• éKlats 47/52 - 2/2

     

    éKlats 47/52 - 2/2

     

        Le peu de neige a déjà fondu, et je devine, derrière ma fenêtre, le son clong des gouttes qui tombent de l'étage supérieur sur ma terrasse en lourdes fleurs floconneuses. Ça fond et j'imagine les enfants déçus de ne pas pouvoir faire de bonshommes de neige comme ceux de notre enfance. En quelques heures, la sécheresse des trottoirs aura retrouvé sa souveraineté, peut-être même éclairée par un soleil froid mais d'une vive lumière.

     

    éKlats 47/52 - 2/2

    (détail superfétatoire mais rigolo, j'ai pris cette photo au moment précis où traversait JP, voisin de palier)

     

        Tombant (à la télé je tombe toujours sur quelque chose, je ne regarde que les programmes de soirée) au beau milieu d'une émission sur Molière à laquelle fait allusion, faisant jouer ses comédiens, une prof de théâtre, je suis immédiatement aimantée par sa présence et sa façon de faire. Ah mais ce visage, je le connais ... mais ne le reconnais point ! Comme souvent, son nom n'apparait pas en surimpression et je ne parviens pas à dénicher quel est le contenu de ce programme "ICI Île-de-France" et le pedigree de cette femme ! Je m'impatiente, vous savez, comme quand on a un mot sur le bout de la langue (et qu'il y reste) ! Comment je parviens à dénicher la tronchette de la nénette sur le Net (rime pauvre) point je ne me souviens !! ... néanmoins, bon sang mais c'est bien sûr ! ... il s'agit de la mère de Guenièvre dans "Kaamelott", alias la mère d'Alexandre Astier dans la vie réelle, alias Joëlle Sévilla (le talent serait-il héréditaire ?) ! Quelle intelligence, quelle culture vivante, quelle force. Quel charisme ! Je l'ai trouvée, tout simplement, géniale !

     

    éKlats 47/52 - 2/2

     

    éKlats 47/52 - 2/2

     

        Le hasard voulait que ce même jour j'aille voir jouer une pièce de théâtre où figurait une ancienne collègue (de théâtre) jouant et participant à la mise en scène de Du vent dans les branches de sassafras. Hé ben, elle en a fait du chemin la petite Julie ! Complètement dans le truc, bourrée de talent, je comprends qu'elle ait abandonné la proie pour l'ombre -la passion, on ne peut rien contre- et délaissé la sérieuse et utile profession de prothésiste (jambes) pour se jeter à corps perdu dans un métier qu'on ne fait jamais en espérant gagner des sous ! Mais où j'espère qu'elle se réalisera avec reconnaissance. Il en est qui choisissent vite leur destin.

     

    éKlats 47/52 - 2/2

    « éKlats 47/52 - 1/2

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :