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AVEC LA PLUME (4)
N comme NOIR (c'est noir)
Il fit fonctionner la poulie et la chaîne couina longuement. La caisse résista ; pourtant, lestée de pierres comme elle l'était ... Puis, d'un seul coup, elle s'enfonça dans l'eau.
*
Elle ne se savait pas aussi persuasive. "Et ... tu pars pour quelqu'un ?" il avait demandé, comme indifférent. Oui mais ça ne changeait rien. "Bien sûr ça ne change rien", il répéta.
*
Elle ne pouvait quand même pas lui refuser ça, une dernière nuit, des sourires ultimes, et tant pis si tout cela sonnait faux ; la liberté ne s'encombre-t'elle pas, parfois, de compromis et de faveurs d'échange ?
Il lui tendit un verre de marsala un peu amer et la regarda très songeur.
*
La première sensation au réveil fut la douleur au crâne, lendemain de cuite, et la seconde, pensées sombres soudain, le noir intense.
Vainement, elle se mit à réfléchir très vite, puis, ralentie, de plus en plus lentement, tandis que partout autour d'elle, elle entendait, débit ténu mais irréversible, l'eau s'immiscer par les interstices de la caisse, et la remplir.Cliquez pour plonger ... n'ayez crainte, un instant seulement ...
Tags : noir, noir c est noir, noirceur, rupture, mort, désespoir, douleur, polar, suspense, mécanismes
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Commentaires
Bah, une vieillerie que je voulais sortir de sa caisse pour l'aérer un peu.
Merci du passage.Bonne soirée.
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Heuuuu, vous faites dans le roman noir? Ça fout la trouille !
Bonne soirée.
(Evitez le Marsala aux amandes avant de vous coucher...)