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Hauteurs abyssales
Sur le toit des maisons, c'est la phrase qui me fit sortir de la nuit, après l'avoir passée, ou l'impression que j'en eue, à errer de lieux connus en chemins qui ne l'étaient pas. Mélange de ville et campagne, lisière de tout, gens avec qui je désire partager les anciens souvenirs d'endroits habités, biscornus en mon rêve, revécus par d'autres que moi. Ballots d'herbes sèches au pied d'immeubles en bois, minuscules, elle existe encore, monsieur, cette petite pièce mansardée sous les toits ? ..., bas d'avenue, appartement à claire-voie où je tente de deviner ce que sont devenus mes murs couverts de carton où défilent des phrases. Bienveillance souriante d'un homme qui m'écoute regretter mes fantômes. Vous savez, maintenant je vis deux rues plus loin.
La réalité des nuits !
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Commentaires
3patrickSamedi 27 Mars 2021 à 10:07Entre Hauteurs Abyssales et Profondeurs Hymalayesque, sans omettre les Étroites Avenues , ni les Larges Ruelles , les chemins de nos rêves , quand on a le bonheur de s'en souvenir , sont quand même toujours tortueux .
Souvent chargés de vérités , de vécus ou de non dits, pas toujours agréables à prendre en pleine tête , tous les moyens leurs sont bons pour passer de la vieille malle du grenier de nos inconscients à un ailleurs censé nous être salvateur .
Déguisés en Murs de Cartons , en Ballots d'herbe sèche ( tiens tiens ? ...) ou même en Habits Sales , ils leur faut, un jour, quitter cette marmite interne , sous pression constante , afin d'y faire un peu de place, pour enfouir nos refoulements les plus récents.
Dure Alchimie que celle qui bouillonne dans nos petites chambres mansardées sous nos toits d'os crâniens .
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Samedi 27 Mars 2021 à 15:29
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Puisque c'est le jour des souvenirs : j'ai marché sur le rebord du toit mansardé pour passer de la chambre d'un voisin à la mienne ou j'avais oublié ma clef. Foutue porte qui ne s'ouvrait pas de l'extérieure une foi claquée !
4 ou 5 étages, j'en rêve encore ainsi que les guiboles en coton.
Le ciel est si bleu, si calme ... sur ta photo
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Samedi 27 Mars 2021 à 15:30
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Les aventures immobilières de ta fille ne seraient-elles point à l'origine de ce rêve ?
:-)
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
(Verlaine)-
Samedi 27 Mars 2021 à 15:31
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Si nos songes font écho à une certaine réalité... le tien interroge en douceur, comme flottant entre nostalgie et désir... un peu comme ce bleu flottant haut et serein au-dessus des toits...
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Samedi 27 Mars 2021 à 15:33
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7patrickSamedi 27 Mars 2021 à 15:34se souvenir de ses rêves sans souvent leur trouver une logique pure qui se raccorderait au réel du vivant présent ... et pourtant il semble bien que certains échos du passé refassent surface ... qu'est-ce à dire ? nostalgie, regret ou bonheur de n'y être plus ?
qui sait ?
amitié
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Samedi 27 Mars 2021 à 16:52
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Est-ce que tu t'es couchée sur le sol pour prendre cette photo ?
Non ...