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En suivant les urodèles
Elle jeta le caillou plat à fleur d'eau, dépouillée, rien, reflet absent, nul amphibien, pas d'écho à l'horizon loin, ligne floue.
Il s'endormait, tête penchée, pipe au déclin, et les rondes fumées, dansées un peu, se posèrent, ombres vides, sur le plan briqué du buffet, libre de vase et sans objet.
Souffle rauque, ses lèvres s'ouvrent. Et la bouffarde alors se rompt, parquet ciré qui craque, de la lézarde de sa bouche, trou enfin libre.Des rides qui sifflent, eau glauque, cri blanc, pierre acérée, griffes onde aigüe comme une lame ... salamandre ? triton ? ... un éclair nu soudain, écailles, ricochet sec, décapité.
Photos faites ©hez le Krop ; texte é©rit par le Krop
Post scriptum : Titre alternatif plus rigolo pour cette page : Une urodèle ne fait pas le printemps
Post post scriptum-réclame : Je rappelle qu'est visible une photo alternative aussi, du coup, et que je change chaque jour, là-bas ...
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Commentaires
merci pour l'explication donnée ci-dessus à Jack car bien que bien lu par deux fois, j'y cherchais encore les rondes fumées qui dansaient encore sur la ligne floue de l'horizon ...
il suffit juste de ne pas tout jamais vouloir comprendre mais juste s'enivrer
amitié .
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Mardi 24 Novembre 2020 à 14:25
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3patrickMardi 24 Novembre 2020 à 15:04Merci a Jack d'avoir un peu précipité la parution du manuel d'utilisation....
Cela dit, ton texte , tout abscons qu'il fût, n'en reste pas moins admirable , tant à la lecture visuelle , que phonétique .
Je ne sais pas si ce que je viens d'écrire est politiquement correct ou , au moins français , mais je pense que tu comprends que je trouve ça joli à l'oreille.
Et j'échangerais volontiers la moitié de "Tatouages Mentholés et Cartouches d'Aube" de Claude Pélieu, contre ces lignes.
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Mardi 24 Novembre 2020 à 19:57
J'aime la littérature, la poésie, même si je ne comprends rien ou peu (Mallarmé) mais que, comme tu le soulignes, la "lecture visuelle" ou les sonorités me parlent ... je comprends donc ta remarque et te remercie beaucoup. Il est bien évident que je ne fais pas semblant d'écrire ce genre de texte, qui se fait à la volée, quasiment en écriture automatique (je change les doublons, et parfois un peu le rythme ...) ... c'est un jeu, j'aime jouer avec la langue ! :-)
Merci pour la découverte de C. P. que je ne connai(ssai)s pas, mais dont j'ai trouvé quelques lignes sur ... un blog !
Et grand merci pour ton passage. Bises.
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4patrickMardi 24 Novembre 2020 à 15:59Désolé de m'y prendre en 2 fois , mais j'ai oublié un truc importantissime :
" AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH, Bulle Ogier !!! "
voila .
bises.
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Mardi 24 Novembre 2020 à 20:00
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Je suis rassuré car je n'y comprenais rien moi non plus. Mais faut-il toujours tout comprendre ?
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Mardi 24 Novembre 2020 à 20:03
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Une description étonnante de tristesse, hasardeuse mais évocatrice tout de même. Serais-tu une contemplative ? Au point de te laisser dicter par des images un texte qui ne semble pas vraiment avoir de sens ? Poésie ? Ou bien expression d'un certain vague à l'âme ?
J'aime beaucoup la phrase : une urodèle ne fait pas le printemps.
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Mercredi 25 Novembre 2020 à 10:05
Mais oui, je suis une contemplative. Et oui, j'ai souvent du vague à l'âme (de plus en plus avec l'âge, çe qui ne saurait donc pas s'arranger). Quant à certains de mes images écrites, comme celles-là, elles me viennent naturellement, fluides et arrêtées par mes mots.
Merci, tellement merci de tes visites ici (et merci ! d'être allé voir ce jour l'autre site, là-bas).
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Texte un soupçon abscons...Mériterait quelqu'éclairage. Allez, magne-toi l'urodèle !
C'est un tantinet abscons, je n'en disconviens pas. Bah, c'est une histoire de jeu stylistique avec un thème urodèle et un vocabulaire parsemé, propre ou figuré qui s'y rattache : amphibien, lézarde, salamandre, triton ; avec des plans, des lignes : plat, horizon, penchées ; des sons secs, des bruits secs ; épi une construction cassée 1-2/3-4 : nature-homme/homme-nature. Bon chépa trop comment expliquer, ça s'explique pas, c'est un texte jeté, comme en brindilles acérées jouant avec la présence et l'absence aussi ... je m'enfonce là non ? :-) Bah, faut pas tout expliquer, c'est venu comme ça, et faut prendre comme ça vient ... ou pas, c'est chacun selon :-)
Et merci pour la conclusion rigolote !