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        Le défi photo le plus récent auquel il m'ait été loisible (la préparation prend beaucoup de temps) de participer avait pour sujet le cadre (au sens le plus large qui soit). Voici les douze photos que j'ai proposées au Chasseur d'images, qui n'en ont retenu aucune. Je veux bien l'avis de celles et ceux d'entre vous qui regarderez ces images ; s'il en est une ou plusieurs qui retien(nen)t votre attention positive (euh, négative aussi, si ça vous chante, je n'y vois aucun inconvénient, on avance aussi avec les critiques) vous pouvez me le dire s'il vous plaît ? Je vous en remercie à l'avance.

     

     CLIC ! Et la photo apparaît en plus grande taille !

     

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    1 -  Le lecteur bleu
     

     

     

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    2 - La chimère. Peut-être cette photo, sans doute même, a-t-elle été prise à la volée ; elle a quelques années, mais avec le temps elles passe ma rampe, et me procure encore une émotion étrange : je suppose que c'est à cause de son mystère.

     

     

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     3 - L'alouette. Comme un oiseau qui hésite devant sa cage.

     

     

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    4Strates. Le métropolitain : croisements,  mises en abîme, géométries,  plans et cadres démultipliés.

     

     

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    5 - Le manège. Des tangages et des images ... j'y verrais presque un coin de fête foraine.

     

     

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    6Les cases. Chacun son coin, son chemin, sa solitude, son attente. 

     

     

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     7Les bas-fonds

     

     

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    8Locked. À chaque personne ses enfermements. Je dois avouer que le titre m'est venu en tête en anglais à cause du nom d'un syndrome contenant par ce mot.

     

     

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    9 - Sommeil léger. Il caressait, encore et encore, la tête de son petit garçon assoupi.

     

     

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    10 - Le wagonnet. Comme le rêve perdu de petits trains d'antan, presque enfantins. Ce mot, wagonnet, en plus, me fait irrémédiablement penser à deux choses : une chanson de Jonasz, qui m'est chère, et un poème de Rimbaud, auquel (le poème) je trouve un grand charme ; les voici :

     

     

                                L’hiver, nous irons dans un petit wagon rose
    Avec des coussins bleus.
                                    Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
        Dans chaque coin moelleux.

                                       Tu fermeras l’œil, pour ne point voir, par la glace,
           Grimacer les ombres des soirs,
                        Ces monstruosités hargneuses, populace
               De démons noirs et de loups noirs.

                                                                 Puis tu te sentiras la joue égratignée…
                                                                 Un petit baiser, comme une folle araignée,
                                                                 Te courra par le cou.

                                                                 Et tu me diras "cherche !" en inclinant la tête,
                                                                 Et nous prendrons du temps à trouver cette bête
                                                                 Qui voyage beaucoup ...

     

     

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     11 - Le bus. Il faisait froid. Il faisait pluie. J'imaginais l'haleine tiède et l'attitude compassée des gens qui, derrière les vitres, semblaient enfermés dans l'hiver. Je trouve cette image assez dramatique.

     

     

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    12 - Apocalypse. J'ai décidé de ce titre à cause de l'affiche.  Abîmes métropolitains : qu'est-ce qui se joue du destin au détour de chaque couloir ?
    S'échapper ?

     

     


                                                              Into the distance, a ribbon of blue black

                                                              Stretched to the point of no turning back
                                                             A flight of fancy ...
     

     

    « InterludeQuatorze février »

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  • Commentaires

    1
    Samedi 12 Février 2022 à 07:44

    une recherche intéressante, j'aime particulièrement les 4,5,6,8,10.. l'homme se met en cage lui-même.. vivre hors société est difficile. vivre différemment en consommant moins en vivant plus lentement... chacun a son propre schéma... 

      • Dimanche 13 Février 2022 à 16:11

        C'est vrai que parfois on se forge soi-même ses prisons. Et c'est vrai que souvent on n'ose pas vivre selon ses ^propres désirs. Ce mot "lentement" .... me parle, et en utilisant une pirouette cacahouète, je dirais que c'est parce que je ne suis pas pressée de mourir.
        Merci pour ce commentaire et cette participation.
        Bon dimanche !

    2
    Samedi 12 Février 2022 à 09:17

    Il   me  semble  que  tu   as   pris   ' cadre '    dans   le    sens   " enfermé "

    J'aime    bien    la    quatre qui    me  rappelle   un  temps   très   lointain    où  je   prenais   le   train,

    la   9  pour   son   côté  tendresse, et   la   11 pour   son   côté   dodo, boulot !

     Passe   une   bonne     fin   de  semaine

     Amitié

      • Dimanche 13 Février 2022 à 16:13

        Et je ne m'en étais même pas rendu compte ... mais c'est vrai.
        Le train dessine bien des souvenirs, alors tant mieux si je t'ai évoqué ça.
        Merci pour la participation.
        Bon dimanche !

    3
    Samedi 12 Février 2022 à 09:53

    tes choix expriment la solitude, où l'homme tenterait à se retrouver (peut-être mon cas bien personnel) sauf la onze qui reflète l'enfermement dans une sorte de prison où ceux-là se sont laissés piéger ... à éviter si possible !

    amitié 

      • Dimanche 13 Février 2022 à 16:15

        Fondamentalement, on est seul ! Ce n'est pourtant pas ce que je ressens, mais c'est l'amour (les amours, amoureuses, filiales, familiales, qui font ça) qui fait probablement vivre en pensant ça.
        Merci. Amitié.

    4
    Samedi 12 Février 2022 à 10:00

    Le métro est un monde qui vit intensément et est le reflet de l'âme humaine

    Bel article

    Bon samedi

      • Dimanche 13 Février 2022 à 16:16

        C'est vrai.
        Grand merci.
        Bon dimanche !

    5
    Samedi 12 Février 2022 à 11:20

    Pour moi pauvre pékin non photographe et nullement habilitée à jouer les critiques d'art j'ai vu là un ensemble très cohérent et tout à fait dans le thème, des cadres originaux, des cadrés intéressants parfois (petit bémol personnel) trop flous à mon goût.

    je mets sur le podium

    10 le wagonnet

    8 locked

    7 les bas fonds

    Au pied du podium :

    5 le manège

    11 le bus

    Quelques ressentis :

    le lecteur bleu : j'aime beaucoup l'idée, l'harmonie des couleurs, c'est bien dans le thème, j'aime moins le lecteur lui même.

    la chimère : je ne l'ai pas retenue car la "forme" évoque pour moi un gros vilain oiseau et je n'arrive à voir que cela. Irrationnellement, je n'aime pas.

    le manège : j'aime le cadrage, les couleurs et l'impression d'ensemble qui se dégage avant même d'avoir "regardé" la photo. J'aime le contraste entre les cadres simples et bruts et le grouillement de vie à l'intérieur (enfer plus que fête foraine !)

    les bas fond : un défilé de penitents

    locked : une des images parmi les plus fortes et encore le contraste entre un cadre net et rutilant et un cadré flou, enfermé.

    Le wagonnet : j'adore le cadrage, les couleurs, la douceur et la sérénité qui se dégage de l'ensemble. Et c'est flou juste à point (Ha ha ha !). Et j'aime le poème de Rimbaud  mais c'est de la triche de le prendre en compte, non ?

     

      • Dimanche 13 Février 2022 à 16:19

        Tu m'offres là un long commentaire et je t'en suis reconnaissante.
        Je constate des différences de choix chez les personnes qui commentent et ça a beaucoup d'intérêt pour moi.
        D'ailleurs, tiens, quand la page sera tournée, je ferai des stats !
        Non, pour Rimbaud, ce n'est pas de la triche, puisque je l'a attaché en lampion au wagonnet, il en fait partie ...
        Un grand, un immense merci !

    6
    patrick
    Samedi 12 Février 2022 à 14:27

    Le Métro t'inspire , visiblement.

    Je te comprends , je l'aime aussi. Sans doute parce que je ne vis pas à Paris.....

    Pour moi, sans l'ombre d'une hésitation , c'est Apocalypse qui obtient mon suffrage. Le carrelage blanc, qui m'évoque autant une Boucherie des années 60, que ce que j'imagine de la salle d'autopsie de l' Institut Médico-Légal, met en lumière cette annonce " Derniers Jours " , annonciatrice de Renouveau et de jours meilleurs ? ou bien d' une fin imminente au détour du couloir..... C'est vous qui voyez....

      • Dimanche 13 Février 2022 à 16:24

        Des années et des années de fréquentation et il m'a inspirée très rapidement. J'ai pris l'habitude de regarder et faire des centaines et des centaines d'images ...
        La dernière ? Ah bon ! Je suis un peu étonnée, sans savoir pourquoi ... et tu imagines (certes, ce n'est que la première des deux propositions ...) des lendemains qui chantent, euh, qui fredonnent ... ? On t'aurait changé ?
        Merci et bon dimanche !

    7
    Dimanche 13 Février 2022 à 11:14
    zalandeau

    C'est Jonasz qui me plait le plus... Qui l'eut cru ?

    Très bonne journée dominicale

      • Dimanche 13 Février 2022 à 16:25

        Je ne vois pas pourquoi c'est étonnant mais je ne sais pas si tu me le diras ...
        Merci et tout cas et bon dimanche !

    8
    Dimanche 13 Février 2022 à 13:02

    Il y avait de quoi faire ! Aussi bien en couleurs qu'en noir et blanc, prochaine fois ?

    Mes choix: 2-10-12 pour la couleur, 8 pour le noir et blanc avec son jeu de profondeur de champ.
    Et merci pour Jonasz.

    Bon dimanche.

     

     

      • Dimanche 13 Février 2022 à 16:26

        Merci à toi, b-b, pour cette participation !
        (Toi aussi, Jonasz ? Je ne me souvenais pas ...)
        Bon dimanche !

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