• Chronik (16)

     

    Mardi 25 janvier 2022

     

     CLIC (s)

    Chronik (16)

     

     

        La nuit stagnait dans un brouillard épais, onirique, cinématographique, trop rare. L'envie prend de sortir et d'en immortaliser les images. Mais outre la paresse, c'est une beauté difficile à rendre et à laquelle on ne pourra jamais restituer l'odeur mouillée, l'épaisseur de l'émotion ressentie. Alors simplement regarder, de loin. Et écouter le silence humide.
    Il était peut-être deux heures. J'avais cherché "Les Femmes savantes" sur la Toile, et étais tombée sur la pièce filmée en 1964, avec Françoise Fabian dans le rôle d'Armande. Je pensais ne regarder que le début, et ai été entraînée jusqu'à la fin. Je me réjouis d'avoir attiré l'attention sur cette pièce-là lors de nos discusses entre théâtreux ... qu'en sera-t-il ? Ce soir sera décisif pour savoir ce qu'on va faire "réellement" cette année. Une salle est déjà réservée début juin ... défi impossible mais je veux y croire quand même, muée par un enthousiasme que je n'avais pas jusque là.

    Chronik (16)

     

    Ce matin le brouillard était toujours là, à peine moins opaque. En ouvrant la télé, et en faisant une fausse manip, je me suis retrouvée sur la chaîne 323 (je ne savais même pas que ça existait), avec la surprise d'y voir des carrelets et leur charme, avant que n'en parle un écrivain dont j'ignorais l'existence (Hervé Le Corre). Questionné ensuite sur sa façon d'écrire, il expliquait qu'au début il jetait des phrases et des idées sur une feuille de cahier, dans un total brouillard. Et que ce brouillard se dissipait peu à peu ...

     

    Mercredi 26 janvier

     

                                Une version de G.M. seul à la guitare datant de quelques années (après une conversation explicative de deux minutes) pour ceux qui comprennent l'anglais (moi, malheureusement, bien trop peu ...)

     

     

                            ...sinon, cette version-là, d'origine, qui m'accompagne depuis bien longtemps (et dont le début est ma sonnerie de téléphone ...)

     

        Graham Nash est en colère (lien) : on a utilisé sa chanson "Chicago" ("We can change the world") dans un contexte anti-vaccin. On se fait (enfin moi) toujours des idées sur les gens : spontanément, j'aurais pensé qu'il était "de ce côté-là", car ça me semblait "aller avec" ce que je connaissais de lui ... on n'est jamais assez humble dans nos "jugements" !
    J'ai à peine, ici, effleuré le sujet du covid, et je pense même que l'évoquer aujourd'hui est presque un sujet d'arrière-garde (puissé-je avoir raison !). J'ai sans doute, au tout début de la pandémie, hurlé avec les loups et traité d'irresponsables (voire plus) les gens qui refusaient de se faire vacciner (quelle qu'en soit la raison). Aujourd'hui, je révise mon "jugement", pour des raisons qui me semblent logiques : en quoi quelqu'un qui vient de se faire tester négatif (vacciné ou non, car en l'occurrence ça ne change rien) aurait-il des droits (à mon sens fondamentaux comme se déplacer en train -surtout avec gestes-barrières-) dans un cas (vacciné) et pas dans l'autre (pas vacciné) ; ça me dépasse d'autant plus que nous sommes passés à l'ère o (micron' ... ah épi cette habitude de donner des lettres grecques !) et que cette version-là n'est pas mortelle ; attendez, si on s'est fait vacciner, c'était surtout pour éviter la mort, non ? En tout cas, moi je l'ai fait parce que j'avais plus peur de la maladie potentiellement mortelle que du vaccin.
    La pression psychologique fonctionne parfois : une de mes connaissances, profondément anti-vaccin, a cédé à cause de la souffrance de se sentir constamment exclue, voire insultée. Son mari a persisté. Ils ont attrapé le covid en c(h)œur, apparemment sous la même forme : une fatigue extrême, dans les deux cas. J'aurais tellement souhaité qu'on nous parle en adultes, et qu'aucune des deux parties ne soit dans l'extrême et le prosélyte, qui faussent toutes les valeurs, ce qui peut entraîner dans un doute (même relatif) les personnes honnêtes et de bonne volonté qui cherchent la juste mesure.

     

    Jeudi 27 janvier

        Parfois un mot se multiplie dans la journée ... aujourd'hui le mot "compliqué", mis en exergue de nombreuses fois en particulier dans une impro par un comédien amateur ... et ce soir, quand je LUI demande des nouvelles, IL me dit que c'est compliqué ... sa mère a été admise aux urgences pour une probable pneumonie. IL est inquiet, fatigué des complexités, justement, du quotidien, qu'il sent si lourd !

    Ce soir, regardé "Still Alice", sans vouloir connaître le sujet ... qui était Alzheimer, et précoce en plus. Je n'ose imaginer... Le sentiment, pendant les quelques secondes où l'on est "conscient" de la vie, de ne pas savoir où l'on est ni qui l'on est, doit être terrifiant.

     

    Vendredi 28 janvier

        Afin de gagner sa propre guerre, peut-être faut-il gagner déjà, tout au moins livrer, une bataille par jour. Plutôt que de se perdre en stratégies abstraites et se ronger inutilement.
    Et peu importe si cette bataille semble minuscule, au moins a-t-elle le mérite de vous avoir fait fourbir vos armes. Vos propres armes. Cette métaphore guerrière n'ayant rien à voir avec l'agressivité, mais avec l'énergie et la volonté d'opiniâtreté.

     

    Samedi 29 janvier

        Ce soir j'apprendrai le mot "préquel" et ça me ravira. Oui, il s'agit bien du futur, car ce samedi est écrit dimanche, et à l'instar de "Starwars" et autres films jamais vus (et que je ne souhaite pas voir) le 29, s'il sera publié en même temps que le 30, sera écrit après lui.
    Cela, pour revenir sur jeudi (enivrement du mélanges des temps !). Oui, parce que, contrairement à mon habitude, où j'écris directement sur ce clavier quand ça me prend, des co-incidences de mots me sont tombées dessus à quelques heures d'intervalle, poursuivant ce "compliqué" récurrent qui reviendra encore et encore le jour suivant, mais qu't-a-t-il d'étrange, en y réfléchissant, à entendre souvent ce mot qui colle à une époque qui pourrait être définie par le même adjectif ? Soit alors ! Mais, par ailleurs, quel hasard d'entendre à quelques heures d'intervalle (encore) le mot "fantasque", qui curieusement ne fait pas partie de mon vocabulaire, et pire, ou mieux, d'entendre citer, toujours la même journée, dans la bouche de Kat, et dans celle d'un commentateur de docu-télé la ville de Knotte-le-Zoute ? "Ce sont repas friands qu'on donne à mon oreille", dirait la Bélise de Molière.
    Il est plusieurs noms que je mélange : "Knotte", "Zuydcotte", "Tobrouk" aussi ... les deux derniers sans doute parce que je confonds toujours dans mon souvenir la trame de deux films : "Week-end à Zuydcotte" et "Un taxi pour Tobrouk", deux grands films qui m'ont marquée ...
    La première ville, c'est dans une chanson de Brel qu'elle est évoquée :

     

     

    *

        Vous pouvez ne pas me croire, mais quelques instants après avoir écrit l'extrait précédent, je m'installai un moment devant la télé et zappai ; et sur arte, je tombai sur ... "Un taxi pour Tobrouk" ! Les signes existent, je les ai rencontrés (alluse à un bouquin dont on parlait quand j'étais jeune : "Dieu existe, je l'ai rencontré"). Je crois, moi, en une force "supérieure", tellurique, énergétique, atomique, je n'irais pas jusqu'à "organisationnelle" mais qui sait si je n'y arriverai (parviendrai ?) pas un jour ? Et je ne parle pas des barbus (les dieux sont barbus dans toutes les religions me semble-t-il, vous avez remarqué ?)  mais de "quelque chose" qui serait force pure, sans représentation. Comme l'énergie. Comme l'âme.

     

    Dimanche 30 janvier  

     

    Chronik (16)

     

        Ah, l'art (pourri) et la manière ! Quand j'ai entendu la Pècr' se présenter, je me suis dit que ça y était, ils nous refaisaient le "coup du chimpanzé" (Fernandel dans le film fait sur "Topaze", de Pagnol) !
    Au cas où le roitelet ne serait pas réélu, on tire un double du chapeau. Mêmes incisives, même parquet. Même panier (de crabes, si j'avance et que tu recules comment veux-tu comment veux-tu ?). Il y a quelques années, cette femme est venue sur le campus de Cergy, et elle en est repartie quelques heures plus tard avec le président d'université sur son dos. Je me suis demandée à l'époque ce qu'elle avait bien pu lui dire ou promettre pour qu'il quitte ainsi le navire (aux deux sens du terme, la fac ressemble vraiment à un navire). Non que je le regretterais, le bonhomme, mais y'avait quand même politiquement baleine sous gravillon ... et de l'extérieur, pour moi, ce "rapt" faisait mauvais genre. Je me souviens de m'être dit que le romanesque, si l'on veut, de la situation, avait à voir avec quelque pouvoir politique en gestation. Et aujourd'hui, je pressens que cela fait des années, du coup, que madame manigance un truc ... dont acte (présumé). Comme tout(e) une chacun(e), elle va faire des promesses qu'elle s'arrangera ensuite pour ne pas tenir. Mais peut-on croire en celle qui, à peine déclarée, "promettait", dans l'idée, de ne pas mélanger vie privée et vie publique pour mettre sa famille à l'abri et qui, quelques jours plus tard, paraissait en photo familiale à la une d'un quelconque magazine sans intérêt mais sans doute lu. Je n'ai rien contre elle en particulier, j'en ai après ce système de faux-culs, d'hypocrites et de nantis, nanties (je mettrais bien nanti.e.s, vraiment seul apport d'écriture inclusive basique qui ne me gênerait pas, mais vu celles et ceux qui l'utilisent et en font acte de militantisme débile car élitiste et dans une forme illogique et impossible à utiliser et comprendre graphiquement, je crois que même minimalistement, je vais l'ôter de mon cartable) qu'on ne peut pas, qu'on ne peut plus croire quand ils ouvrent le bec. La sincérité est un gros mot. Le mensonge une institution mondiale.
    D'ailleurs, et je tremble en écrivant ces mots, je ne sais pas si je vais aller voter au second tour d'une mascarade qui dure et dure encore ... ou plutôt si, je vais le faire, et j' "inscrirai" un truc : une faux candidat, une citation, une insulte, quelque chose d'inutile mais qui soulagera une seconde ma rancœur... je vais réfléchir ... On n'y est pas encore ? Si, on y est, car tout est toujours joué d'avance en ce très bas monde-là. je ne sais pas ce que j'ai à être remontée comme ça moi, alors que le soleil me baigne les mains sur mon ordinateur comme s'il les investissait d'une parole divine ! Vade retro tous !

    *

    Écrire me prend maintenant comme un prurit ; dois-je m'en inquiéter ?
    "Écrire" est affilié à trois racines dont l'une est en rapport avec le sens de gratter ... et si, en langue familière, quand on écrit, on gratte, ne s'agit-il pas surtout de gratter son cerveau comme on gratte sa peau parce qu'on ne peut résister à cette démangeaison-là ?

     

    Lundi 31 janvier

        Franchement, je n'ai pas imaginé un instant que ce que je prenais pour de l'infox était de l'info. Je l'aurais presque plainte, la Taubira, de se faire descendre "faussement" avec des fautes d'orthographe (j'ose croire qu'elle, elle n'en fait pas, couac quoique ! ...) Mais non, les fautes énormes sont réellement présentes sur les affiches ... Ah, elle est bien entourée ... tant au niveau marketing que scolaire ! Je serais elle, je craindrais pour mon matricule : se tirer aussi grossièrement une balle dans le pied quand on se prend pour la sauveuse du peuple ! C'est pô elle qui entamera une réforme enviable dans les écoles ... et je veux croire (mais au point où on en est, hmmm !) qu'elle ne va pas dire que la grammaire, c'est pas grave ... Est-il besoin de répéter encore et encore que quand on ne maîtrise pas une langue (et je ne parle "que" des bases) on ne peut à travers elle défendre des idées ? Camus disait que le pays, c'est la langue ... alors ce pays n'est plus.

    Bon, je le sais bien, qu'on est cerné !

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     ... etc. etc. etc.  (j'en ai des palanquées, tous supports confondus ...)

     

    Mardi 1er février

     

     

        Hélas, le monde parallèle des rêves ne peut pas exister ainsi que je le souhaiterais, puisqu'on y voit -aussi- des vivants. Et c'est bien dommage. Et dommageable pour ce que j'attends de l'existence ...

     

    Chronik (16)

     

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 2 Février 2022 à 07:22

    et bien dis donc tu as le mot qui s'écrit avec aisance ... traduisant des pensées que beaucoup partagent dans ce brouillard intense où l'on se noie  ... mais oui, il faut croire en ses rêves (surtout quand ils ne sont pas politiquement corrects) ils nous permettent d'aller vers demain où peut-être le ciel s'éclaircira sur tes mains qui tapent avec rage le clavier ...

    amitié . 

      • Mercredi 2 Février 2022 à 10:00

        Grand merci Marie-Claude. L'écriture (m') est une respiration manuelle, en tout cas par bouffées. Quand on respire, on ne réfléchit pas, le corps fait ça instinctivement ; quand j'écris, je ne réfléchis guère, ma main fait ça (presque) instinctivement, c'est comme ça.
        Et tant mieux si ce que j'écris trouve un écho chez certaines des personnes qui me lisent : ça me fait bien sûr plaisir.
        Bonne journée !
        Amitié.

    2
    Mercredi 2 Février 2022 à 07:27

    devenir écrivain ou le naître après une période de brouillard intense.. écrire le réel ou l'imaginaire, exister au pays des rêves-mots ?.. 

      • Mercredi 2 Février 2022 à 09:57

        Bienvenue chez moi et grand merci pour ce commentaire où deux des mots essentiels de ma vie sont écrits : rêve, et mot.
        Bonne journée !

    3
    Mercredi 2 Février 2022 à 08:59

    Il   est vrai   que   le    brouillard    s' est   montré    ces    derniers   jours,  peut   être  pour    accompagner     celui  de  la   politique !

    On     voit    bien   que   ces   gens   là   comme    disait  Brel    sont   prêts   à   tout    pour   un  maroquin,  même  à   laisser   les   frères   musulmans    s'installer.

    Une   drôle    d'  époque,   ou  on  veut    supprimer    des   mots    comme   monsieur  ou    mademoiselle,  où on  nie   qu'on   nait    fille  ou  garçon !

     Une    époque   où   un  certain  Hirsh,   qui   dirigeait   Emmaüs    à    une    époque,   voudrait     faire    payer   les   non-vaccinés,  le   même  qui  a  réussi     à  faire   interdire   la   prescription   de   médicaments    contre   la  covid,   qui  a   réussi   à    faire   taire   les    spécialistes    opposants   à   la  doxa,   sauf   Raoult,   trop    bardé    de    diplômes    et   qui    proclame   l'  évidence,  le   vaccin    n'  est   pas    au   point,   puisque   plus  il   y a    de    vaccinés,   plus   il   y   a    de   cas !

    Et    hier   je  suis   tombé   sur cette    vidéo,   qui    4  ans     après   le vaccin   H1N1,    nous   parle    d'  effets  secondaires

    https://youtu.be/S71EaV9ZD6g

    Passe  une bonne   journée

     Amitié

      • Mercredi 2 Février 2022 à 09:55

        J'étais sûre que tu rebondirais illico presto sur le covid. Hirsh, je ne prise guère, et je préfère zapper quand il cause. Je ne regarderai pas, par ailleurs, ta vidéo (sans doute anxiogène ... pour ne pas être ou se rendre malade, au-delà d'un certain stade il vaut mieux ne pas ressasser) : l'avis que j'ai sur la situation aujourd'hui n'est pas celui que j'avais au plus fort des variants précédents ; l' "effet secondaire" que je craignais le plus, alors, c'était la mort (je suis "officiellement" vieille et j'ai des kilos surnuméraires qui me lestent). Le vaccin était donc pour moi, malgré les réels problèmes collatéraux potentiels, le moyen de rester en vie. Je n'y suis pas allée la fleur au fusil, mais ça me semblait être la raison. Et je suis quelqu'un de raisonnable.
        J'espère que d'autres lignes de ces chroniques t'ont semblé plus douces que ce passage qui a rivé ton attention et suscité ta réaction.
        Merci pour ce commentaire et bonne journée !

    4
    Gerbille34
    Mercredi 2 Février 2022 à 10:20
    J'ai tout lu :) (je t'enverrai Pecr'et ses fromages, un délice
      • Mercredi 2 Février 2022 à 11:03

        Quel courage ! :-D ... et ses fromages ?

    5
    Gerbille34
    Mercredi 2 Février 2022 à 10:20
    Plein de bisous enchronikés
      • Mercredi 2 Février 2022 à 11:03

        Itou ... ♥

         

        (Pour le lectorat, à toutes fins -faims ? ;-) ...- utiles, le fromage, c'est  ...)

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    6
    Mercredi 2 Février 2022 à 17:12

    Tout lu. Avec une attention presque scolaire, celle qui t'oblige à faire attention pour tout bien comprendre. C'est clair, avec tout juste quelques plaques de "brouillard". Normal : il y a toujours un peu de friture entre le locuteur et le récepteur. J'aime aussi écrire. Mais je fais dans le court, le concis, le resserré. Je pense mieux me faire comprendre comme ça. Et je suis presque sûr qu'alors mon lecteur ira jusqu'au bout de la page ... Florentin

      • Mercredi 2 Février 2022 à 17:18

        Toi qui me lis depuis longtemps, tu as sans doute remarqué que plus je vieillissais, plus j'étais prolixe ...
        (mais il s'agit là de journal ... en fiction, je privilégie la concision, qui je l'espère, est encore le plus souvent ma façon de faire ...)
        Merci en tout pour ton passage, et ta lecture complète ;-).

    7
    Mercredi 2 Février 2022 à 18:49
    daniel

    Les hommes et les femmes politiques tous pareils. De gauche, de droite, des gros menteurs et des beaux parleurs. Je ne veux pas participer à cette mascarade. Donc je n'irais pas voter !

      • Mercredi 2 Février 2022 à 22:58

        Bah, même si le contexte est pourri, je en peux me résoudre par principe à renoncer à ce "droit", au moins en inscrivant ma signature. Mais je comprends très bien ton point de vue.
        Merci.

    8
    Mercredi 2 Février 2022 à 18:53
    zalandeau

    Vaste étendue de sujets, que le cerveau traite comme une sorte d'écriture automatique... Mais que le lecteur, extérieur à la chose met plus de temps à intégrer...

    Le covid ? C'est maintenant, une grippe genre saisonnière, mais quand même assez mortelle... mais beaucoup moins que les vagues précédentes...

    Ce que les historiens ne diront jamais, c'est que sans les vaccins et les mesures barrières... Nous aurions eu des centaines de milliers de morts... mais cela ne pourra être prouvé...

    Ils pourront seulement décrire les erreurs et les fautes d'un pouvoir hésitant, maladroit et incompétent et surtout incapable de surmonter le fait d'être pris au dépouvu...

    Perso, mes statistiques sont autour de moi et donc non-fiables à grande échelle, mais véridiques : 22 personnes de mes amis ou amis de mes amis ou famille proches ou moi et ma femme ont été vaccinés : Pas un seul n'a chopé le covid. Seuls deux ont eu de la fièvre suite aux injections (les deux seuls qui ont reçus astrazénéca), les autres rien !

    Mon Toto a peut-être eu le covid en avril 2020 (gène respiratoire du covid qualifiée d' "Hypoxie heureuse"), mais on en saura rien, le PCR (négatif) ayant été pratiqué bien après la fin de sa gène, et il n'a pas fait de test antigénique. Mon Nono qui n'était pas vacciné, l'a chopé (PCR positif), avec fièvre et gène respiratoire. il a eu un arrêt de 10 jours début janvier. Il a repris le boulot avec un PCR négatif, mais a toujours des sortes d'élancement dans le thorax... Il vivait avec nous, nous (vaccinés) n'avons rien attrapé...

    Bon évidemment, mon témoignage est très différent de celui qu'aurait ma nièce qui, abonnée aux infox et complotiste, déclare que tous les gens qu'elle connait qui ont été vaccinés sont morts, qu'elle même l'a eu (en mai 2020) ainsi que tous ses enfants (dont deux gamines très jeunes) dans une forme très grave !!! (Bizarre, les enfants dans le covid initial n'étaient pas touchés ???)... Bref le témoignage sujet à caution de ma nièce est comme celui du marseillais décrivant la sardine qui a bouché le port de Marseille...

    Bon je ne vais pas traiter tous les sujets abordés dans chronik 16... Mais j'avoue que j'ai bien écrit sur ce seul sujet... Zut, il fait nuit...

    Très bonne soirée

      • Mercredi 2 Février 2022 à 23:00

        Je me doutais que tu enquillerais sur le sujet ! Il ne te reste plus qu'à attaquer les quelques autres ! ;-)
        Quoi qu'il en soit, merci beaucoup pour ce long commentaire.
        Bonne nuit !

    9
    patrick
    Samedi 5 Février 2022 à 14:25

    Dans cette Chronik ( le Kobaïen s'insinue lentement ... )  c'est vrai que tu nous donnes beaucoup à lire , donc beaucoup à dire, du moins sur ce dont on se souvient a la fin.et tu abordes tant de sujets variés que ....

    Déjà que je me répands assez facilement  suite à un texte de taille standard , ici , si je me laisse aller ....

    Bref, en ces temps hivernaux où la météo n'a pas été très favorable à mon asthme , c'est bien sur le chapitre sur le Brouillard qui m'a presque fait zapper le reste .....

    Le début de la Chanson du Mal Aimé, toujours gravée dans un coin de ma tête, m'est revenu en boucle comme souvent a cette période brumeuse :

    "....Un soir de demi-brume à Londres
    Un voyou qui ressemblait à

    Mon amour vint à ma rencontre

    Et le regard qu'il me jeta

    Me fit baisser les yeux de honte...."

    N’appréciant pas plus le brouillard que Londres et les anglais, ce morceau texte (le reste aussi , mais moins )  me fascine pourtant  toujours, et je ne sais toujours pas pourquoi , 50 ans après l'avoir lu, et écouté, chanté par Léo Ferré, tant et tant de fois .

      • Mardi 15 Février 2022 à 12:02

        Je reviens sur ce presque ancien kommentaire, kamarade ;-) auquel ma réponse s'en est allée aux quatre vents du mystère.
        Je ne te savais pas asthmatique, je comprends alors que l'hiver, et les brumes, ne te soient pas amis de cœur, de poumons devrais-je plutôt dire.
        Mais, MAIS, il y a les mots, et Apollinaire est fortiche pour ça sans que tu aies à respirer autre chose que le rêve et ça c'est dans tes cordes (Et l'unique cordeau des trompettes marines ...).
        Si nos corps (d'eau) sont faits d'étrangetés, nos esprits habitent dans les paradoxes et les incompréhensions, mais légères et agréables, parfois ... à bien des questions, il ne faut pas chercher de réponses ... pourquoi ? parce que c'était toi, parce que c'était ça ...
        Merci pour ta fidélité à venir me rendre visite ici.
        Bonne journée !
        Je t'embrasse.

    10
    patrick
    Mardi 15 Février 2022 à 12:52

    merci .............

      • Mardi 15 Février 2022 à 14:11

        ;-)

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