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    P o i n t i l l i s m e  . . .

     

    Verse-eau

     

     Rentrer alors que la pluie se lève dans le jour qui tombe.

     Prendre le train. Déboucher du tunnel environné d'eau.

     Boîte étanche mais boîte liquide. Protégée, regarder

     tomber les hallebardes et pointiller en cercles mous les

     myriades de gouttes qui envahissent l'habitacle, en tout

     cas est-ce l'impression qu'on en a. Se laisser gagner par

     

     la beauté des petits seurats, des lueurs, des douceurs

     

     floues qui cognent au regard en faisant des petites

     

     claquettes.

     

     

     Ô le chant de la pluie ... (Verlaine)

     

     

     Verse-eau

     

    Verse-eau

     

    Verse-eau

     

    Au fil des stations, deviner d'autres regards, d'autres silhouettes, ou de vagues reflets qui rêvassent ou attendent, qui passent.

     

    Verse-eau

     

    Verse-eau

     

    Verse-eau

     

     Imaginer des lucioles ou des yeux de chat. Entrevoir la ville. Se laisser emporter dans le lointain de la nuit éclairée.

     

    Verse-eau

     

    Verse-eau

     

    Verse-eau

     

     

    Verse-eau

     

     

    Tenter de saisir l'impalpable, l'intemporel. Se laisser bercer et arriver sans avoir vu le temps passer.

     

    Verse-eau

     

     Ô, le sourire de la pluie, aussi ...

     

    Verse-eau

     

    Verse-eau

     

     

    Verse-eau

     

    Toutes photos © L'oeil du Krop (cliquez sur les images pour que la pluie ruisselle) ; d'autres hallebardes ICI.

    Illustration sonore : Claude Nougaro (La pluie fait des claquettes) et Sacha Distel (Toute la pluie tombe sur moi).

     


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