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Par Nikole le 11 Mars 2016 à 07:00
Le grand (vingtième) siècle
Les premiers jours de mars voient revenir, sinon le printemps, au moins la poésie qui l'accompagne. Traditionnellement, ici ou là, des amoureux de mots empoèmés-aimés (il y en aurait encore ?...) poussent la chansonnette la récitette ici et là (et l'atelier-théâtre dont je fais partie, c'est samedi à cette adresse).
Pour moi, le Paris de cette époque, c'est à la fois Apollinaire et Doisneau (deux personnes qui feront partie de notre spectacle) : un envoleur de mots et un poète d'images. Mais les cent ans qui viennent de passer ont vu fleurir tant de chansons et de langue dansée que le choix est vaste. Avec des mots (de ceux que je dirai) et des photos pour en illustrer ce que j'en imagine, voici une balade, et une ballade, pour cette année ...
Paris, à tort ou à raison, et spécialement dans ces années-là, c'était le piano à bretelles ...
Francis Lemarque, À Paris
La musique. Et la danse. Et les mots. Demain samedi je dirai Valse dingue, de Vian ... une sorte de comptine ... de comptine pour adultes ...
... une valse, comme ça, que jamais ne chantera personne ...
[même pô vrai, Reggiani l'a chantée, sa valse ... euh ... bof !]
Viens je te donnerai mon p'tit cœur de poulet
Nous valserons jusqu'au jour sans nous arrêter
La valse des dingos sur le pont d'un cargo
De gigots pour Santiago
Une valse tendre et subtile
Tout comme toi-z-et moi
Ah que la vie est facile
Quand je suis dans tes bras...Boris Vian, je m'en souviens, on le voyait à la télé, dans les caves de Saint-Germain-des-Prés ...
Et aujourd'hui ... au-dessus ... dans le quartier ... l'empire des lumières ... au jour tombé ...Toutes photos © L'oeil du Krop, que vous pourrez voir en grand format en cliquant.
Et une autre vue de ce soir-là sur le site Aminus, ICI
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