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KroniK 58 (2023-semaine3)
Lundi 16 janvier 2023La vie est faite de détails qu'on a bien tort de prendre à la légère ; comme les secondes qui peuplent notre existence et qui en se succédant forgent les dizaines et les dizaines d'années qui finissent pas laisser la place au néant ou à un autre vie, comme il m'est plus confortable à présent de le croire, chaque chose que l'on fait est importante, j'en suis de plus en plus persuadée. Ce sont des fils qui se combinent comme en un métier à tisser.
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Ce matin il pleuvait crachouille crachin, et le vent me décoiffait, comme le vent marin dans les cheveux longs de la fille sur le bateau. Dans le film. "Conte d'été". Hier soir je me suis forcée, histoire d'avoir un avis, à enquiller sur les Tuche. Je n'ai pas tenu deux minutes. C'est quoi ce truc ?! Bref, je me suis retrouvée devant arte replay, comme souvent. Pour découvrir qu'il repassait les "Contes des quatre saisons". Les films d'avant le numérique semblent de la science-fiction à l'envers. La vie était si différente ? Foutreciel ! Ces petites villes calmes où personne ne se bat avec un couteau, où l'on ne voit jamais une fesse ou un sein. C'est peut-être ça qui me repose. Parce que d'un autre côté, Rohmer, je ne sais plus ce que j'en pense. Ces dialogues, analyses interminables, ces êtres presque plus de tête que de corps, dont on a l'impression que la passion est absente, m'agacent parfois mais me fascinent toujours. Et je regarderai les quatre saisons. Cinéma intello ? Au moins la lenteur de la vie vécue de chaque minute, sans l'ennui. L'été. Leurs balades marines et venteuses à Dinard, Saint-Malo. La mer. Le vent.
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Il ne faut pas attendre pour ne pas se faire piéger par l'attente. Je me suis perdue. J'étais en retard au Pilates, je n'ai pas fait cette photo abstraite d'une peinture éclatée sur le trottoir qui ressemblait à du sang d'un rouge fier et flamboyant. Comme celui des héros. En rentrant, j'ai fait le même chemin, pas dans mes pas jusqu'à ma porte, sans retrouver la photo, troublée par cette disparition. Ou mon aveuglement. Ma faculté à ne pas voir certains signes. Mon impossibilité à décrypter le sens des petits cailloux de la quête.
Mardi 17 janvier
Levée avant 8 heures pour être habillée quand le vérificateur-d'appareils-à-ventilation passerait, j'ai senti grandir mon agacement, puis ma colère, quand ce c...... ne s'est pas présenté. Qu'il ne vienne pas, je m'en fous, mais alors qu'il NE DISE PAS QU'IL VIENDRA ! J'ai horreur de ces situations d'attente floue, où je ne sais pas quoi faire "tranquillement". Du coup, je me suis mise devant le quatrième conte, celui d'hiver, que j'avais déjà vu, mais dont je ne me rappelais pratiquement rien, sinon une partie du dénouement.
Ri en écoutant cette réplique : "Tu n'auras jamais assez de livres pour remplir les étagères", complète inversion de chez moi, où je n'ai jamais assez d'étagères pour mes livres !
Retenu aussi cette phrase dans la bouche de la protagoniste : "Vivre avec l'espoir c'est une vie qui en vaut bien d'autres" ...
Toujours, ces films, sur le libre-arbitre, et "son hasard" !*
Vous vous souvenez de cette réclame pour un service public ?
Ce jour, je reçois ça :
Dix jours pour qu'une simple lettre fasse Paris-Troyes ! S'il est quelque chose à faire bouger à la Poste, c'est bien le Q !
Mercredi 18 janvier
Dans quelle fiction était-ce, je ne sais plus, mais un personnage disait d'un autre qu'il n'écrirait jamais, car il commençait plusieurs livres à la fois dont il ne venait jamais à bout. Outre les quelques saillies verbales spontanées de temps en temps au quotidien : "Tu devrais la noter, celle-là ! Moi : mais non" ... gêne ou flemme ? ... ça me rappelle Irina tiens, dans "Les trois sœurs" : " Vraiment, tout cela mérite d'être noté" ... ou cette injonction de Ben-artiste-auto-promu (tout est art, rien n'est art) sur une mienne trousse à crayons égarée ( "Il faut tout écrire"), outre -disais-je, avant de digresser comme d'hab, analogie analogie mon beau souci- je ne note pas "non plus" des pensées qui me traversent, intéressantes ou non mais qui comptent pour moi, et que je laisse sans cesse s'échapper. Il faudrait que je me balade constamment avec un carnet autour de mon cou comme Holly Hunter dans "La leçon de piano" ou munie d'un enregistreur à qui je m'adresserais souvent ... après tout tant de gens le font avec un téléphone, de parler comme au vent qui va ... Le plus souvent, ce sont des idées de livre ou d'histoire qui m'assaillent et s'éloignent à jamais. Des débuts bien arrêtés. Vite effacés. Je serai(s?) donc toujours une passante de "l'éphémère oublié" ? Il faut un jour, peut-être, se résigner à accepter ses limites ; on accepte bien celle de la vie. Laisser des traces : légitime ou vaniteux et profondément inutile ? Et ce matin, délaissant l'ordi, je me suis ruée sur une feuille de papier pour jeter un plan de nouvelles potentielles ... on verra ... ou pas.
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En cherchant une photo (sans la trouver) dans mes tiroirs virtuels, j'en ai redécouvert une autre (que je pensais avoir effacée par mégarde, et cela m'affligeait) : un moment de pur bonheur que de retrouver quelque chose -fût-ce une photo- qu'on pensait perdu ; vous trouvez que je me satisfais de peu ? Je prétends moi que, vu où l'on en est dans ce monde, le bonheur est dans chaque détail qui nous apporte du plaisir ! Et la voici, cette photo :
(Une variante là-bas)
Jeudi 19 janvier
Toute candide que je sois, pourquoi, "en préalable" en tout cas, concernant les retraites, ne pas parler de trimestres cotisés plutôt que d'âge ? L'âge, en soi, ne signifie pas grand-chose, eu égard aux autres éléments contextuels. En France, ça chauffe, et ça risque de chauffer dans bien des domaines. En l'occurrence, je me sens "privilégiée", même si je suis partie en retraite à 66 ans et demi, car grâce à de multiples petits bouts de métiers (vacances, remplacements, vacations) faits avant d'être fonctionnaire "en place", je me suis retrouvée à ma grande surprise avec pratiquement le même apport financier mensuel. C'est loin d'être le cas de la majorité des autres gens. Et il y en a que je plains sincèrement, d'autant que l'argent, à la retraite et avant, ne va pas forcément à celles et ceux qui travaillent énormément et, ou, dans des conditions difficiles : il s'en faut de beaucoup.
Vendredi 20 janvier
Une tristesse un peu disproportionnée au fait m'a envahie soudainement quand j'ai appris ce matin la mort de David Crosby (j'en ai parlé dans un billet posté avant cette chronique). C'est habituel chez moi d'accuser le coup quand des bornes de ma vie s'écroulent. Ce groupe en est un, en fut un, qui m'a toujours accompagnée, que j'ai vu plusieurs fois en concert, et dont j'ai des souvenirs émouvants. C'est peut-être un peu fort, de parler de bornes(-repères) à propos de musique, mais la musique, pour beaucoup d'entre nous, a une importance essentielle, peut-être démesurée, peut-être plus quand on est ado ou jeune adulte, et même en vivant fort dans le présent, on est constitué de ce passé d'ancrage, c'est en tout cas comme ça pour moi, et on l'aura compris : mon passé est toujours en moi d'une immense présence.
J'ai trouvé cette image, que je vous montre car je la trouve belle ; elle a été œuvrée par Joan Baez :
Dimanche 22 janvier
La nuit a été houleuse. Le sommeil qui ne vient pas avec des pensées inquiètes qui rôdent. Des douleurs digestives qui se baladent et récurrent depuis quelque temps. Et les rêves, du coup, ont été étranges, dérangeants. Je n'ose pas regarder Internet de peur de me faire des films, ou pas. Demain ma toubibe sera assaillie de questions sur mes organes en sensibilité douteuse.
Partage médical autre, car peut-être avez-vous vécu la même expérience corporelle que moi et je suis curieuse de vos remarques : hypercholestérolée génétique, j'ai expérimenté par deux fois le sevrage des statines. Cette fois, j'ai essayé, à la place, trois mois de levure rouge de riz, et ça ne m'a pas empêchée de dépasser la maximale "autorisée", même si elle me semble un peu moins élevée que la première tentative sans levure (mais pour cela il faudrait que je puisse comparer avec d'autres résultats que j'ai bien évidemment égarés). Qu'en est-il de vos expériences, si vous les avez vécues et les vivez encore ? Je sais bien que chaque cas est unique, votre avis m'intéresse ... et quels sont vos trucs, vos grigris, vos roseroses, pour bouter les maladies hors de votre corps ?*
Cette journée est décidément à marquer d'une pierre noire : alors que son œil droit n'a retrouvé que quatre-vingts pour cent de ses fonctions, il LUI arrive la même chose à son œil gauche en pire : toile d'araignée et semi-ténèbres en masse ; je suis anéantie par mon impuissance et ma tristesse. Il faut bien sûr positiver, se dire que ce n'est pas vital, qu'en principe ça se résorbe, mais avec le temps qu'il faut et la compensation plus que moyenne avec l'autre œil, difficile pour LUI de garder le moral. Il le faut pourtant, de toutes nos forces conjuguées !
Ça va être long et difficile mais il faut prendre patience : il est des épreuves où le temps est un allié.
Il y a quelques jours nous avons mis sur un mur du salon une photo faite par chacun de nous deux, et dont la teneur me semble aujourd'hui bien symbolique : la mienne montre quatre regards abîmés en des affiches lacérées, "déclins" d'œil, la sienne un petit matin en Baie de Somme s'éveillant en des couleurs flamboyantes de renouveau. Comme dans cette si belle image, puisse bientôt ton regard à TOI renaître ainsi dans toute sa lumineuse clarté : cela s'appellerait l'aurore.
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Commentaires
D'un côté, on parle de l' horloger de l' univers, dont les créations émerveillent de l' autre des extinctions et des tempêtes qui s' y développent sans mettre l' ensemble en péril !
Si on veut raisonner positif, on peut se dire que les folies humaines n' affecteront pas l' ensemble.
C' est un peu moins vrai pour la " merveilleuse " machine qu' est le corps humain, sauf que c' est beaucoup moins drôle quand nous subissons ses dérapages !
Bonne journée
Amitié
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Lundi 23 Janvier 2023 à 10:17
Grand merci pour ton commentaire.
Je te souhaite une bonne journée.
Amitié.
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3patrickLundi 23 Janvier 2023 à 15:32Ce n'est pas vraiment une histoire simple que ces histoires de retraite....mais , ce n'est pourtant pas nouveau , et a l'occasion d'une précédente réforme, j'ai pris 4 trimestres devant avoir été cotisés, pour partir à un âge superieur à celui prévu au départ : 60 au lieu de 55. Tu me diras , bosser jusque 60 ans ( en 2016, comme quoi ce n'est pas nouveau ) c'est pas le Diable , et ça ne m'a pas semblé être insurmontable . Mais comme Tu le dis fort justement, c'est le nombre de trimestres cotisés qui comptent. Et rien ne m'irrite plus que l'étonnement ou la colère en regard de ces carrières soit -disant hachées ( je ne parle pas du chômage , où je crois bien qu'on cotise ) pendant lesquelles on a arrêté de travailler, donc de cotiser , ou de ces périodes de temps partiel, où bien évidemment on cotise moins ( par définition) qu'a temps plein. je m'étonne ( encore que ... ) que ce soit une découverte pour beaucoup, au moment de faire les comptes. Prendre une année sabbatique (0 trimestre cotisé ) , ou travailler a temps partiel ( cotisation au prorata ) demeure un choix personnel qu'il faut assumer , un jour ou l'autre. L’attente insupportable que TOUT vienne d'ailleurs , d'en haut de gauche , de droite ( plus rarement ) démontre totalement le niveau de déresponsabilisation qui règne . Cela va nous mener aux retraites financées par des Fonds de Pension : tu t'y prends assez tôt et tu cotise toujours quoique tu fasses , et tu as une retraire , sinon : nada.
cela dit 64 ans , c'est long. surtout aujourd'hui.
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Lundi 23 Janvier 2023 à 16:13
Je n'ai rien à ajouter, comme souvent.
Merci pour ce commentaire ciblé sur LA question de ces jours.
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Contrairement, je pense que nos actes post-professionnels sont insignifiants, sans importance pour la plupart... Mais nous y attachons une grande importance, histoire de nous raccrocher à quelque chose... de ne pas couler devant la médiocre condition qui fait de nous des êtres en sursis avant le grand vortex...
Très bonne journée quand même...
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Lundi 23 Janvier 2023 à 16:17
Parle pour toi, je me sens bien mieux (bon, sauf le corps bien sûr, encore que ... pas sûr pour la tête) aujourd'hui que pendant que je travaillais, surtout à Cergy (à part les cours, où je me sentais utile -un peu-). Et justement, puisque nous sommes des êtres en sursis, autant le vivre, ce sursis, que je suis loin de trouver médiocre, mais riche. Bon, je l'ai déjà dit, je me sens privilégiée dans bien des aspects.
Très bonne journée quand même !
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Pour la retraite, tout est affaire d'impression : La durée à travailler (44 ans) est moins impressionnante qu'un âge limite de 64 ans... Et pourtant pour ceux qui commencent à vingt ans, c'est kiff kiff bourricot... Et pour ceux qui commencent à 30 ans comme les chirurgiens... finir à 74 ans est totalement impensable...
Mais voila ! la cervelle du vulgaris pekinus (pékin moyen) ne voit que la grandeur des chiffres et non le calcul...
Le vulgaris pekinus ne regarde pas la lune, mais le doigt...
Ceci dit, beaucoup plus de gens que maintenant se retrouveront avec des carrières tronquées, sans chômage, sans aucun revenu pendant plus de temps et avec des retraites encore plus tronquées que maintenant...
Sans mesures drastiques sur l'emploi des sexagénaires, la réforme sera de la MERDE !!!
Très bonne soirée... sans cauchemar sur les retraites...
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Lundi 23 Janvier 2023 à 16:19
Moi je dis le vulgum pecus ...:-)
Je crois qu'on a trop souvent tendance à regarderle doigt plutôt que la lune, tous autant que nous sommes.
Et si je dois faire des cauchemars, ce sera à propos de l'avenir et la vieillesse de mes filles ... pour le reste, désolée mais c'est derrière moi, et ça fait un moment que si je râle beaucoup, je n'ai plus l'âme combattante.
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Je prends de plus de statine depuis longtemps. Elles ont bousillé les muscles de mes jambes. Je peux plus faire de footing. Je prens maintenant des produits naturels. Avoir du cholestérol n'est pas dramatique car ilest nécessaire au fonctionnement de l'oranisme( dixit mon médecin!)
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Lundi 23 Janvier 2023 à 17:33
D'où il sort ce médecin ?... Il a eu son diplôme dans une pochettum surprisum ???
Le Cholestérol doit être compris entre certaines limites et équilibré entre le bon et le mauvais...
Très bonne journée à vous
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Lundi 23 Janvier 2023 à 17:52
À Daniel et zalandeau, cette réponse commune :
Il y a deux écoles en matière de cholestérol, je crois bien. Et sur les deux médocs que je prenais, vu que mon rapport entre mauvais et bon cholestérol reste lui dans la fourchette, sans les statines, elle m'en supprime un, et elle est d'accord pour que de temps en temps je reste sevrée 3 mois (alors qu'avant elle ne voulait pas entendre parler de ça !). Je pense que comme pour beaucoup de choses, il faut agir au cas par cas.
Je veux bien essayer d'autres produits naturels que la levure, mais lesquels ?
On fait au mieux, et les médecins aussi : eux aussi prescrivent en fonction de leurs convictions, de leur évolution et de ce qu'on leur a appris ; et nous on doit naviguer au milieu de tout ça.
Je vous souhaite une bonne fin de journée à tous deux.
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Je viens de lire tes derniers posts sur ce site je ne peux pas t'apporter mon témoignage concernant l'Hypercholestérolémie car je n'en souffre pas, je prends un traitement depuis de nombreuses années à cause d'un taux trop élevé de mauvais cholestérol. J'espère que ton médecin aura pu t'apporter toutes les réponses aux questions que tu te posais et qui t'inquiétaient et t'apporter aussi une solution !
Par contre je vis (un peu comme toi) depuis vendredi après-midi, après avoir pris connaissance du compte rendu de l'IRM cérébrale que je venais de passer, des moments très difficiles qui m'empêchent aussi de dormir. Contrairement à toi je suis aller voir sur Internet (tu sais combien je suis curieuse) et je n'aurais pas dû c'est sûr car je flippe encore plus ! J'ai eu mon médecin au téléphone vendredi soir qui m'a complètement affolée et j'ai rv demain après-midi avec elle pour entamer des examens neurologiques !
Voici ce qu'il en est :
"-Discrète atrophie cortico-sous-corticale diffuse
- Présence de quelques hypersignaux spécifiques au niveau de la substance blanche profonde périventriculaire sur la séquence flair.
- Calcifications des noyaux gris centraux compatibles avec une maladie de Fahr"
Autrement dit rien de très bon !!! En bref la maladie de Fahr est une maladie très rare. Les symptômes de la maladie de Fahr sont variés. Ils peuvent prendre la forme de troubles psychiatriques, cognitifs et neurologiques. Les troubles sont d'installation progressive. Voici un lien pour plus de détail : https://parkinson.ooreka.fr/astuce/voir/724365/maladie-de-fahr
Donc , j'essaie de ne pas le montrer à mes enfants ainsi qu'à mon compagnon mais je suis terrorisée même si j'essaie de me rassurer en me disant que je n'ai absolument aucun symptômes de cette maladie pour l'instant et que j'ai un cerveau d'une femme de 71 ans et que c'est normal qu'il ne soit plus tout neuf !!!
Demain je passe un test PCR en prévision de mon opération du genou jeudi prochain.... je ne suis pas dans la meilleure condition psychique pour affronter cette opération je te l'avoue ! J'essaie de prendre sur moi de toutes façons je n'ai pas le choix !
Désolée de t'embêter avec mes soucis, mais ton post m'a touchée et émue (j'ai cru comprendre que ton compagnon avait lui aussi des soucis avec ses yeux) et du fait que je garde tout pour moi pour ne pas inquiéter mes proches j'avais besoin de le dire à quelqu'un et dommage pour toi.... je t'ai choisie !!! :-)
J'ai hâte autant que je redoute mon rv de demain avec mon médecin !!!
Il se fait tard... je vais regarder un peu la télé en espérant que cela m'endorme !!!
Je te souhaite une bonne nui et j'espère que tu ne m'en voudras pas de t'importuner avec mes soucis.
Bisous inquiets
Tu ne m'as pas du tout importunée et tu as eu raison de t'épancher, ça peut faire du bien !
De ce que je connais de toi, on peut s'étonner que "quelque chose" ne fonctionne pas : tu sembles si alerte, en particulier du cerveau (des genoux moux, c'est moins grave !) !! On s'inquiète toujours trop au préalable mais j'ai beau jeu de te dire de ne pas trop le faire, moi qui suis une angoissée notoire.
Je suis de tout cœur avec toi. Mais je ne sais pas si c'est bon de ne rien dire à ses proches, ça me semble trop lourd à porter seule, même en m'en ayant parlé à moi. Dire au moins qu'il y a des examens à passer, sans peut-être trop s'étendre sur les potentialités, je ne sais pas.
Courage ma belle ! Je t'embrasse très fort.-
Mardi 24 Janvier 2023 à 19:41
Merci pour ta réponse qui me touche beaucoup. Du coup j'en ai parlé à mes enfants et j'ai bien fait puisque ma fille ainée qui a travaillé au CHU de Bordeaux a pris contact de suite avec son ancien chef de service qui lui va me mettre directement en relation avec un médecin du tripode de Bordeaux, spécialiste de la maladie de Fahr !!! Il doit me contacter rapidement ! Ce qui me rassure c'est qu'il a déjà dit que ce n'était pas alarmant dans la mesure où je n'ai pas de symptômes, qu'il allait me faire passer des examens supplémentaires et qu'on aviserait à ce moment là ! Donc là je me concentre sur mon opération de jeudi.... enfin j'essaie !!!
Je te souhaite une bonne soirée
Je t'embrasse
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Mardi 24 Janvier 2023 à 19:50
Je t'embrasse aussi. Merci et bonne soirée à toi !
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Les ours ont-ils du cholestérol, eux qui passent six mois à dormir et le reste du temps à s’empiffrer pour faire du gras avant l'hiver ? Ont ils aussi des problèmes de corps flottants et de déchirures de rétine ? Il y a bien des ours à lunettes :-)
Je suis bien content d'être parti en retraite à 62 ans 1/4 en ce début d'année (Sarko m'avait déjà rallongé de 2 ans ma date de départ), et pourtant mon travail n'était pas vraiment physique et j'étais, je pense, encore un peu compétent, mais l'évolution des grosses boites où on ne te parle plus que d'OP (Operating Profit, c'est à dire, même pas le chiffre d'affaire, mais le bénéfice net final qui permet aux actions de la boite de grimper et aux fonds de pensions étranger de se gaver sur ton dos), la pression mentale des chefs (de M...) sortis de leurs écoles de marketing et de commerce (avec leurs costards et leurs pompes de luxe), l'absence de reconnaissance du travail fourni et des années d'implication dans la marche de la société, tout cela pousse à n'avoir qu'une seule envie, partir, quitter ce monde du travail (tripalium: instrument de torture) et à accéder au repos et tant pis pour la très grosse baisse (dans le privé) de revenus !
Je te souhaite une bonne journée sans douleur d'aucune sorte.
BisesPS: ta première photo me fait un peu penser à la vision de mon œil gauche ...
Re-PS, j'aime bien la juxtaposition de nos deux photos sur ton mur, puisse l'aube flamboyante se lever un matin.
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Mardi 24 Janvier 2023 à 12:56
Tu ne devrais pas passer trop de temps devant un ordi sais-tu, car je suppose que ça fatigue ce qu'il te reste temporairement de vision, d'autant que tu dois sûrement faire des efforts pour y parvenir.
Je suis cependant contente de te lire dans ce commentaire touchant.
Saine colère contre le travail, qui ne devrait plus être juste le moyen de payer ses factures, mais celui d'exhausser ses compétences et le plaisir qu'on trouve à les concrétiser ... hélas, on en est loin. Mais te voilà libéré de ça, reste plus à faire que quelques petits ajustements corporels ! ;-)♥
Porte-toi bien, prends soin de toi et grand merci.
Et que la journée te soit sereine, le plus possible.
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