• Kronik 59 (2023-semaine4)

     

    Kronik 59 (2023-semaine4)

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lundi 23 janvier

         Ce jour, j'ai r(é)ouvert la fenêtre matinale. L'oiseau, les oiseaux étaient là, malgré l'hiver et encore le froid : je les ai salués.

        En écrivant cela, tout à l'heure, je me disais que le rythme de ces mots me rappelait une "chanson" oubliée. J'ai retrouvé : "La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom" (Rimbaud) ... en fait, c'est sans doute à cause de l'état d'esprit, que moi je ressens semblable. Et mes oiseaux sont peut-être mes fleurs de l'aube.

     

    Mardi 24 janvier

     

    Kronik 59 (2023-semaine4)

     

       

     

     

     

     

     

     

        En lisant le commentaire d'une "connaissance virtuelle" et en réfléchissant à ce qui se passe autour de moi, je mesure une fois de plus, l'importance de la technique médicale, certes, mais aussi celle de la psychologie des médecins, inhérente non seulement à leur savoir, évidemment, mais aussi, et c'est essentiel, à la conduite d'humanité à avoir avec leurs patients. Pour certaines personnes malades, le facteur d'espoir dans le déroulement de la maladie est un point fondamental dans l'évolution de leurs maux. J'entends de plus en plus de récits de connaissances racontant des médecins qui affolent leurs patients, en leur montrant une grande inquiétude "préalable". Je ne dis pas qu'il faille leur prétendre que rien n'est grave, mais les "porter" un peu plus en restant un tant soit peu dans une attitude positive peut changer si considérablement l'attitude de la personne en face que cela me semble d'une importance ... j'allais écrire : vitale !

        Dans cette mouvance, cette phrase lue dans un magazine m'a fait réfléchir, de façon générale, sur ce qu'on attend, "ce qui se fait, ce qui ne se fait pas", et l'adaptation, à soi, aux autres. Un médecin dit, je cite le texte (de Marie Cailletet) : " à une femme littéralement droguée aux antidépresseurs qui lui réclame des médicaments plus fort pour dormir la nuit, il oppose un dédramatisant et sans appel Vous ne travaillez pas, alors dormez le jour."

     

    Mercredi 25 janvier

        Ma langue (au figuré) appauvrie, écorchée, dépecée, désaccordée à la sauce arrachée, arrachante d'un emploi approximatif décalé, malmenée, au mieux en s'en foutant, au pire en s'en vantant. L'irrespect de la langue est celui du pays ("Ma langue est mon pays", Camus). Ne rien maîtriser des structures d'une langue, a fortiori si l'on a grandi avec, est une impolitesse, une hypocrisie, une trahison.
        Parfois je note les barbarismes, les solécismes, les contresens, tous ces dysfonctionnements qui m'atteignent bien trop, mais oui, les mots sont de chair pour moi, des symboles profonds, d'incarnation réelle de ce qui est important, aussi. 
       Abolition des subjonctifs, des  pronoms idoines, des accords, parfois les plus basiques, et donc fondamentaux. Mais qu'apprend-on donc, aujourd'hui, à l'école ?
       Rien qu'en quelques instants, entendu : " C'est un cigare
    que j'ai besoin" ; "Notre danse, faut vraiment qu'on la réussit pour que les invités soient bluffés". Quelle misère, aussi, que celle-là !

     

    Kronik 59 (2023-semaine4)

    Un exemple parmi tant d'autres de la déliquescence de la langue, cet extrait d'un étudiant en première année de fac, section espagnol.

    Et un autre, d' exemple, même âge, même section : comment sont-ils arrivés là ?

    Kronik 59 (2023-semaine4)
     Grammaire, orthographe ... Les conjugaisons ?!! Tout, hélas, chez certains, pas tous non plus ! mais à ce niveau d'études, quand même, est affligeant.

     

    Jeudi 26 janvier

        Je suis rentrée du théâtre2 la tête basse, et triste de constater qu'un loisir puisse me mettre dans cet état, ce qui est un comble. J'ai même songé à arrêter, là, tout de suite, débordée par mon sentiment de ne pas bien faire, et même de ne pas "faire" du tout. Mais ma fidélité à l'engagement, aux autres, avec qui je partage et mes efforts, et mes errances, m'en empêche. Feue Sylvie du théâtre1 nous martelait : "A-mu-sez vous !" Certes. Mais difficile d'avoir du recul avec un texte de Tchekhov, et de s'amuser en en travaillant les gestes et les attitudes. Plutôt que de s'amuser, au moins prendre du plaisir à se sentir évoluer. Alors que, heureusement c'est la première fois, je me suis sentie presque régresser. J'avais les bras ballants sur ma chaise, l'œil dans le vague, le corps engoncé dans mon absence. Certes, c'est une scène difficile, car Macha doit, mutique, montrer à la fois qu'elle est déprimée, et qu'en même temps elle est habitée par un espoir insensé de chaque lendemain, fût-il semblable à hier et sa cage : sacrée gageure ! La prof m'assure que j'ai le potentiel, et que ça va venir, qu'il ne faut surtout pas s'en faire pour ça, et qu'on a tout le temps. Bon ... on verra jeudi prochain. Et puis, je ne reste jamais sur un sentiment d'échec, une idée que je refuse. Alors il faut que le prochain "test" soit positif.
        Retrouver cet allant-là :

    Kronik 59 (2023-semaine4)

     

    Vendredi 27 janvier

        Quand j'étais ado, je nourrissais un amour fou pour pour le chanteur Adamo : je rêvais même de lui, et je faisais partie de son fan-club. Je me souviens qu'à l'époque où il était sorti, c'est pour ça que j'étais allée voir le film de C. Lauby : "Mes mains sur tes hanches", comme ça, en souvenir du bon vieux temps. J'ai depuis longtemps délaissé mon attrait et pour ses chansons, et pour le chanteur, mais j'ai quand même eu envie de regarder le documentaire à lui consacré ce soir à la télé. J'en ai retiré le sentiment que c'est un homme bien, sensible, honnête intellectuellement, pudique et tendre. C'est reposant, d'entendre parler quelqu'un sans animosité ni hypocrisie. En lui reste quelque chose d'un romantisme poli, d'une poésie comme naturelle : c'est peut-être cette sorte de douceur, d'équilibre fragile ET fort, de sensibilité, qui m'attirait quand j'avais quinze ans.

     

    Kronik 59 (2023-semaine4)

     

        Une petite chansonnette, quand même ; finalement, ça s'écoute ... :


     

    Samedi 28 janvier (écrit lundi 30)


        Samedi : "rien" ...  l'absence : j'étais en train d'écrire ici, quelque chose parti à jamais dans les limbes, quand s'est affiché brusquement sur mon écran que je n'étais plus connectée.
       Me voilà, après un silence, à nouveau en prise directe, si je puis dire, avec la civilisation. Mais "drôle" de coupure, quand même : je vous dirai, plus tard.

     

    « PlaceLes raisons de la colère »

  • Commentaires

    1
    Piedboueux
    Lundi 30 Janvier 2023 à 16:33

    Qui a dit qu'il n'avait pas de voix ?

    https://www.youtube.com/watch?v=e8xugmhHp2o

     

      • Lundi 30 Janvier 2023 à 16:50

        Sûrement pas moi ... ;-)
        Merci de ton passage.

    2
    Lundi 30 Janvier 2023 à 19:16
    Roger Dekert

    Adamo : Romantisme poli.
    C'est vrai, il se dégage de lui une grand douceur et un respect de l'autre.
    Ceci explique peut-être, entre autres, sa longévité dans le métier.

    Quant à la maîtrise de notre langue par nos jeunes, il est clair que ce n'est pas sur Tik-Tok qu'ils vont enrichir leur vocabulaire ( Et tout le reste ! )

      • Lundi 30 Janvier 2023 à 19:38

        Mais certaines de ces fautes, on ne devrait plus les faire depuis l'école primaire, c'est ça que je ne comprends pas.
        Merci pour ton passage et ce commentaire.
        Bonne soirée.

    3
    Lundi 30 Janvier 2023 à 21:00
    Marys

    J'aime beaucoup Salvatore Adamo depuis toujours je l'ai vu dernièrement dans l'émission de Frédéric Lopez "Un dimanche à la campagne" et c'est effectivement un gars simple, bien dans ses baskets, très pudique, respectueux des autres, qui n'a jamais fait de vague, jamais fait parler de lui sur sa vie privée !

    Quant aux fautes d'orthographe cela me fait hérisser le poil ! Il y a les fautes énormes et surtout le manque de connaissances générales, l'autre jour une personne d'une quarante d'années faisait passer la Garonne à ... Lyon !!!

    Tout comme toi je me demande bien ce qu'on leur apprend à l'école ! Je suppose que les jeunes d'aujourd'hui pensent que ce n'est plus la peine d'apprendre et de retenir puisqu'ils ont toutes les réponses sur n'importe quoi sur Internet ! Ce n'est pas comme nous qui devions chercher dans le dictionnaire ou les livres de grammaire ou autres !

    Pourquoi apprendre à calculer alors que tu as à disposition une calculette sur ton téléphone ?

    BJR, Koi 2 9, TKT, ASKIP, 2m1, bi1,keske, koi.... cela ne semble affoler personne !!!

    C'est triste !

    Bonne soirée Nikole

      • Mardi 31 Janvier 2023 à 00:08

        Merci pour ton passage chez moi et ce long commentaire.
        Bonne nuit !

    4
    Lundi 30 Janvier 2023 à 21:32

    Adamo m'a choppée toute petite, avec Inch Allah... Je ne comprenais pas tout, mais j'étais saisie par la puissance de la mélodie, de la voix sincère, et surtout, surtout, l'image des 6 millions d'arbres poussant sur le sable infâme m'a marquée à vie*. Depuis les paroles ont été reprises, remaniées pour rester dans son intention de base, chanson de paix... La version avec Maurane est sublime... Reste que du coup j'ai toujours écouté Adamo d'une oreille différente de mes camarades d'enfance et d'adolescence, et du coup je passais pour "bizarre", d'abord rétrograde mais quand je m'expliquais, on me disait "ah ouais évidemment" et du coup je passais de bizarre à chiante he

     

    *ce qui explique ma relation brisée avec ma mère qui m'a taxée d'antisémitisme (pour mieux excuser son propre racisme primaire) alors même que j'ai toujours été ultra sensible à cette cause (comme tous les gosses de ma génération j'ai été bouleversée par le journal d'Anne Frank) jusqu'à appeler ma fille Salomé... Mais je t'en parlerai ailleurs, je te l'ai promis déjà.

      • Mardi 31 Janvier 2023 à 00:14

        Tiens, on aurait un truc en commun ? ;-)
        La chanson que tu évoques a toujours été un message de paix. Et malheureusement, pour l'évolution des choses et pour éviter les malentendus, il a été obligé d'en changer une ligne ou deux, oui.
        Pas compris en quoi on pouvait te taxer, en l'occurrence, d'antisémitisme.
        "Salomé", un prénom chargé, et très beau.
        Merci.
        (J'ai pensé à toi récemment, alors qu'un monsieur courtois me recensait ; je t'ai imaginée dans la même fonction passée -je ne sais si tu en est encore chargée-)
        Bonne nuit !

      • Vendredi 3 Février 2023 à 15:18

        C'est gentil! Non on m'appelle régulièrement mais je décline, déjà bien assez occupée par mon tetra... et mon chien ^^

      • Vendredi 3 Février 2023 à 16:07

        Je comprends ...

    5
    Mardi 31 Janvier 2023 à 08:56

    On    lit  de   plus  en    plus    que   le   serment    d'    hypocrite    a  remplacé    le    serment    d'   Hippocrate, et     la     médecine   a    mon    sens     n'    est    plus   une    vocation,    mais   un    moyen    de    s'  enrichir,    d'où   les    spécialisations,   y    compris   la    chirurgie    esthétique.

    Hier   encore      j'   écoutais   parler      un   sénégalais,   qui   s'   exprimait      bien    mieux,   et   n' utilisait  pas    le   galimatias  habituel   des    franco-arabes  métropolitains !

     Il   avait    même    dit     nous    sommes    convenus,  ce    qui    semble   oublié   par   même    les    ministres !

    Adamo,  qui    me   semble   t'il     a    voulu  garder      sa   nationalité     italienne,   parce    que   la    double   nationalité    n'   existe   pas    en   Belgique !

    De   lui,     j'    ai  retenu    " tombe   la   neige,   et   Inch  allah !

     Moi,    c'   est    Bobby   Solo avec     "    una  lacrima    sul  viso    "    qui    m'   avait  marqué.

     Bonne    journée

     Amitié

      • Mardi 31 Janvier 2023 à 10:05

        Disons que la profession a, dans sa majorité, laaaargement changé. Mais je reste encore espérante quand je vois es films de Thomas Lilti : il y a encore des médecins pour qui soigner est une vocation (et heureusement !) mais comme dans tous les domaines, c'est l'argent qui prévaut à l'organisation de ce secteur. Tant que, PARTOUT, ce sera l'argent qui sera plus important que l'humain, et qu'EN PLUS, il sera géré par un monde politique véreux, RIEN ne changera en ce bas monde (autant dire qu'à mon humble avis, ça ne changera jamais, voire que ça déliquescera davantage, d'autres facteurs entrant désormais en jeu (la robotisation par exemple, et de la vie quotidienne, et de bien trop de cerveaux) ; pessimiste moi ? que nenni, lucide ! ... mais rien ne m'empêchera de m'accrocher à ce que j'aime et me fait vivre (l'amour de ma langue, l'art en font partie).
        Merci pour ton commentaire fort intéressant.
        Et bonne journée !

    6
    Mardi 31 Janvier 2023 à 08:58

    je n'en ai jamais été "fan" mais je l'ai toujours apprécié "notre" Adamo  ... aussi ai-je regardé cette émission où le chanteur est resté "homme" de bien !

    amitié et tu t'en sortiras dans le "rôle" même difficile de cette pièce qui ne l'est pas moins !

      • Mardi 31 Janvier 2023 à 10:06

        Merci beaucoup Marie-Claude. ;-)♥
        Amitié.

    7
    Mardi 31 Janvier 2023 à 09:35
    zalandeau

    C'est le temps des attendrissements, des souvenirs et des réflexions...

    Pour Adamo, je pense pareil... En ce qui concerne l'étudiant en 1ère année de fac... ouilleouilleouille !!! La déculturation en marche...l'illettrisme au pouvoir...

    Bref ! Et la mort dans tout ça ?

    Très bonne journée

      • Mardi 31 Janvier 2023 à 10:22

        Merci.
        Oui, j'aime bien me laisser attendrir, c'est bon, la douceur.
        Je n'ai pas envie de m'étendre sur une défense de la culture (en général) je vais vite m'échauffer, mais je reste convaincue que la refuser en le revendiquant peut mener aux pires dérives. L'école de jadis était sévère c'est vrai mais elle apprenait les cadres, et offrait les bases du lire, écrire, compter. Chaque personne, en gros, en sortait avec un minimum vital. Et en était fière. Certes, on parle toujours de soi à travers ce qu'on dit, mais ma mère, débarquée en France à sept ans sans un mot de notre langue en poche, parla vite et parfaitement, tenant pour le plus basique des respects de maîtriser la langue dont elle aurait besoin. Elle avait honte (et je la rassurais ou l'engueulait, pour ça) des rares fautes qu'elle faisait quand elle écrivait. Je me souviens avec attendrissement, encore, du petit sourire qu'elle avait quand elle me voyait faire mes devoirs sur la table de la cuisine (jusqu'à douze ans, nous avons vécu à quatre dans deux pièces, une cuisine une chambre ... faudrait ptêt qu'un jour je raconte la saga familiale ah ! ah !) bref elle me disait qu'elle aimait bien me voir écrire, qu'elle aimait bien voir les gens faire des travaux scolaires et d'écriture en général ... (par la suite, et je ne les remercierai jamais assez pour ça, rétrospectivement) les parents économiseront sans cesse pour que mon frère et moi puissions faire des études et ayons une vie financière plus confortable que la leur. Voilà, je ne voulais rien dire et je raconte ma vie, et même, j'en suis tout émue. Souvenirs, la force que vous avez en moi !
        Pour : et ... ? ;-)
        Bonne journée !

    8
    patrick
    Mardi 31 Janvier 2023 à 16:48

    Je ne peux pas dire que "j'aime" Adamo, mais comme quelques rares artistes de la catégorie estampillée " Variétés " il est de ceux qui ne me gênent pas, et si un de ses tubes passaient ou passe , a la radio, je ne change pas de station, c'est te dire .

    J'ai vu un truc a la TV couleurs récemment , où il faisait la promo de son album en français , justement, qu'il a appelé "In French, Please " . Rien que l'idée m'amuse te le titre me séduit. Il y expliquait qu'il avait mis un temps fou a essayer de rester au plus près de la traduction littérale et d'un phrasé mélodique malgré tout. Je vais donc de ce pas écouter  un cheval sans nom, du groupe America. Et aussi parce que , tout comme toi, le massacre de la langue française me hérisse le poil.

      • Mercredi 1er Février 2023 à 13:07

        C'est marrant, je pensais être des rares à parler encore de lui, et je m'aperçois que si l'artiste n'est pas adulé, il n'en appelle pas moins à un certain intérêt.
        Chuis allée écouter une chanson ou deux sur le nouvel album que tu as évoqué. C'est inattendu. Et je vais creuser un peu, quand j'aurai le temps  et si je n'ai pas à nouveau de problèmes d'Internet (on vient de me réparer à l'instant le truc pour la deuxième -j'espère la seconde !- en 3 jours !) ... samedi, mardi après-midi : ça commence à bien faire les boîtiers généraux mal installés !
        De la langue française et de ses fossoyeurs zé fossoyeuses, je ne dirai rien : j'ai eu mon lot d'émotions négatives ces derniers jours !
        Bonne journée. Un soleil doux traverse la vitre.

    9
    Mercredi 1er Février 2023 à 08:08

    en ville, la nature n'est plus qu'une ombre ? 

      • Mercredi 1er Février 2023 à 13:01

        C'est un peu ça ! ;-( ...
        Merci.

    10
    Mercredi 1er Février 2023 à 18:55

    Je suit moi auci scandallisé par la disortografie embiantte. Florentin

      • Mercredi 1er Février 2023 à 19:16
        Roger Dekert

        pa mieu !

        cé une katastroffe

        intello

      • Mercredi 1er Février 2023 à 22:44

        Petits rigolos ! ... vous avez de la chance, moi je ne parviens pas à en rire.
        Merci à vous deux.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :