• Propos enjuponnés

     

    Humour

    Ce jour-là, je ne me suis pas décidée à prévenir cette fille du fait que sa jupe remontait. Je suis plutôt encline à ce genre de trucs d'habitude mais cette fois, ben j'ai pas osé. Bon, elle n'avait pas les fesses à l'air non plus, ce n'était pas très grave.
    De plus elle portait des collants. Ça protégeait ...
    Et puis elle avait de jolies jambes ; c'est agréable à regarder des jolies jambes de fille : j'ai le regard toujours attiré par ça, et je sais bien pourquoi : les miennes, de guiboles (à part le temps où, jeune femme mince et obsédée par la bouffe et son contrôle, elles me paraissaient "normales") ont toujours été les braves poteaux campagnards de ma grand-mère polonaise, bien fichés dans la terre, à l'image de l'astrologique taurelle que je suis.
    Et pourtant, même si j'adorerais qu'elles aient une autre apparence, je leur sais gré d'être si solides, si utiles, de fonctionner si bien. On oublie parfois un peu trop (mais l'avancement dans le temps relativise bien des choses et oblige à certaines résignations) que derrière notre apparence, il y a une mécanique sophistiquée et que c'est un miracle quand elle nous sert si bien et si longtemps. Je suis reconnaissante de la bonne santé, je mesure l'importance qu'elle a.

    Quant à cette apparence, toujours, il y a un moyen pérenne de l'améliorer, tout simple, sourire : ça tire tout vers le haut !

    Parler de ça m'a rappelé ce film de Truffaut, L'homme qui aimait les femmes, où Charles Denner énonce la célèbre phrase : les jambes de femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie.

     

     

    Je découvre dans cet extrait une autre phrase pas inintéressante : Une belle jambe c'est très beau mais ... je ne suis pas ennemi des chevilles épaisses ... je peux même dire qu'elles m'attirent ... car elles sont la promesse d'un évasement plus harmonieux en remontant le long de la jambe.

    Et pour en revenir à la jupe du début, une illustration sonore : une chanson que j'aimais beaucoup dans les années quatre-vingt dix chantée par une femme au nom d'homme, mais si on décompose, ça fait robe air, alors...

     


    Robert, Les jupes

     


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