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éKlats 39/52 - 1/2
Les vacances ont été raccourcies, Thomas, cousin des filles, est, même s'il allait mal, mort subitement et nous voulions bien sûr assister son fils et sa mère dans ce moment si douloureux pour eux.
Nous sommes rentrés sous une pluie battant sans cesse, ralentis considérablement en plus par les connards qui ne savent pas conduire et construisent des goulots d'étranglement fermés à la vue du moindre plot, embouteillant notre trajet pendant une heure ! Les essuie-glace ne suffisaient pas à la tâche, nous étions dans un bateau sous la tempête, presque dans un sous-marin. Dans la nuit, même, tant nous avions perdu de temps. Le ciel sanglotait à gros bouillons diaboliques. Enfer des tensions, de l'attention. Pauvre conducteur épuisé à l'arrivée !
On voudrait croire ou l'on croit, c'est selon, que la mort n'est qu'un passage, un pont, de la vie à un ailleurs, qu'on change seulement de rive : si ce pouvait être vrai ...
(© photo, l'Oeil du Krop, viaduc de Garabit, septembre 2024)
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Commentaires
2patrickJeudi 26 Septembre à 10:12donner son corps à la science est mon choix histoire de continuer à être utile un petit temps encore ... le plus dur n'est pas le mort mais tous ceux qui l'ont aimé et qui auront à souffrir de l'absence ... là, ce sont les souvenirs qui rendront le "mort" utile pour longtemps ...
je compatis
amitié .
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Jeudi 26 Septembre à 11:22
Merci.
Donner son corps à la science ? Généreuse idée (pas de conditions ?) ... j'étais donneuse d'organes mais j'ai atteint la date de péremption depuis un moment ... -
Vendredi 27 Septembre à 10:47
Il suffit de prendre contact avec l'université de ton coin et qui bien sûr possède une section médicale, ils te font parvenir leur "mode d'emploi" en Belgique c'est très simple mais cela doit être fait de ton vivant un contrat en bonne et due forme est alors établi
pour le corps de Philippe tout s'est passé sans problème, le mien suivra en temps venu !
amitié .
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Vendredi 27 Septembre à 11:11
Merci pour les précisions.
Amitié.
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On ne devrait jamais partir avant ses parents, ce n'est pas dans l'ordre des choses ...
Se dire qu'il n'a pas souffert et que là où il est (?) ses démons ont fini de le hanter... Reste l'absence...
Un retour avec une météo pluvieuse comme les yeux de ceux qui le pleurent ...Une belle photo du viaduc au dessus de la Truyère sous les éléments déchainés !
Bonne journée.
Bises.-
Jeudi 26 Septembre à 11:23
Merci à toi. Pour tout ce que tu dis ...
Bonne journée.
Bises.
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5AniLouveJeudi 26 Septembre à 13:32https://zalandeau.blogspot.com/2024/09/viaduc-de-garabit.html
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Samedi 28 Septembre à 12:18
Merci pour ce lien !
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« Si ça pouvait être vrai… »
Ça dépend essentiellement de nous de choisir ce à quoi nous croyons au sujet de la mort. Parce que concernant celle-ci il y a des centaines de théories, de croyances, de certitudes et de doutes…
Alors je me permets de dire ce que je crois par expérience : la vie existe en nous et la présence de nos morts se manifeste tout au fond de nous-mêmes d'une manière singulière et personnelle. Ça ne se discute pas. Ça se constate éventuellement ça se partage dans un échange intime. C'est bien au-delà d'un contact corporel qui n'existera plus.
Et quoi qu'il en soit je compatis aux douleurs du départ et de l'absence de présence palpable.-
Samedi 28 Septembre à 12:20
Merci pour cet avis. Disons qu'on ne choisit pas de croire ou pas en ceci ou cela. Mais on voudrait croire vraiment (moi en tout cas) en certaines choses, ce serait, disons rassurant.
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Dimanche 29 Septembre à 13:30
Mais, chère Nikole, « croire vraiment », c'est un choix que l'on pose. Chez les chrétiens ça s'appelle « la foi » par exemple le chrétien dit : « je crois que Jésus est vraiment ressuscité ». Un dogme de foi choisi et affirmé par l'adhésion au christianisme. Cela rassure le chrétien puisqu'il sera concerné personnellement par la résurrection des morts à la fin des temps. D'où d'ailleurs l'expression « c'est la foi qui sauve ».
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Dimanche 29 Septembre à 13:59
Certes, mais il faut pour ça que la grâce descende sur soi ... ça ne se décide pas, la foi ...
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Nos disparus laissent en nous un vide que l'on comble par leurs mémoires, qui devient aussi la nôtre. J'aime assez l'idée d'aller sur une autre rive, mais au contraire de ta photo, il n'y a pas de pont ni de viaduc. Il n'y a pas de retour possible. Enfin, je ne connais personne qui ne soit revenu.
Pour finir, une citation que j'aime beaucoup :
Ce que les morts laissent aux vivants, c'est certes un chagrin inconsolable, mais aussi un surcroît de devoir de vivre, d'accomplir la part de vie dont les morts ont dû, apparemment, se séparer, mais qui reste intact. François Cheng
Je compatis à ta douleur.
Et enfin, le viaduc de Garabit, c'est à deux pas de chez moi. Enfin, de là où je suis né.
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Samedi 28 Septembre à 22:57
Merci beaucoup pour ce commentaire, et la citation.
Peut-être parlerai-je un peu encore de Garabit, de la soirée difficile que nous y passâmes, la veille de cette photo (si ça me prend, je suis de plus en plus paresseuse pour raconter ;-) ...)
Euh ... à deux pas, ça veut dire où ?
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A deux pas... enfin un peu plus. A une vingtaine de kilomètres au nord. Il y a une petite route qui descend de la margeride et qui serpente entre les piles. Je l'ai souvent emprunté à moto, pour faire découvrir le point de vue époustouflant. Je crois que plus grand monde n'y passe, et ça me donne envie d'y aller un jour, quand j'aurai le temps et la motivation. Ou pour simplement raviver quelques souvenirs.
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Dimanche 29 Septembre à 08:24
Merci pour ce souvenir. (Entre les "piles" ? ... Et il y a un nom à ce lieu ? ... pardon pour ma curiosité renouvelée ...)
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Il va falloir que tu utilises maps ou google heart. En venant de Ruynes en margeride, tu suis la D13 direction Garabit. Au hameau de Beauregard, tu va commencer à te faire une idée du panorama qui va s'ouvrir à toi. tu suis la route en vue satellite, ensuite tu te poses dans le premier grand virage où le paysage s'impose. Tu avances en faisant défiler jusqu'à passer sous le viaduc. la route est étroite et sinueuse. Pas beaucoup d'endroit pour garer une voiture ; en moto c'est top. Via google maps, c’a devrait aller.
Bonne visite virtuelle
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Dimanche 29 Septembre à 18:25
Merci beaucoup !! Vu !
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La foi, quelle qu'elle soit, religieuse, "païenne", qu'elle se traduise en survivance de l'âme, en passage dans une autre dimension, en réincarnation, en souvenir intime etc, c'est toujours et avant tout un réconfort pour les vivants. Nous voyons tous, depuis que le monde est monde et peuplé d'êtres humains, des gens qui meurent et nous savons tous que nous allons mourir. Pour supporter cette évidence le mieux possible, la plupart d'entre nous se réfugient dans une foi, qui ne nécessite pas forcément une pratique religieuse. C'est une aide, une béquille, une consolation. Surtout quand c'est une mort injuste, trop tôt, trop vite...
"Le ciel sanglotait à gros bouillons diaboliques" Tu as de ces phrases fulgurantes !
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Lundi 30 Septembre à 18:41
Oui, c'est une aide. J'aimerais croire ...
Merci pour ton compliment (tu sais quoi ? le mot fulgurance est un de mes mots préférés ;-) ...)
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La mort est triste, le plus souvent, mais surtout pour ceux qui restent !
Je pense de mon côté que l'âme, l' esprit, dont on ne peut nier l' existence, bien qu'immatérielle, est immortelle !
un lien que j' avais mis de côté !
Passe une bonne journée
Amitié
https://www.letribunaldunet.fr/sante/scientifiques-revelent-existence-troisieme-etat-apres-vie-mort-decouverte-incroyable.html?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_source_platform=mailpoet&utm_campaign=newsletter-matin
Mon ressenti sur l'après varie selon les jours et mon état du moment : j'adorerais ne pas douter, jamais.
Le plus difficile pour moi, durant ces obsèques, c'était cet enfermement au fond d'un trou (comme si un mort pouvait encore souffrir de claustrophobie !) Même si je dois partir en cendres, je crains malgré moi cette transition dans une boîte !
Merci pour cet article.
Bonne journée.
Amitié.