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Interlude
La beauté
Une beauté double : l'originelle, celle du visage de ce tableau symboliste peint par Fernand Knopff, et celle, originale, due au hasard de lacérations métropolitaines. J'ai aimé ce visage. J'aime ses blessures.
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Commentaires
Un beau portrait énigmatique qui me fait penser aux premières photos du courant pictorialiste - quand les outils de l'art se rejoignent. ...
Les lacérations apportent une touche moderne à cette oeuvre.Belle prise ! Bon week-end .
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Dimanche 20 Juin 2021 à 15:41
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dis moi, est-ce le splendide visage qui est lacéré ou plutôt détruite l'affiche qui le recouvrait ?
si c'est le cas j'admire celui qui a libéré la "beauté" !
amitié .
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Dimanche 20 Juin 2021 à 15:39
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Ce regard... insondable, perdu dans une rêverie absolue, la beauté pure... quasi la perfection. Et puis l'instant passe, la perfection n'est plus, du moins plus dans sa forme la plus achevée. Des lacérations comme autant de coups de griffes du temps, comme un rappel : le temps n'est pas à compter. Juste à déguster ♥
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Mardi 22 Juin 2021 à 17:13
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J'y vois l'opposition de ce dont l'humain est capable ...
La Beauté quasi parfaite du visage , et la générosité de la proposer à Qui veut se donner la peine de la regarder, et la nullité crasse de certains , capables d'arracher , abimer, lacérer.....agresser le travail d'autrui. Plus encore quand il s'agit d'un visage , ou d'un corps : on ne lacère pas ( cutter ? couteau ? ) une image corporelle sans qu'il n'y ait quelque chose de l'ordre du sadisme, ou pire qui y pousse de façon sous-jacente.
Autant je peux m'efforcer de comprendre (sans l'excuser ) le mécanisme, à mon avis bien primaire , qui peut mener à détériorer symboliquement une Société d'hyper-consommation, via une Pub pour un objet de marque quelconque , autant là, je ne vois pas . Je fais pourtant des efforts. Ce qui n'empêche nullement le résultat d'être parfois joli et agréable à l’œil , comme celui que tu as choisi , mais le sens de la démarche "agressive" me semble tel, qu'il annule tout .
Pour trouver de la beauté à de nombreuses lacérations, ma longue récolte photographique en icelles en témoigne, je n'abonderai pas vraiment dans ton sens, en tout cas avec des nuances. Mais il est vrai qu'il m'arrive d'être révoltée, et surtout dans une grande incompréhension et un grand étonnement, au regard de ce que j'appelle un acharnement : j'ai un souvenir particulier de la chose, dont je parle dans cette ancienne page.
Là, oui, je sens une terrible agressivité.
Merci.