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       Tombée sur cette phrase à la lecture d'une pièce de théâtre : Tout fleuve cache un marécage qui le maintient en bonne santé, j'ai levé la tête car cela me parlait bruyamment, et j'eus besoin de m'arrêter un instant sur ces mots-là. Outre les poncifs des fleurs qui s'épanouissent sur le fumier ou autres coqs continuant à chanter les pieds dans la m.... (faux en partie d'ailleurs, car en ce moment les coqs sont dans la mouise et on voudrait qu'à la campagne ils ferment leur gueule -je suppose qu'en ville ils ont le droit de l'ouvrir !-) ... j'ai pensé aux psys, aux histoires de conscient-inconscient. Et à ce qui peut être limpide pour l'eau, asséché pour ce qui est libéré de sa fange, dans ces caveaux de la parole à dire qu'on recouvre d'une chape de plomb qui, qu'on qu'on fasse, finit toujours par se fissurer.
      Longtemps, j'ai aimé les étangs, les eaux vaguement vaseuses où vivaient toutes sortes de végétaux et d'animés qui m'étaient des chimères. Un reste de romantisme et de symbolismes mal digérés.
      La blanche Ophélia flotter comme un grand lys ...
    (Tableau de Millais et article intéressant lié, ICI)

     Eaux figurées  clic pour vous enfoncer ...

    (ar©hives du Krop)

      Cette profondeur monstrueuse, glauque aux deux sens du terme me met maintenant mal à l'aise ; je lui  préfère une attitude debout, fière, lessivée par le grand air frais et salin de l'océan. Revigorant. Purifiant. Sortir de soi plutôt qu'y stagner.


    Eaux figurées    clic pour vous envoler ...

    (l'o©éan du Krop)

     (Comme on dit sur certaines pages d'Internet, si cet article vous a plu, peut-être serez-vous intéressé(e) par  ... je propose CECI ...)

     

     


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