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Troubled city
Hé ho hé ho, je rentrais du boulot. La pluie avait, le long du train de retour comme partout ailleurs, semé ses graines liquides, entraînées par le mouvement, ou immobiles, sur les vitres des villes qui passaient.
Au terminus, gare St-Lazare, l'averse avait presque cessé, mais la grande cloche de verre du parvis était constellée de larmes sans sel.La ville était encore troublée par les lumières liquides qui glissaient sous les pas des travailleurs au retour.
Le vert des néons jetait des gerbes de lueurs vives.J'aime bien sortir de la gare et faire les quelques pas sur la place avant de plonger dans la cloche-bulle pour prendre le métro et rentrer chez moi. Le voyage se fait toujours pas étapes.
Arrivée à Charenton, et sortie du métropolitain, les mêmes trottoirs enluminés, m'attendaient.
La pluie rend triste, paraît-il. Pas moi. Mélancolique, tout au plus. Mais la mélancolie est un sentiment que j'aime bien. Un levain au rêve et à l'imagination.
Et puis la nuit. Et puis la vie des couleurs, qui explosent parfois en irisations qui durent. Beauté des villes. J'avais déjà eu ce sentiment lors d'un autre soir à Paris : j'y avais fait une photo qui transfigurait la réalité (postée sur l'autre site : LIEN ICI).
Toutes photos par l'Oeil du Krop : cliquez pour vous approcher...
Bloum, Bells ... ça, c'est la version courte du morceau que je vous propose en fond sonore pour la chanson de la pluie, sous cloche ... S'il vous plaît, écoutez (même fort ...), et aussi, regardez, si vous voulez bien, la version plus longue, live, qui quasiment m'envoûte depuis quelques jours ... pluie de sons qui me vrillent de plaisir ... dites-moi, hein, dites-moi si ça vous fait pareil ... good vibrations !
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