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    éKlats 12/52

     

        Télé au matin-café. Japon. Des archères doivent atteindre des cibles tout en galopant. Il fait un vent par moments si tempêtueux que les épreuves sont décalées dans le temps. Les filles samouraïs sont déterminées, à la fois concentrées et nerveuses, somptueuses en leurs longs cheveux noirs et tenues colorées. Elles font des prouesses. La gagnante, reconnaissante, caresse tendrement un cheval aussi gagnant qu'elle. Elle l'embrasse. Je suis émue aux larmes.

     

     

    éKlats 12/52

     

     

        Le cœur au bord des lèvres, les larmes au bord du cœur. Tout me touche inconsidérément. Et puis ce silence entre mes deux filles qui pourtant s'aiment tant. La communication entre les êtres est la plus difficile des choses au monde dans les rapports humains. Je crois que ce qui me désole, c'est que l'amour n'empêche pas l'éloignement des cœurs, fût-ce virtuel, et je l'espère passager.

     

     

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    éKlats 12/52

     

        Sur les chaînes, info, hier, une sorte de Bataclan démultiplié à Moscou. Tout de suite, on imagine que c'est l'Ukraine, qui dément ; l'état nazislamiste revendique, mais là, on demande à voir. Ils analysent vraiment comme ça les arrange. Et on continue de parler de la maladie d'une princesse comme si les deux faits divers étaient à la même échelle. Alors que tout le monde tourne en boucle sur des faits dont on devrait se foutre, cette attaque d'une cruauté et d'une inhumanité sans nom ne fait pas encore (?) la une, pendant et quelques heures après son éclatement. Mais on voit ça régulièrement, faisant plus de cas -et avec compassion- de petits connards tués par leur faute en ignorant les lois et en pratiquant le délit avec une lâcheté et un banditisme assumés, que d'évènements inouïs, insupportables, comme le sept octobre, où est parfois excusé, revendiqué ! l'inexcusable. Horrifiant ! Puis, on en a parlé ... pour dire tout et son contraire, et maintenant, je préfère ne plus écouter.

     

    éKlats 12/52

     

     

        Dimanche matin : café-tartines, en regardant (et écoutant ...) un documentaire sur Camille Saint-Saëns et son Carnaval des animaux

     

     (ici, quelques battements d'ailes de la Volière)

     

        Laquelle musique est un fort bon souvenir de découverte, puisque de radio scolaire, rendez-vous régulier en classe élémentaire dans mon école communale.
    Parfois, la musique adoucit les heures, voire les heurts.

     

    éKlats 12/52

     


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