• éKlats 26/52 - 2/3

        Mer/mère

     

    éKlats 26/52 deux

    (capture écran télé)

       
        En regardant ce film, "Rose", avec Françoise Fabian, j'ai eu le regard accroché par le coquillage géant posé dans le salon, réplique exacte de celui que j'ai conservé chez moi de la maison où vivaient mes parents.

       Cette image m'a troublée, autant que m'a troublée ce film sur la vieillesse, la mort, la liberté (méritée, qu'on s'est interdite, qu'on s'autorise) et la maternité ! Que devient un élément d'un couple quand l'autre meurt ? Et selon sa façon d'être, quels sont les rapports avec les enfants ? Les changements d'attitudes ? De regards ?

       Je me suis demandée comment aurait été ma mère si c'est mon père qui était parti en premier.

       Ce film est une histoire sur les barrières qu'on se construit soi-même. Et, aussi, un hymne à la vie.

    éKlats 26/52 deux

    (dans ma cuisine)

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 27 Juin à 09:40

    Quand    je    vois  mes   enfants,      je   me    dis      qu' ils    sont    tous    différents !

    Il  en   va    de   même      pour    nous,   une   famille    n'   est    pas    l'   autre,     mais   la    vie   en   commun  crée    des   habitudes    contrariées     par    tout     changement !

    Et    concernant    ce   film,  Rose,   je   dirais     à   condition     d'    avoir   la   santé !

     Bonne     journée

     amitié

      • Jeudi 27 Juin à 10:55

          Oui, nos enfants sont très différent(e)s les un(e)s des autres, et à ce jour je n'ai encore entendu personne me dire le contraire ; c'est d'ailleurs troublant, au vu de la similarité d'éducation qu'on donne à chacune -normalement ! encore chez bon nombre les garçons et les filles ne sont pas éduqués selon les mêmes principes mais c'est un autre sujet.

          La mort de proches provoque des  changements, voire des bouleversements parfois, qu'on n'imaginait pas, ou pas dans le domaine auquel on pensait.

          Oui, la santé est le préalable à tout. Quand on était petits, ce mantra, bonne année bonne santé !, nous faisait rigoler, parce que jeune, on se croit invulnérable ... maintenant c'est pour moi ce n'est plus une formule mais un souhait sincère et on ne peut plus sérieux ! ;-)

        Bonne journée.

        Amitié.

    2
    Jeudi 27 Juin à 11:21

    Je suis exactement dans cette phase là... Combien reste-t-il de temps ? Mes enfants m'aimeront-ils encore après ? Pourrais-je les voir, les aider moralement après, ou sera-ce le néant ? Comment se débrouilleront-ils ? S'entraideront-ils comme je le leur enseigne, car ils en auront besoin tant la précarité est monnaie courante dans la société Libéralo-Gaucho-Maastrichtienne ?

    Doit-on partir tout de suite pour ne pas voir le malheur, ou bien s'accrocher au maximum pour pouvoir les aider ne serait-ce que par un toit et un couvert , tant que que nous serons encore là ?

    Ce n'est pas le ciel bleu qui détermine le moral...

    très bonne journée

      • Jeudi 27 Juin à 15:54

        Même si ce ne sont jamais les mêmes (pour moi, en tout cas) au cours de l'existence, on se pose toujours des questions.
        Merci pour ton commentaire et bonne après-midi.

    3
    patrick
    Jeudi 27 Juin à 20:22

    J'avoue que la question de savoir " lequel partira en premier" , ou "lequel survivra à l'autre" est une question qui a été totalement absente de mes pensées jusque très peu. Mais , là, ça y est , nos âges n'arrêtant pas d'avancer, je suis en plein dedans. C'est hyper-angoissant....Déjà, évoquer ou envisager sa propre fin est un exercice assez pénible , mais évoquer le départ de sa moitié l'est encore bien plus. 

    Pour la similarité d'éducation entre  enfants d'une même fratrie, je suis plus mesuré quant à leur caractère identique . Certes les valeurs transmises sont souvent identiques , mais c'est en termes de quantité que je trouve illusoire de penser qu'on a éduqué ses enfants pareil. Pour l'ainé , on accorde tout le temps nécessaire , ou du moins celui qu'on est prêt à accorder. pour le second, ce temps disponible accordé à chacun est obligatoirement amputé dans le vécu de l'ainé, car il l'est de fait. Et même avec toutes les bonnes explications du monde, c'est et ça reste comme ça .

      • Jeudi 27 Juin à 20:49

        Certes !
        Merci pour ces réflexions.

    4
    AniLouve
    Jeudi 27 Juin à 20:29

    Tout cela est bien déprimant ... Je viens de partager un délicieux Tajine avec mon conjoint.

      • Jeudi 27 Juin à 20:48

        Ce qui n'a rien de déprimant ! :-)

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    5
    Vendredi 28 Juin à 11:43

    Étonnante coïncidence ce coquillage !
    La vieillesse est un naufrage, la question étant de savoir à partir de quand devient-on vieux ...

    Bonne journée.
    Bisous.

      • Lundi 1er Juillet à 19:25

        Le genre de coïncidence qui toujours me trouble.
        On devient vieux, peut-être, quand la vieillesse ne nous est plus supportable ;-).
        Merci.
        Bisous.

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