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Interlude
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Commentaires
2jackDimanche 3 Mai 2020 à 09:09Fichtre !!! Il y a du miraculeux dans cette image...quel équilibre, quelle harmonie ! On pourrait presque croire en Dieu...non, en un dieu. L'Oeil qui trainait par là n'y était pas par hasard...
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Dimanche 3 Mai 2020 à 14:33
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Oh le filtre bleu ...
tu t'amuses dans les traitements et bricolages, le résultat est intéressant !Bon dimanche.
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Dimanche 3 Mai 2020 à 14:32
Certes j'ai un peu mamaillé, sans doute ajouté de la couleur, et glamouré, je pense. Tu ne seras pas étonné que je sois aussi peu précise, tu sais que je fais ça, quand je le fais, en suivant mon instinct au hasard de quelque essai de traitement ! Le principal est qu'à un moment donné, ça me parle ! :-) Alors ça me va ! Contente que tu aies trouvé ça intéressant. Merci. Bon dimanche itou.
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6KathyDimanche 3 Mai 2020 à 20:51Quelles couleurs somptueuses....je vis d'autant plus mal l'enfermement, avec cette envie de toucher du doigt les bleus,les verts....
Mais j'ai aujourd'hui beaucoup de peine parce que IDIR est décédé. Un grand monsieur, généreux, pacifiste, discret, aux chansons berçantes et apaisantes.
Voici la chanson parlée "lettre à ma fille", la lettre remplie d'amour d'un papa musulman à sa fille:
Comme tous les matins, tu es passée devant ce miroir
Ajusté ce voile sur tes cheveux, qui devra tenir jusqu'à ce soir
Tu m'as dit au revoir d'un regard, avant de quitter la maison
Le bus t'emmène à la fac, où tu te construis un horizon
Je suis resté immobile, j'ai pensé très fort à toi
Réalisant la joie immense de te voir vivre sous mon toit
C'est vrai, je ne te l'ai jamais dit -ni trop fort, ni tout bas
Mais tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu'on ne dit pas
Je t'ai élevée de mon mieux, et j'ai toujours fait attention
À perpétuer les règles, à respecter la tradition
Comme l'ont faits mes parents (crois moi sans riposter)
Comme le font tous ces hommes que je croise à la mosquée
Je t'ai élevée de mon mieux comme le font tous les nôtres
Mais étais-ce pour ton bien ? Ou pour faire comme les autres?
Tous ces doutes qui apparaissent et cette question affreuse :
C'est moi qui t'ai élevée, mais es tu seulement « heureuse » ?
Je sais que je suis sévère, et nombreux sont les interdits:
Tu rentres tout de suite après l'école et ne sort jamais le samedi
Mais plus ça va et moins j'arrive à effacer cette pensée:
« Tu songes à quoi dans ta chambre, quand tes amis vont danser? »
Tout le monde est fier de toi, tu as toujours été une bonne élève
Mais a-t-on vu assez souvent un vrai sourire sur tes lèvres?
Tout ça je me le demande, mais jamais en face de toi
Tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu'on ne dit pas
Et si on décidait que tous les bien-pensants se taisent?
Si pour un temps on oubliait ces convenances qui nous pèsent?
Si pour une fois tu avais le droit de faire ce que tu veux
Si pour une fois tu allais danser en lâchant tes cheveux
J'veux qu'tu cries, et que tu chantes à la face du monde!
Je veux qu'tu laisses s'épanouir tous ces plaisirs qui t'inondent
J'veux qu'tu sortes, j'veux qu'tu ries, j'veux qu'tu parles l'amour
J'veux qu'tu aies le droit d'avoir 20 ans
Au moins pour quelques jours
Il m'a fallu du courage pour te livrer mes sentiments
Mais si j'écrits cette lettre, c'est pour que tu saches, simplement
Que je t'aime comme un fou, même si tu ne le vois pas
Tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu'on ne dit pas-
Dimanche 3 Mai 2020 à 22:44
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Je viens de lire la lettre d'un père à sa fille. C'est vraiment touchant cet homme qui s'interroge à propos de sa fille, de la manière dont il l'a élevée en tenant compte des principes de sa propre famille sans tenir compte qu'elle avait sans doute d'autres désirs et qu'il l'a empêchée de les vivre parce qu'il avait ses références familiales et qu'en bon fils il a perpétué la tradition (ou plutôt les traditions qui assujettissent les femmes au père, au frère, au mari ou à l'oncle). Une lettre révélatrice d'une culture que l'on n'a le droit de mettre en doute. Dommage que ce ne soit pas plus souvent le cas...
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Mardi 5 Mai 2020 à 13:15
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Le MousquetaireJeudi 18 Juin 2020 à 19:57
En effet, j'ai oublié une partie de la négation. Toutes mes excuses.
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8KathyMardi 5 Mai 2020 à 22:59Ce vert, ce bleu, de ruban qui traverse l'un pour aller vers l'autre, cette maison comme un but, et le sifflement du vent...
C'est peut-être ça, la liberté, entendre le vent siffler en même temps qu'il nous caresse?
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NikoleJeudi 18 Juin 2020 à 16:02
Ta définition de la liberté est originale. :-)
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Vendredi 19 Juin 2020 à 11:44
C'est qu'il s'agit moins d'une définition que de la retranscription d'une sensation... Pour s'en remettre au sifflement du vent, il faut être dehors, et libre de ne faire que ça. C'est peut-être une réaction à la photo austère qui précédait, d'ailleurs... Mais c'est ce qui m'est venu.
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Vendredi 19 Juin 2020 à 11:46
Et il fallait lire "ce ruban"...
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10NikoleVendredi 19 Juin 2020 à 13:0611NikoleVendredi 19 Juin 2020 à 13:08
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Quels jeux de lumière(s) tu nous offres là !
Verts somptueux , dégradés de bleus.....et ce jeu de perspective renforcent la question : quelle est donc cette bâtisse ? fait elle face à la mer ?
je souhaite pense que oui !
merci de cette image. apaisante.
Merci à toi. Cela dit, je ne la trouve pas aussi apaisante que ça, cette image ... mais les regards, hein ! :-)
Cette bâtisse est une de celles dont je donne un (autre) exemple de prise ici : c'est à Corsept.
Et donc pas loin de la mer ...