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Le cœur qui lâche
La sortie
Didier Lockwood est retourné en coulisses. Il nous a quittés. Définitivement. Crise cardiaque. Cette photo, je l'ai prise il y a un an, c'était en février à l'Olympia, avec sa famille de toujours, le groupe Magma (billet ici). J'aimais la personne, j'admirais le musicien. Alors je voulais, doucement, respectueusement et sur la pointe des pieds, lui rendre hommage ici : adieu l'artiste !
Pour l'écouter ce jour-là, vous pouvez suivre ce lien.
Vous pouvez suivre aussi cet autre dans un domaine différent, mais tout aussi artistique.
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Commentaires
Nikole,
Tu as bien fait de lui consacrer un billet d'hommage. J'adore ce musicien. J'éprouve une infinie tristesse.
Quand il m'a dédicacé ce disque, nous avions échangé quelques mots ...
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Mercredi 21 Février 2018 à 09:06
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Ben au moins, il est parti sans craindre les affres du quatrième âge et la désolation des maisons de retraites-prisons... Adieu l'artiste génial qui restera toujours jeune...
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Mercredi 21 Février 2018 à 09:05
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c'est vrai qu'il avait la rage ... il était "la" ou "sa" musique !
un peu jeune pour partir ...
amitié .
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Mercredi 21 Février 2018 à 09:03
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De bien jolis mots entre pudeur et respect pour la sortie de ce bel et discret artiste!
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Mercredi 21 Février 2018 à 09:00
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Une année commencée par un deuil national, précédé du décès d'un grand bonhomme de la littérature, aujourd'hui c'est ce musicien. Il meurt tous les jours des gens jeunes ou moins jeunes, on a de quoi pleurer car, même quand on ne les connaît que de loin, ils font partie de notre vie. Et ils nous hantent aussi longtemps que s'il s'agissait de membres de notre famille. Avec eux, c'est un peu de nous qui disparaît.
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Mercredi 21 Février 2018 à 08:57
C'est vrai, certaines personnes qu'on ne connaît pas "en vrai" font partie de notre famille, de notre vie dans ce qu'elle a d'important pour nous. J'ai déjà réellement pleuré, pour certain(e)s, et je le ferai encore : c'est la grande roue de l'infortune. Avec leur mort, notre vie devient, c'est le cas de le dire, une peau de chagrin ...
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Elle est belle cette photo! Je suis passée par un hasard le plus complet sur mon ancien blog (Mlle lobster) et j'y ai trouvé votre coucou de cet été... alors quelques mois après je vous le rends! Vous avez ainsi mon nouveau chez moi, pour remonter le temps...
Merci pour vos pensées!
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Mercredi 21 Février 2018 à 08:48
Oh Clémence ! Un départ ... et votre retour ... quel choc au cœur de vous (re)trouver ce matin ici ... Les surprises virtuelles ... une petite jeune Lobster vous abandonne un jour en laissant un blog sur la table, entamant une vie professionnelle, et on la retrouve, des années après, installée, avec enfants, et semblant heureuse et égale à la belle impression qu'alors j'avais d'elle. Je vous "récupère", Clémence, et vous lie, illico presto, aux autres personnes, virtuelles, réelles, absentes ou pas loin, à la longue liste de proches ... un grand merci d'avoir laissé ce mot !
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sans vouloir faire , pour la Xème fois , l'ancien combattant style "j'y étais" , eh bien je dirai quand même que nous y étions , 4 fans de Magma , pour ce spectacle de l'Olympia.en fevrier 2017
Son arrivée tonitruante au milieu de Kobaïa, nous a arraché de nos fauteuils , lui, avec son violon , sa rage de jouer , sa classe et sa virtuosité .
lui que j'avais vu a 3 metres de moi, au Pars des Expos de Chalons sur Marne, ce dimanche d'un février glacé de Champagne, en 1975, avec Magma qu'il venait de rejoindre.
les fils arrachés de son archet tourbillonnaient ans les projecteurs et ses soli de violon nous avaient deja beaucoup impressionné; il avait a peine plus de 20 ans .
au revoir , Monsieur Lockwood.....
merci Nikole de lui rendre cet hommage
Pourquoi est-ce que je m'attendais à ce que tu réagisses ? Va savoir :-) ... J'aime bien quand tu évoques chez moi tes souvenirs musicaux (et d'autres d'ailleurs). Quelle chance nous avons eue de le voir il y a un an, nous laissant à jamais un souvenir magique.
La musique, sans (aucun) doute, les chansons, les mélodies, sont des repères, le plus souvent affectifs, d'ailleurs, de nos vies. Un amour, un évènement, une période, la jeunesse tout simplement, et principalement. Comme le dit le Mousquetaire, c'est, chaque fois, un peu de nous qui disparaît. En pleurant Bowie je pleurais les enthousiasmes poétiques de ma jeunesse perdue. Cela n'empêche pas les pleurs pour d'autres causes, mais cette culture-là est celle qui nous a constitué(e)s et suivi(e)s.
Tes petits billets ici, quoi qu'ils disent, me font toujours sourire, ils me rappellent, comme dirait l'autre, à cause de notre "grand" âge (oui, je sais que tu es -un peu- plus jeune que moi) qu'on a plus de souvenirs que si on avait mille ans...