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Pause
Un monde fantomatique
S'il s'agit des fantômes de la mer, des âmes qui errent sur les ailes de la brise, je veux bien me laisser bercer. Et justement, je vais, quelques jours, écouter la chanson océane et recharger ma besace à souvenirs d'images marines et de quiétudes assouvies. Quand on va mal ou pas tout à fait normalement, on ne manque pas, pas seulement en tout cas, de sérotonine, on manque aussi, surtout, d'un bout de monde et de temps où les évènements ne soient pas fous, où l'on se retrouve avec soi-même et avec son autre, dans le silence, la lenteur et l'absence de questions, de surplus bruyants, de mouvements accélérés, de gestes énervés, d'infos négatives démesurées. On se meut alors dans une sorte d'espace étanche, derrière le mur, même transitoire, même virtuel, et, passe-muraille via cette porte-là, le monde est étale et vous revivifie, un temps, le corps, mais surtout l'âme.
Cette photo est l'illustration de ce double qu'on est alors. Je ne l'ai pas signée parce que faite certes avec mon appareil, je ne suis pas sûre que ce soit moi qui l'ai prise, et dans ce cas, ça signifie qu'il s'agit de mon fantôme sur cette image, et de ma présence aérienne, rêveuse et dissociée un temps, celui d'une parenthèse ...(Quelques jours d'absence maritime, et une seule image ici pendant ce temps, mais une photo chaque jour, pré-postée, sur Aminus, là).
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Commentaires
2patrickMardi 23 Avril 2019 à 09:51Allez ... RESPIRE !... souffle , et ADMIRE !
profites bien , et pas d’inquiétude , le papier journal qui emballe le Fish'n'Chips sur le port de la Cotiniere est imprimé depuis longtemps et n’apprend rien de grave : cool , zen .
le Ciel , le Soleil et la Mer .
What else ?
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Mardi 23 Avril 2019 à 10:02
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Aller prendre l'air du large, c'est déjà respirer un peu mieux. Même si c'est en restant sur la grève. Ta photo avec ces deux ombres floues, les pieds dans l'eau au soir couchant, m'émeut. Elle dit beaucoup, cette errance provoquée par un vague à l'âme indéfinissable, ce besoin de se retrouver ailleurs pour étancher le désir de ne plus ressentir. Tes phrases pointues, précises, indiquent dans leur succession hachée l'impérieux besoin d'oublier, de vivre autre chose, de se replonger dans des ailleurs plus doux au regard et à l'âme. Les deux silhouettes imprécises ajoutent ce petit quelque chose qui échappe, mais qui est bien là. Silhouettes floues et doubles dont l'ombre s'étend en miroir sur le sable humide, reflet du vague à l'âme et de la recherche d'autre chose qui ne soit pas compliqué et qui apporte enfin la sérénité. Une plongée au fond de soi-même, yeux perdus dans l'immensité maritime, comme un renouveau de la paix intérieure. Tu parles de parenthèse : c'est exactement cela.
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Lundi 29 Avril 2019 à 19:32
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tu t'en vas ... et moi demain je rentre ...
cela fait un bien fou cet horizon marin qui nous libère d'un asile social trop prononcé que pour y vivre sans échappatoire ... respire cet iode, laisse le vent gonfler tes voiles, et navigue sur le bord du navire qui ravive !
amitié marine .
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Lundi 29 Avril 2019 à 19:29
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Faire silence en pays de belle nature est ressourçant en effet, c'est une indispensable "hygiène" de vie pour continuer sereinement le chemin. Ta photo ou celle de ton double est apaisante, merci. À bientôt Nikole. brigitte
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Lundi 29 Avril 2019 à 19:27
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... je te souhaite une bonne pause, le temps de te ressourcer avec toutes ces choses si simples mais tellement essentielles...
Bises de Mireille du sablon
Merci beaucoup ! Bises.