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Chronik (18)
Dimanche 20 février
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Eh ben ça alors ! J'ai rêvé d'Éric Zemmour et de Philippe Manœuvre ... va-t'en savoir pourquoi !
Peut-être parce que les deux la ramènent avec une certaine assurance. Les traductions interstitielles de nos cervelets en songe ont leur "cohérence" propre. En tout cas, ce qui l'était, cohérent, c'est que tout se passait dans un entrelacs de rues et d'immeubles, pour la plupart en construction ... la routine, quoi !*
Remarqué ce bandeau à la télé ce matin. On en rirait (même jaune) presque si le sujet n'était pas aussi préoccupant !
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(Image du jour, là-bas : celle-ci)
Lundi 21 février
Tombée sur une émission à la télé, où des moins de trente ans, hommes et femmes, affirmaient ne pas vouloir procréer dans un tel monde, allant jusqu'à se faire stériliser ... Je comprends, mais cette assurance de ne pas regretter l'irréversibilité d'un tel acte !
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En gestes appliqués et lents, je nettoyais l'espace à épices, quand m'a traversée, comme un éclair, une fulgurance : ma mère. J'ai comme "senti" ma mère, là, ou dans ma tête, peu importe. L'émotion, d'une force incroyable, m'a submergée et fait pleurer, sans que je comprenne rien. Puis, l'apaisement.
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(Image du jour, là-bas : celle-ci)
Mardi 22 février
À la télé toujours, vu le marin Olivier de Kersauson. Simple, authentique, calme, philosophe. Noté à la va-vite quelques trucs : "Le soleil s'est levé mais sans que je voie" ; Il y avait du vent dans les arbres de fer du bateau" ; "Il est intelligent d'être content" ; "Ma tête est devenue une gare déserte où ne s'arrête aucun train". Hors de contexte, cela paraît moins attractif, peut-être, sans la voix un peu lente, "assise", parlant de la mémoire qui s'en va, de la mort qui s'en vient. En fait, en écoutant cet homme massif au sourire plane, c'est le mot poésie qui me venait en tête.
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(Image du jour, là-bas : celle-ci, qui aurait été davantage raccord avec le jour précédent ici mais les posts sont indépendants les uns des autres dans le "timing")
Mercredi 23 février
Entendu quelqu'un parler de la déchéance de la vieillesse : la personne racontait que sa mère disait : "C'est ça ou mourir jeune". Ça me revient, c'est le marin sus-cité qui disait ça ; c'est dans l'esprit ce que je clame "récurremment" aux personnes se plaignant à chaque anniversaire, chaque ride, chaque bobo sans handicap trop handicapant : se plaindre qu'on vieillit prouve qu'on est encore là pour le dire, chaque année qu'on fête encore et encore, c'est parce qu'on a la chance immense d'être encore là. J'aime beaucoup, par ailleurs, la phrase d'Erik Satie : "Si vous voulez vivre longtemps, vivez vieux". Cher Erik Satie, mélancolique mais à la facétie tumultueuse !
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Bien que faisant depuis quelques années du théâtre en amatrice, j'en prise cependant assez peu les spectacles de pièces classiques. Il y a quelque temps, je suis ainsi tombée à la télé sur la diffusion de je ne sais plus laquelle, et me suis rapidement ennuyée. Et puis, récemment, rebelote, je retombe sur un truc (un truc ! "Les jeux de l'amour et du hasard") et je regarde, et je regarde, et je regarde ... je suis restée jusqu'à la fin, non seulement sans ennui, mais avec plaisir : révélation des textes ou du jeu des acteurs, de la mise en scène ... ça doit dépendre ... en tout cas je me suis rendu compte avec plaisir que je n'étais pas rétive aux "pièce classiques", ce que je finissais par croire, n'ayant pas beaucoup de souvenirs positifs marquants d'icelles (je sais bien que le mot peut paraître pédant, mais je l'aime bien). Voyons ... "L'illusion comique" de Corneille, vu pendant les années-collège ou lycée dans ma ville natale (Châlons) mais est-ce la pièce ou le contexte qui m'est agréable ? Je ne dis pas ne pas avoir de bons souvenirs de théâtre en tant que spectatrice, et certains même -trop peu hélas- illuminent ma mémoire, mais je me souviens d'un temps où, habitant Nancy, et y ayant un abonnement théâtral, j'avais copieusement abîmé ma montre en y jetant souvent des regards ... le temps n'avançait pas.
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J'aime les fleurs roses. Les fleurs pâles. Les fleurs blanches. J'aime les renoncules. Merci pour ce cadeau.*
(Image du jour, là-bas : celle-ci ; le thème de la semaine est "Music" -parce le site n'est pas en français-)
Jeudi 24 février
Aujourd'hui, elle est noyée dans un centre commercial. Mais dans les années soixante, la maison des Laval était en pleine plaine. Au milieu des champs. Elle eût fait sans doute le bonheur d'un peintre paysagiste. J'ai marché vers elle, nue, pour finalement, avant d'arriver, enfiler rapidement, fluide, une robe à grands motifs jaunes. Ma démarche était déliée ... Dans mon rêve, l'intérieur en était trop classique à mon goût, dans sa déco, mais l'architecture étonnante, comme pleine d'alvéoles ouvertes, de coins, de pièces de tailles différentes ... un bonheur des yeux ... mes songes ! Je me souviens d'un jour où mon frère est rentré de l'école complètement abattu, et où ma mère avait fini par lui faire avouer pourquoi : le fils Laval lui avait mis une torgnole ou un truc du genre. Je revois alors ma lionne de mère en furie lâcher sur le champ serpillère ou binette, courir, enfourcher son vélo et aller engueuler celui qui avait fait du mal à son petit. S'il s'agissait de ses enfants, il ne fallait pas l'emmerder, la petite mère !
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(image tirée d'une pièce passée ; photo J.L.-M)
En apprenant cette année (enfin du théâtre ... ben oui, après avoir relativisé mon amour de lui, j'affirme mon besoin d'en faire !) avec opiniâtreté mais douloureusement (foutue mémoire !) mon rôle de Philaminte dans "Les femmes savantes", je découvre, lente à la détente et sans doute candide à jamais, le double sens d'un extrait, celui où la maîtresse de maison s'extasie devant le "poéteur" qui la visite régulièrement :
"Ah ! mettons-nous ici pour écouter à l'aise
Ces vers que mot à mot il est besoin qu'on pèse"
...
"Ce sont charmes pour moi que ce qui part de vous"
...
"Ne faites point languir de si pressants désirs"
...
"À notre impatience offrez votre épigramme"
Quel vaste défi que de monter ça en quatre mois ... mais l'enthousiasme soulève des montagnes, paraît ! Vive les sommets !(image tirée d'une pièce passée ; photo J.L.-M)
*(Image du jour, là-bas : celle-ci)
Vendredi 25 février
Ce matin ma voix est un peu (un peu, faut pas exagérer non plus) fêlée : hormis les rires intempestifs d'hier soir à l'atelier théâtre -nous étions tous surexcités et de bonne humeur, réflexe de défense ?- il m'a été demandé de tout exagérer, ma gestuelle, les sons aigus que je sortais ! La Philaminte qu'on me réclame va plonger, au moins à certains moments, dans l'hystérie. Et quand je me pâme avec force et rapidité sur le futur canapé, je suis dangereuse ... deuxième fois déjà, en des circonstances différentes (et théâtrales) que je malmène la pauvre Kat, en la jetant presque sur un mur la dernière fois, et en m'écrasant impétueusement sur elle pendant qu'on glousse devant Trissotin ! Moi qui puis être ... la douceur même ...
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Rendez-vous impromptu et chaleureux avec Kat dans le froid du café d'en bas. Légèreté et amitié. D'ici -mais pour combien de temps ?- l'Ukraine paraît si loin ... Pensées. Tristes. Tyrannisme de l'infinie vanité de certains "humains".
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(Image du jour, là-bas : celle-ci)
Samedi 26 février
Me suis fait (en songe) tatouer un mot en allemand sur le bras signifiant "résistance". Déambulations dans un marché qui fermait, atterrissant à un grand repas organisé par le roitelet micron, où je me retrouvais contre mon gré, et où il déposait à la main des framboises sur la chantilly de tartelettes, ce que je trouvais parfaitement dégueulasse.
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Petite aube amère devant la télé, avec l'Ukraine en boucle. Le président Zelensky ne va pas tenter de contrer cet assaut d'un "Londres" quelconque, il reste sur place ; j'avoue que cet amour-là d'un pays fait mon admiration. Même si tout ça est d'une autre vie, j'ai repensé aux semi-origines lointaines de ma mère, dont la mère était née en Ukraine.
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(Image du jour, là-bas : celle-ci)
Dimanche 27 février
Le maire de Kiev a pour prénom Vitali : j'espère que c'est un bon signe. ..."Quelle connerie la guerre !" Alors ce poème triste mais doux :*
(Image du jour, là-bas : celle-ci ; ici comme là-bas, n'hésitez pas à me dire, vos joies et vos tristesses, vos ressentis.
Bonne journée à tous les êtres de bonne volonté).
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Commentaires
" Tombée sur une émission à la télé, où des moins de trente ans, hommes et femmes, affirmaient ne pas vouloir procréer dans un tel monde, allant jusqu'à se faire stériliser ... Je comprends, mais cette assurance de ne pas regretter l'irréversibilité d'un tel acte ! "
Je partage à postériori cette idée et me reproche chaque jour d'avoir mis des petits anges au monde dans l'enfer d'aujourd'hui... Je les comprends donc très bien...
Très bonne journée dominicale
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Dimanche 27 Février 2022 à 14:31
La réponse que j'ai faite au commentaire de babacmoi convient aussi au tien et tu pourras t'y reporter. Les irréductibles sont courageux, ou inconscients, mais on peut peu au désir profond d'enfant. Cela dit, la différence, c'est que ce n'est plus, comme on l'a longtemps fait, une décision qui va souvent de soi d'en avoir. La réflexion est différente.
Merci et bon dimanche !
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La réalité est bien triste, je peux comprendre cette décision mais que dire quand je viens tout juste d'apprendre que ma nièce va devenir maman à presque 40 ans, bébé si attendu!
Bises du jour
Mireille du sablon
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Dimanche 27 Février 2022 à 14:35
Chacun chacune son histoire et tant mieux pour elle si ça lui est si important, mais comme je l'écrivais, avoir un, voire plusieurs enfants aujourd'hui relève à mon avis d'une décision inconsciente, ou courageuse, ou les deux, mais peut-être est-ce trop négatif, peut-être que la jeunesse de demain fera un autre monde (je n'y crois malheureusement -et pourtant j'aimerais bien- un seul instant. Cela dit, un enfant est fait par des jeunes, et je pense que ce sont les gens de mon âge qui peut-être sont les plus pessimistes sur l'avenir du monde, je ne sais pas.
Bises, Mireille, et merci de ton passage.
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Tu dis tellement de choses, la plupart incommentables, mais qui d'une certaine manière réconfortent, car nous ne sommes pas tous des moutons.
Quoique je me demande si je vais continuer à venir lire les chroniques de celle qui rêve d'Eric Zemour. Un cauchemar peut-être ?
Félicitation pour t'être mise au théâtre. Longtemps je n'ai pas pigé que le théâtre se devait d'être "théâtral", je trouvais les situations éxagérées, les tons pas justes. Jusqu'à ce que je comprenne que justement le théâtre ne cherchait pas une ambiance réaliste, conforme au quotidien.
Bonne continuation.
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Dimanche 27 Février 2022 à 14:47
Je ne comprends pas pourquoi la plupart des choses que je dis est "incommentable" et donc si tu veux expliquer, ça éclairera ma lanterne (mais ne te force pas si tu n'en as pas envie).
Les rêves et les cauchemars sont incontrôlables ni explicables, à ce qu'il semble, alors ...
Cela fait des années (cinq ou six, avec une interruption obligatoire dure due au covid où cela bien sûr n'avait plus lieu) que je fais du théâtre amateur. J'y trouve du plaisir et j'essaie par ce moyen de mieux me connaître et d'avoir une ... comment dire, amplitude corporelle plus grande. Et j'ai toujours aimé le travail de groupe. Ce que tu dis est très intéressant ; cela dit, il y a plusieurs écoles sur la façon de jouer, y compris dans la notion de réalisme ou pas : cela dépend, je pense, des pièces jouées, et de qui les met en scène ; ce que nous allons jouer nous, c'est vrai, aura une apparence complètement foutraque, loin du drame et du quotidien banal.
Merci et bon dimanche !
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dans le théâtre j'aime tout, le classique autant que le moderne, même les pièces en patois peuvent me séduire (si il s'agit de mon patois) ... que ce soient des amateurs, ou des pros j'aime me glisser dans leur jeu ...
ferais-je des enfants à ce jour ? j'en doute ... pourtant je suis si fière de ma famille, j'espère seulement qu'ils auront tous assez de caractère pour résister aux risques à venir ...
Quant à tes rêves, n'en faisant pas ou n'en gardant aucun souvenir ... disons qu'ils m'emmènent dans les méandres de tes "délires" ...
amitié .
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Dimanche 27 Février 2022 à 17:56
J'adorerais avoir ta faculté à tout aimer du théâtre, je pense que mes chemins sont plus balisés que les tiens, et que tu as en toi une plus grande ouverture aux choses, aux êtres. À la vie. Je te pressens comme un être foncièrement libre.
Bien qu'elles soient adultes, je suis de plus en plus inquiète du monde de demain pour mes filles. Et même si je les aime et donnerais ma vie pour elles, je ne supposais pas la charge, financière soit, mais surtout psychologique, que cela installait définitivement en nous, en moi en tout cas. Mais on ne peut pas savoir à l'avance comment on vivra la maternité.
Peut-être parlé-je trop de mes rêves-méandres chimériques, mais ces chroniques sont les petits bouts d'icebergs de ma banquise, alors il est logique qu'ils soient visibles ...
Merci. Amitié.
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Le premier "rêve" tient plutôt du cauchemar, l'immonde Z dans ma nuit , impossible à imaginer sans
"Incommentable", je pourrais aujourd'hui reprendre le terme, vu que je n'aime rien tant que lire entre les lignes, gratter un peu, fouiner dans la tête et le cœur, et que ça ne te plaît pas toujours, et que du coup je n'ose plus. D'où la rareté de mes comm depuis quelque temps, vu que je les garde pour moi. Ce qui ne m'empêche pas de profiter du plaisir à lire le fil de tes réflexions
Ce que j'aime le plus dans le théâtre, je crois, c'est son éphémérité (oui je sais mais j'ai bien droit à un petit néologisme de temps en temps, et puis ça veut bien dire ce que ça veut dire, non?). Hormis la persistance de la pièce, tout passe, acteurs, jeu etc, parce que tout n'est que présent. Et présence. Vie. Humanité.
Baiser doux
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Dimanche 27 Février 2022 à 18:09
La réalité du monde dépasse de loin mes cauchemars je trouve ...
J'avais bien compris que tu n'osais plus venir par crainte de dire des choses qui me déplaisent. J'en suis fort marrie car cela pourrait signifier que ma réponse (ça n'a eu lieu qu'une fois) t'a dérangée, gênée ou déplu, aussi. Tu as dit ce que tu pensais, je t'ai répondu, la page était aussitôt tournée sais-tu ... Je ne suis pas en sucre, et la parole ici doit être libre, alors tu peux garder pour toi ce que tu m'aurais dit avant, mais c'est dommage ; et si si tu veux à nouveau réagir avec tes grattages et tes fouinages, je trouverais normal que tu le fasses ... et si ça me fait réagir moi d'une façon qui t'étonne, est-ce dérangeant ? Je le répète, pour moi, non ; ose !
C'est bien l'éphémère (l'éphémère mérité) ... multiplié d'ailleurs, puisqu'une même pièce, jouée plusieurs fois, n'est jamais semblable. Les atmosphères sont différentes puisque les gens qui jouent ne sont pas forcément toujours dans le même état d'esprit et de cœur. Les trois substantifs que tu utilises résument bien la chose ...
Baiser doux itou.
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Quelle époque que celle où je vois interpréter des pièces anciennes en mode cubisme, où je te lis concernant ces femmes qui ne veulent plus procréer, avec en face, l' Ivg permise jusqu'à 14 semaines, la pma la gpa !!
Une époque où on s' étonne de la réaction face à des années de provocations américaines, et tant de matamores qui ne se rendent pas compte qu'ils risquent de faire d' un conflit local, un conflit mondial !
Pauvre cerveau marqué subliminalement, qui tente de nous délivrer des messages !
Mais honni soit qui Mali pense, le soleil est là qui nous annonce le printemps
passe une bonne semaine
Amitié
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Lundi 28 Février 2022 à 23:59
J'ai presque souri devant le schtroumpf grognon ... pardon ... mais bon, je grogne beaucoup aussi, je l'avoue. Concernant le théâtre, je n'ai pas d'a priori (et pas vu -ni joué- assez de pièces) pour avoir un avis tranché : tout est possible et son contraire. La politique, les conflits, le pouvoir ... c'est la Terre qui aura le dernier mot, nous sommes une fin de race de toute façon ... et tout ça est épuisant pour notre pauvre cerveau qui ensuite mouline et fait des drôles de trucs pendant la nuit.
Quant à l'avortement, un, le problème est pris une fois encore à l'envers puisque j'ai cru comprendre que c'était à cause du dysfonctionnement hospitalier (manque de possibilité en temps et en heure) que le délai avait été allongé, deux, je n'ai jamais vraiment compris comment on en était réduites à ça (qui n'est pas une partie de plaisir) quand ça fait des dizaines d'années que nous avons accès à la contraception : c'est pour moi un mystère ! Sinon, tout va très bien madame la marquise, et comme dirait l'autre "vivons heureux en attendant la mort ..." Merci. Bonne nuit.
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11kwarkitoLundi 28 Février 2022 à 11:48bonjour vous avez laissé un commentaire aujourd'hui sur ma publication du jour où vous demandiez pourquoi les commentaires sont en anglais. C'est que j'ai beaucoup de correspondants étrangers, qui vraisemblablement ne réagissent qu'aux images ou alors utilisent le traducteur de google. Sinon vous avez la chance de vous souvenir de vos rêves qui témoignent d'une riche vie intérieure
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Mardi 1er Mars 2022 à 00:04
C'est précisément le fait que vous ayez beaucoup de correspondants étrangers qui m'étonnaient, eu regard au fait qu'il y en avait peu de français, sur un blog assez bavard, plus qu'imagé (de ce que j'en ai regardé).
Je suis bien aise (ce n'est pas ironique) d'apprendre que j'ai une vie intérieure riche, sortant très peu ! ;-)
Merci en tout cas d'être passé chez moi.
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Les trentenaires ne veulent plus procréer. C'est terrible d'entendre cela. mais dans le même temps j'ai gravé dans ma mémoire ces images trop dures de ces mères apeurées serrant dans leurs bras leurs bébés ou leur jeunes enfants dans les couloirs encombrés du métro de Kiev.Quel avenir aussi bien pour eux que pour leur descendance ?
Ce ne sont plus des rêves c'est la réalité. Et effectivement elle est bien triste
Bon dimanche
On peut les comprendre, c'est vrai. Peut-être, avant la contraception, bien des gens en difficulté profonde auraient aimé avoir pas ou moins d'enfants, sans le pouvoir. Aujourd'hui l'escalade démographique -sauf des Européens- est un problème énorme à plusieurs égards, mais surtout celui d'une planète qui ne grossira pas et qu'on abîme de plus en plus, et de plus en plus vite. Elle, elle s'en sortira, nous, probablement que non. Pour l'instant, mes descendants non plus ne vivront pas ça, car à ce jour aucune de mes deux filles de plus de trente ans n'ont d'enfant.
Merci. Bon dimanche !