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Que la montagne est belle !
Au sud (3)
La mer n'aura jamais été très loin au cours de ces petites vacances, normal : Saint-Raph', Fréjus, mais cette fois ce sont des photos de l'Estérel que je vous propose ; la montagne -la petite montagne- n'est jamais très loin, elle non plus.
D'abord de l'intérieur, en promeneurs, suivant nos
hôtes qui nous guidèrent, et qui (merci !) n'imposèrent
pas une trop longue marche aux sédentaires que nous
sommes et à la patte traînante dont je fais montre pfff
quand je crapahute longtemps.
J'ai aimé cette balade silencieuse et sereine alors qu'il
faisait doux et que le sol était sec. J'aime la terre sèche.
Celle-ci est aride, friable. C'est une terre de soleil, un sol
qui a chaud et qui est assoiffé par le vent.
David Crosby, King of the mountainEt puis de façon plus contemplative, en suivant la côte pour admirer les roches rouges...
(Cliquez ... et le monde minéral s'ouvre à vous !)
L'heure, la luminosité, vite parfois, changent l'atmosphère et la perception qu'on a des mastodontes de roc. Il faudrait pouvoir être là chaque fois que changent les rayons du soleil, que souffle le vent dans le temps incertain, ou que tombe la pluie qui sans doute anthracite de gris l'arête des pierres.
Je vous le disais, la mer n'est jamais loin.
Neil Young, Sugar mountain ; une montagne en sucre ! Du sucre candi alors...Une photographe en herbe ... Rare. Plaisant.
Dommage, une photo ne rendra jamais l'impression d'espace et d'infini ressenti quand on reste si petit au milieu du vertige à l'envers qui nous entoure. En fille de pays plat que je suis, la montagne m'impressionne et je ne la comprends pas. Mais elle est belle. Peut-être élève-t-elle l'âme. Surtout quand elle est mariée à la mer.
Toutes photos © L'oeil du Krop ... je sais bien, ce billet fait un peu cartes postales ... c'est vrai ... j'avoue que ces vues ne rendent pas compte du spectacle, ni de l'impression réelle, élargie, que j'en eus alors ; elle ne rend pas compte non plus, bien que le silence ait été présent -euh, à part les pétaradantes motos débridées qui passèrent arghhh parfois !- de la présence intermittente d'humains, ou à peine, ni de la possibilité offerte par certains rochers de se faire escalader comme quand on était gamins, ce que nous fîmes, un peu.
à suivre ...
Tags : David Crosby King of the mountain, Neil Young Sugar mountain
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Commentaires
6KikVendredi 31 Mars 2017 à 10:22La montagne m'angoisse et tes photos n'y peuvent rien... Heureusement, j'ai trouvé où me planquer sur la sixième photo et je me suis apaisée au sommet du crâne du géant de la neuvième. ;)
C'est un bel endroit, la montagne est belle...seulement lorsqu'elle épouse la mer. ;)
Bises Nikole!
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Vendredi 31 Mars 2017 à 11:26
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Je comprends ce que tu veux dire : le silence marié aux paysages est différent, plus intérieur, surtout quand on plonge dans la contemplation. On le ressent dans toute sa plénitude et c'est bienfaisant pour l'esprit. C'est comme une communion impartageable mais dont on voudrait régaler les autres. Des photos qui marquent l'instant que l'on vit, ces moments précieux où le regard se noie dans l'infini d'un paysage pour s'en imprégner et sauvegarder ce que l'on ressent. J'ai un faible pour le bord de mer, la montagne, je ne l'apprécie que lorsqu'elle est recouverte de neige. Quand elle est dénudée, je ressens un malaise qui ne se dissipe que lorsque je m'éloigne. Je préfère, et de loin, les collines aux pentes douces et verdoyantes.
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Vendredi 31 Mars 2017 à 20:37
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En effet, tout cela me semble très paisible. La petite fille m'est apparue comme une intruse dans ce calme!
Y'a une faute dans le titre de la chanson de Neil : Mountain, et non Montain. Au fait, le chanteur y décrit un parc forain bruyant.
Bonne continuation.
J'ai corrigé la coquille, merci.
La chanson de NY, c'était pour le titre ; je ne cherche pas toujours/souvent à être raccord avec le contenu...