• Un bout de tissu

    Propos enjuponnés

     

    Humour

    Ce jour-là, je ne me suis pas décidée à prévenir cette fille du fait que sa jupe remontait. Je suis plutôt encline à ce genre de trucs d'habitude mais cette fois, ben j'ai pas osé. Bon, elle n'avait pas les fesses à l'air non plus, ce n'était pas très grave.
    De plus elle portait des collants. Ça protégeait ...
    Et puis elle avait de jolies jambes ; c'est agréable à regarder des jolies jambes de fille : j'ai le regard toujours attiré par ça, et je sais bien pourquoi : les miennes, de guiboles (à part le temps où, jeune femme mince et obsédée par la bouffe et son contrôle, elles me paraissaient "normales") ont toujours été les braves poteaux campagnards de ma grand-mère polonaise, bien fichés dans la terre, à l'image de l'astrologique taurelle que je suis.
    Et pourtant, même si j'adorerais qu'elles aient une autre apparence, je leur sais gré d'être si solides, si utiles, de fonctionner si bien. On oublie parfois un peu trop (mais l'avancement dans le temps relativise bien des choses et oblige à certaines résignations) que derrière notre apparence, il y a une mécanique sophistiquée et que c'est un miracle quand elle nous sert si bien et si longtemps. Je suis reconnaissante de la bonne santé, je mesure l'importance qu'elle a.

    Quant à cette apparence, toujours, il y a un moyen pérenne de l'améliorer, tout simple, sourire : ça tire tout vers le haut !

    Parler de ça m'a rappelé ce film de Truffaut, L'homme qui aimait les femmes, où Charles Denner énonce la célèbre phrase : les jambes de femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie.

     

     

    Je découvre dans cet extrait une autre phrase pas inintéressante : Une belle jambe c'est très beau mais ... je ne suis pas ennemi des chevilles épaisses ... je peux même dire qu'elles m'attirent ... car elles sont la promesse d'un évasement plus harmonieux en remontant le long de la jambe.

    Et pour en revenir à la jupe du début, une illustration sonore : une chanson que j'aimais beaucoup dans les années quatre-vingt dix chantée par une femme au nom d'homme, mais si on décompose, ça fait robe air, alors...

     


    Robert, Les jupes

     

    « Après trois ans Antiquités contemporaines »

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  • Commentaires

    1
    Mardi 25 Août 2015 à 11:18
    Gilsoub

    Comme disait Coluche : "La bonne taille pour les jambes, c'est quand les pieds touchent bien par terre !" ;-)

    2
    Mardi 25 Août 2015 à 12:19

    Oh amusant ta musique du jour, moi qui suis en train de rechercher plein de trucs sur Amélie Nothomb ...
    (Bouquin: Robert des noms propres - Album de Robert "Celle qui tue" avec des chansons signées Amélie....)

    J'en profite, si quelqu'un a le premier (un des premiers?) passage télé d'Amélie, c'était en 1992 à "Nulle part ailleurs" .....


    Je ne ferai pas de commentaire sur les jupes et les jambes des femmes, hormis la réponse en chanson d'Alain Souchon. (LA) et le titre du film de Rohmer "Le genou de Claire"

    Bonne journée.

    3
    Mardi 25 Août 2015 à 14:40

    Intéressante cette réflexion ! Le regard porté sur la vie, tout simplement. Les regards vont où ils veuletn sans passer toujours âr le cerveau. Je ne connaissais pas ce film, ni la chanson. Merci pour ce partage !

    4
    Mardi 25 Août 2015 à 17:32

    Je découvre cette super chanson

    Merci

    5
    Mardi 25 Août 2015 à 19:37

    ah ah ah ! J'adore cet extrait ! "Les grandes tiges et les petites pommes" ! en voilà un qui ne se complique pas la vie ! (il a écarté les thons et les boudins, les cageots aussi !!!) Tout ça est macho comme j'adore ! Parce que l'on pourrait aussi dire que les hommes se divisent en deux catégories : ceux qui sont macho et ceux qui s'en cachent bien ! 

    En ce qui concerne ta photo, j'ai dû lire ton texte pour réaliser que la jupe était restée accrochée fortuitement !... on pouvait croire que c'était voulu (c'est charmant et juvénile !)

    6
    Mercredi 26 Août 2015 à 10:01

    Jupe légère, gambettes à l'air, et on devient un peu papillon ! Robe en mousseline, bas résille, on s'improvise papillon de nuit.....

    7
    Mercredi 26 Août 2015 à 19:14

    - Gilsoub : c'est pas faux !
    - B-B : oui, synchronicité amusante, encore que les deux femmes aient eu une courte collaboration !
    références intéressantes en plus des miennes ... j'aurais pu y penser aussi ... mais non.
    - Tmor : c'est agréable, de découvrir, mais aussi de faire découvrir ; et merci pour tes remarques.
    - Jackie : contente de t'avoir fait découvrir quelque chose qui te plaît.
    - Eva : très intéressant commentaire ...  :-)
    - Papillon : je me doutais que cette histoire de jupe ne vous laisserait pas insensible, vous dont ce bout de tissu revient souvent dans les textes.

    MERCI à vous : c'est tant de plaisir de découvrir vos commentaires et leur contenu !

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    8
    Samedi 29 Août 2015 à 18:49

    Les jambes de filles...

    Les garçons ne s'en lassent pas... Enfin... moi en tous les cas...

    Je ne suis pas du genre à reluquer les nénettes dans la rue... sauf... leurs gambettes... je ne devrais pas l'avouer... on va me prendre pour un vieux pervers...

    Le coup du sac à main... C'est fréquent, sans le savoir, cet accessoire devient le complice involontaires de nos regards malicieux...

    Par contre, j'aurais fait comme toi, je ne l'aurais pas laissée se promener comme ça...

    Le savoir-vivre l'aurait emporté sur la curiosité...

    Sinon, il faut dire que ces jambes, avant d'être agréables à regarder sont indispensables à nous humains pour aller d'un côté à l'autre de la planète... sans elles, comment faire pour attraper un gamin qui échappe à notre surveillance, courir sur un quai de gare pour ne pas rater ce satané RER qui part implacablement à l'heure, renvoyer le ballon du petit dernier, rentrer progressivement dans l'eau fraîche de l'océan afin de ne pas y précipiter ces rotondités charnues qui font aussi tourner la tête des hommes, faire la queue devant les boutiques en attendant le début des soldes, participer à ce petit groupe rassemblé le marin devant la machine à café... enfin... rester debout, pour tenir les barricades... Rester debout, ravalant ses frayeurs et fixant les bourreaux avant le coup de feu final...

    Oh oui, elles en font les jambes des filles... Elle pourraient en remontrer aux guibolles des garçons...

    Alors, chaque petit centimètre carré mis au jour est une victoire sur une période pas si lointaine où le port du pantalon vous était imposé...

    Je les adore les jambes de filles...

    yes

    9
    Samedi 29 Août 2015 à 20:01

    Whah ! Belle éloquence, et bel humour ! :-)
    Tu as mal lu, je ne lui ai rien dit, je n'ai pas osé !
    Te prendre pour un vieux pervers ! Tu n'es pas si vieux que ça ;-)
    Merci pour ce com' !

     

    10
    Dimanche 30 Août 2015 à 13:06

    Le pire, c'est qu j'avais lu, bien lu... C'est juste que j'ai oublié... Je perds mes idées en courant...

    arf

    11
    Dimanche 30 Août 2015 à 13:12

    Hé bé !  :-)
    Cours pas alors ! he

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