qu’on a envie de faire à l’autre, avec qui l’on joue, j’allais dire « communie » !    
        
    Ces mots peuvent vous paraître démesurés, … théâtraux, mais ils sont le reflet réel des émotions qui me traversent alors avec une puissance inouïe.       
         
    Le théâtre -découvert ce jour-là- où nous avons joué est d’une grande beauté.         
        
    Le spectacle a filé en un éclair, comme chaque fois je le ressens, et la concentration, le PLAISIR ont remplacé tout de ce que d’attente nous avons laissé dans les loges.  Vos visages de jeu sont tous gravés dans ma mémoire, les rires, les froncements, les moqueries, masques mélangés de sentiments mélangés. Les pièces de théâtre sont des (re)trouvailles humaines, ce fut en tout cas cela pour moi.
        
    Après … après, peut-être pour vous aussi, c’est un vide immense, un épuisement … et … un appel à remplir encore ce vide soudain et profond comme une fosse d’orchestre par un autre spectacle, d’autres vies, d’autres partages, même si, même si je ne sais jamais si, malgré l’envie, j’en aurai à nouveau le courage, la force d’engagement.       
        
    Je pourrais dire à chacune, à chacun, quelque chose de doux, d'attendri, de beau, de profond, de gentil, d'essentiel, que j’ai rencontré dans un regard, une parole ou une attitude ; en ce moment de grâce, je préfère m’adresser au groupe, à sa cohésion même fragile, et vous remercier encore pour cela.     
         Je voudrais terminer cette missive par quelque chose d’important : même si nous n’avons pas osé le dire très fort, nous avions avec nous –toutes, tous– infiniment  présente en notre esprit et notre cœur, notre si chère Sylvie en allée. Elle était là, j’en suis sûre.
      
    Je vous embrasse.
    Philaminte

     

    Chronik (26)

     

    * 

        De façon beaucoup plus sereine, il me faut apprendre un petit bout de texte pour mon autre atelier de théâtre, celui qui ne monte pas de pièce mais travaille sur les personnages et soi, en soi. Je me suis donc attelée à mon succinct passage de "Godot" en "Estragon" (Samuel Beckett et moi, c'est une longue histoire -lien- ) ; j'ai retenu cette phrase qui m'a fait sourire :
    "Voilà l'homme tout entier, s'en prenant à sa chaussure alors que c'est son pied le coupable."

     

    Jeudi 09 juin

        Après l'agitation des derniers jours, les va-et-vient dans mon esprit, mon cœur et ma maison, les évènements "normaux" du quotidien suivent à nouveau leur chemin. Ma grande va repartir vers le Sud et la fin officielle des loisirs s'installer avec le retour proche des vacances. Je vais passer à nouveau des heures et des heures auto-festifs devant cet ordinateur à écrire, raconter, traiter des photos ; je vais m'immerger à nouveau, de plain-pied, dans mon monde fermé de mots et d'images, ma tour "d'y voir", mon donjon intérieur. "Ô saisons, Ô châteaux, quelle âme est sans défaut ?"

     

    * 

    Chronik (26)

     

        Au fur et à mesure que j'avance en âge, de plus en plus mon cœur flotte, gagné par toutes les émotions affectives de la vie. Étreindre quelqu'un que j'aime et qui part me bouscule infiniment.
    De ma terrasse, j'ai regardé passer, pas si loin de ma fenêtre, le train qui ramenait ma grande Gerbille vers le soleil de Montpellier.
        Ce ne sont que palpitations passagères de l'amour qui bat fort. Mais le corps vite redevient sage. Les êtres que j'aime, quand ils s'éloignent, ne me "manquent" pas quand je sais qu'ils sont heureux quelque part et en paix avec eux-mêmes.

     

    Chronik (26)

    * 

     

        Jacques Villeglé, un des artistes que j'admire le plus au monde, et dont j'eusse voulu égaler le talent, est mort. Avant ou après la publication de ce post, je lui rendrai hommage, c'est le moins que je puisse faire pour la joie esthétique qu'il m'aura apportée ! Remarque inattendue, peut-être, dans le déroulé de cette chronique plutôt mono-focus ces jours-ci, mais je le savais très vieux, et même si je m'attendais à apprendre un jour plus ou moins proche sa mort, ça me fait quelque chose, comme une page qui se tourne, ou, "là", une affiche lacérée à jamais.

     

    Vendredi 10 juin

        Hormis une foule de gens dans une sorte de mouvance théâtrale étrange et aux ondes menaçantes, je garde du rêve de cette nuit l'image de ma terrasse mais sans balustrade garde-fou, ouverte donc sur le vide, d'où s'échappe un chat noir poursuivi par des oiseaux ...

     

    Chronik (26)

     

     

        Lorsque j'écris, et je parle là de choses personnelles, intimes, je pense souvent à ce titre de Baudelaire : "Mon cœur mis à nu" ... moi qui suis tant attachée à la pudeur dans certaines manifestations humaines, quand il s'agit d'écriture, quelles en sont les limites, et "mes" limites ? Le besoin de transformer en mots (en littérature ?) fait-il de moi, et d'autres, des exhibitionnistes agaçants ?

     

    * 

        J'ai appris après coup, et cela ne ternit en rien les émotions positives relatives au spectacle en soi, quelque chose relevant de l'organisation qui m'a déplu dans son principe, ou plutôt son absence. La salle où nous avons joué était prêtée, gratuite ; ce qui fait que si billetterie et comptage du public il y a eu, l'entrée l'était, de fait, gratuite. L'idée d'un chapeau a été évoquée, cette tradition qui fait passer un couvre-chef parmi les spectateurs, payant alors en fonction de ce qu'ils "jugent" pouvoir et souhaiter donner à l'issue du spectacle. Bonus spécial en l'occurrence à la metteuse en scène, je suppute, soit ! jusque là je conçois. SAUF que la tradition, logique et symbolique, demande que cette quête ait lieu à la fin du spectacle. Le public, content, bienveillant et généreux, peut y aller de son billet en tout sourire. Si, comme ce fut le cas, le chapeau est posé à côté de la main qui "donne" les billets, ça a un côté paiement obligé façon taxe, et tout à fait en dehors de la tradition théâtrale, en tout cas telle que je la conçois et sauf preuve du contraire, comme il semble que c'en soit l'habitude, d'après en tout cas ce que j'en ai lu. Je n'aime pas du tout l'idée, et ça, ça me reste en travers de la gorge. Au moins eût-on dû nous en parler avant : c'est toujours "payant" de dire aux gens les raisons d'agir d'une façon plutôt que d'une autre ; le contraire me dérange fortement. Est-ce qu'il n'y a que moi que cela trouble ? Est-ce un détail ?

     

    Samedi 11 juin

        Inconstance du corps. Vous vous couchez plane et sereine et, après une nuit de rêves étranges partagés avec la botoxée Dombasle (rapport avec Dombass ?) partant se balader, rose et noire, sur un cheval qui galope, vous vous réveillez avec un son parasite puissant (genre quatre ou cinq sur dix) dans l'oreille gauche. Crise passagère, comme régulièrement ? Un peu les chocottes quand même : pourvu que ça reparte ! Ah, l'instant présent à vivre plus profond, quand il est "normal" ... ne jamais oublier d'y songer et d'y songer encore, quand il reviendra, s'il revient. Comment les autres vivent-ils cela, cette barrière sonore -heureusement d'un seul côté- ?

     

    Chronik (26)

    *

        Un atelier théâtral (cours 2, celui du jeudi) toute la matinée, remplaçait un cours annulé. Triste sur le chemin, j'ai constaté avec bonheur que mon bourdonnement d'oreille diminuait : cela a suffi à illuminer ma route, j'ai relevé la tête et souri ; carpe diem, CARPE DIEM !!!
        Certaines personnes faisaient partie des deux cours mais je n'aurais pas reparlé de l'histoire du chapeau si on ne m'avait pas à nouveau aiguillée sur mardi. J'ai dit que j'étais pour le principe du "après" spectacle. La billetteuse s'est étonnée que d'aucuns s'étonnent que le spectacle fût gratuit. Il l'ÉTAIT, gratuit ! Le chapeau est un bonus, pas une obligation, pfff je tourne en boucle, là. Et il faudra m'expliquer ce que dédommage financièrement, au juste, cette avant-quête ? Le cours ? Payé. La  salle ? Prêtée. L'investissement ? On ne paye pas un investissement humain de métier, me semble-t-il, par des billets, on remercie autrement. L'idée était paraît-il de la metteuse en scène et du théâtre : faut m'expliquer. Je resterai sur l'idée que le chapeau est l'accessoire payant dans les spectacles de rue, où les gens ne sont rémunérées que par ça, et par le délicieux souvenir de la Strada. Et basta pour moi, le débat est clos.

     

    ... à 14.40 et secondes qui suivent ! ;-) ...

       
        C'était curieux de travailler et improviser "Godot" un matin. Heures fortes et porteuses. Quelle joie pour moi de me ré-immiscer dans ce texte qui m'a toujours fait forte impression !

     

    *

        Ne pas oublier d'aller à la mairie demain, même si même si. Bien sûr certaines affiches ont fleuri et été abîmées puis remplacées au fur et à mesure des dégradations ... je n'ai pris qu'une photo, si classique : aux mêmes images les mêmes réactions épidermiques des gens qui s'y attaquent (plus mollement qu'avant, m'a-t-il semblé, et ce n'est pas plus mal) :

     

    Chronik (26)


        Mais j'avoue que symboliquement, ne pas voir le regard fourbe et agressif et la bouche aboyeuse et truffée de menteries et d'appel à la violence du rassembleur nupès (on dirait le nom d'une maladie, comme herpès, non ?) m'a fait des vacances éphémères. Ce type, jadis, avait certes de bonnes idées, et ne portait pas alors le melon ! Je n'entends plus de lui que paroles éhontées et ne devine que mégalomanie et éructations impolies, pour ne pas dire plus. Cet énervé chronique m'est une dangereuse catastrophe ambulante ; ah ça abîme le pouvoir politique, sa recherche vent debout, droit dans le mur. Si seulement ...

        "Comme vous répondez ! ... Savez-vous bien que si ! ... Suffit, vous m'entendez !" (Molière, "Les femmes savantes")

        Mais qu'écris-je ? ! je mens, moi aussi, car j'en ai pris une autre, de photo (cette affiche, je n'en croyais pas mes yeux ! ;-) ...)

     

    Chronik (26)


        Vous vous imaginez bien que ça m'a fait penser à ça :

     

     

    « PasserL'humanité »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 12 Juin 2022 à 08:41

    la santé , c'est la liberté . dit ce pauvre caneton qui ne verra la lumière du jour que pour aller à l'abattoir

      • Dimanche 12 Juin 2022 à 09:09

        Merci. De compatir.
        (À plus ou moins longue échéance, et quels qu'en soient la façon et le prix, c'est notre lot commun).

    2
    anilouve
    Dimanche 12 Juin 2022 à 09:42
    J'admire l'énergie, l'acharnement à bien vivre que tu déploies. Et j'ose espérer qu'il y a tout de même quelques canards libres et heureux.
      • Dimanche 12 Juin 2022 à 09:55

        Il faut bien ... à quoi bon sinon, non ? ;-)
        Et pour les canards, j'espère aussi ...
        Merci pour ce commentaire-là !!

    3
    Dimanche 12 Juin 2022 à 10:46

    ta vie est un "monde" à elle seule, riche de "toi", de tes émois, qu'il est bon de te lire, et de penser en son propre for intérieur, qu'il est bon de s'écouter et de s'entendre pour rester vivant !

    chapeau bas l'artiste et pas une pièce n'y sera jetée même si méritée ...

    amitié .

      • Dimanche 12 Juin 2022 à 11:12

        MERCI, très tendrement !!
        Amitié.

    4
    Dimanche 12 Juin 2022 à 11:22

    Je   pense    toujours    que   notre    corps    est   en  principe    bien  mieux    armé  pour   résister    aux    virus,   que  tous   ces   vaccins    sortis   à   la   va-vite avec    effets   parfois    mortels.

     Je   vois    encore    dans   mon   coron,    les   petits    d'  à   côté  cul nu   en    hiver,    parce    qu'à    l' époque,   il    y   avait     l'hiver !

     Et   qui    crois    tu    attrapait  le   rhume ?

     

     Le  théâtre    c'  est   tout    un   ensemble,   il   y     a   l'  auteur,   il   y     a  le    contenu   de   la   pièce,   il    y   a   les   acteurs,   alors c'  est   pour   moi   une  forme    de    vivre   ensemble  En   ce    dimanche ,    j'  ai  fait    comme   pour   ces   chanteurs    que   je n'aiment   pas   en  tant    qu'hommes,    mais    que   j'admire   en  tant    que    chanteurs,   et    j'ai   donc    choisi  Reconquête !

     Bon   dimanche   à   toi

     Amitié

      • Dimanche 12 Juin 2022 à 12:40

        Concernant notre corps, je suis partagée : ça dépend des circonstances, des maladies, des organismes et des résistances particulières de chaque personne. J'ai longtemps été très médocs en général, mais quand je pense à mon âge et à mon foie qui doit bosser, j'essaie d'être plus modérée, même si je dois prendre à vie certains médicaments nécessaires pour suppléer à un manque constitutionnel.
        Je me souviens étant gosse avoir été entourée de chats et mangé des légumes crus dans le jardin en passant à peine la terre sous un peu d'eau, voire pas du tout : je n'ai jamais rien attrapé à cause de ça, saloperies ou autre toxoplasmose ... ma mère sortait en savates dans le jardin même en hiver, à peine vêtue d'un gilet ... elle ne prenait jamais froid ... malheureusement, rien ne l'a immunisée contre sa tumeur au cerveau, la pauvre. Et me voilà en train de raconter ma vie ... tant pis, je n'efface pas.
        Le vivre ensemble, oui, expression à la mode, est quelque chose qui fonctionne au théâtre, et qui doit le faire, sans quoi on le sent ... d'ailleurs, des spectateurs m'ont dit qu'ils avaient ressenti cette cohésion du groupe : ça m'a fait plaisir.
        Je ne suis pas encore allée voter ... j'irai en fin de journée. La façon dont tu évoques ton choix me fait penser que moi j'ai beaucoup de mal à dissocier homme et idées, comme en art artiste et œuvre.
        Merci pour ce commentaire et tes remarques diversifiées.
        Bon après-midi.
        Amitié.

    5
    patrick
    Dimanche 12 Juin 2022 à 13:30

    en direct d'Oleron, je ne répondrai que brièvement :NUPES sonne en effet comme un nom de maladie , surement transmissible , en plus.D'ailleurs, c'en est peut etre une ? sarcastic ....et de la à penser que le  Nupes M’écœure. .... bien sur, on peut en rire , tant que celui qui prétendait , devant la police  que : " la Republique c'est moi ". .élisez moi Premier Ministre ...n'est pas encore aux manettes.

    quant a Saturnin (et feu Ricet Barriet), cette émission a été la cible tant de critiques pour la maltraitance infligée à beaucoup de canetons , moi qui ait longtemps cru que Saturnin était une vedette , avec son impresario,  cachet , sa loge etc..... en fait , il avait des doublures , je suis déçu . Donc une séance de shooting pour l'affiche des Animalistes, ça va t'as le droit. pour amuser les gosses , t'as pas le droit. Fait comme je te dis , fais pas comme je fais.....

      • Dimanche 12 Juin 2022 à 16:11

        Merci d'avoir pris un peu de ton temps pour moi alors que tu es sur mon île ... je suis envieuse ... mais chacun son tour ...
        Je ne reviens pas sur le prétendant pour moi maléfique que je n'ai que déjà trop évoqué. Son manque de nuances, en termes euphémiques, me pousse trop à faire la même chose ...
        Saturnin ! J'avais oublié Ricet Barrier, et redécouvert Isabelle Aubret ... deux artistes que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître ...
        Quant au "Fais comme je dis fais pas comme je fais", il se partage en exactions massives avec le "Pas vu pas pris", deux façons d'agir que je déplore de la mesure la plus extrême.
        Excellentes vacances là-bas, chez moi ... :-D

    6
    Dimanche 12 Juin 2022 à 18:39
    daniel

    Moi je ne vais pas voter. Des types comme Mélenchon ne donnent pas une bonne image de la politique.

      • Dimanche 12 Juin 2022 à 19:24

        C'est le moins qu'on puisse dire.
        Quoi que je fasse dans l'isoloir (vote réel, vote blanc ou bulletin nul), pour l'instant, je continue d'aller signer le parchemin de ma citoyenneté, de femme qui plus est (puisqu'on a obtenu ce droit après les hommes), ce qui ne m'empêche pas d'être parfaitement consciente que tout cela, c'est du cirque et qu'il y a de toute façon quelque chose de pourri au royaume de la politique. Je comprends donc l'abstention et le dégoût de la chose.

    7
    Lundi 13 Juin 2022 à 18:44

    Merci pour Saturnin ! J'adore !

    Il y a deux mois, nous avons attrapé le covid (bien que vaccinés, masqués, isolés le plus possible) ! Notre département était à 1 800 contaminations pendant que la moyenne en France était à 320. Donc, c'était inévitable ! Si nous n'avions pas été vaccinés (3 dose) nous serions morts ou dans le coma. 

    Pour moi, ce fut moins dur que pour l'homme de ma vie, qui a traîné pendant 2 mois et demi des douleurs articulaires au point de ne plus pouvoir faire 100m, et de ne plus dormir que 2 heures par nuit.

    Je vois qu'en femme-de-théâtre, tu as bien cerné la définition du chef-Nupes !!

      • Lundi 13 Juin 2022 à 23:08

        Contente de t'avoir fait plaisir en évoquant le canard de jadis !
        Les effets du covid sur les uns et les autres est vraiment différent ! Cela dit, peut-être à tort, je n'étais pas inquiète de ses manifestations (en général moins dures avec le variant actuel, mais apparemment infiniment -et comme vous vaccinée trois fois- plus contagieux). Ce truc reste un mystère, et continuera de pourrir la vie de certains. Désolée pour ton homme ...
        La politique est un théâtre de nupes dupes ...
        Grand merci pour ton commentaire.

    8
    Mardi 14 Juin 2022 à 11:03
    zalandeau

    Mélenchon est un fourbe... Quoique avec Macron, ça fait une sacrée paire ! On est mal barrés !!!

    Très bonne journée (Herpès , moi aussi ça a été mon "association d'idées" première

      • Mardi 14 Juin 2022 à 11:13

        Je ne puis qu'être d'accord.
        Bonne journée !

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