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AVEC LES YEUX (162)
Visiter Perpignan (Formats carrés 2)
Les photos sont trop petites ? Cliquez dessus !
Voici un ensemble de photos plus disparate, peut-être, que celui de ma série précédente : quelques remarques succinctes sur ces trois journées de découvertes et de ... retrouvailles ...
- La photo d'un bâtiment en noir et blanc : à tort semble-t-il, cela m'a évoqué un Mallet-Stevens, mais après vérif du style, plus carré -quoique :-)- non (qu'importe, c'est l'occasion de découvrir). Je n'y connais rien en architecture, mais la diversité des bâtiments, et leur forme originale, au moins jugée telle par moi, en général, m'attire. Ce bâtiment m'a plu, et je le "voyais" en noir et blanc ! Il y a beaucoup d'ocre dans la ville, du jaune aussi, ce sont les couleurs attendues du Sud. Il y a aussi, à ce qu'il m'en a semblé, beaucoup de types de bâtiments différents, même si la brique et le galet sont très présents. Découvrir le type de monuments d'un lieu et ses habitations est toujours un plaisir pour moi. Même si je continue de préférer la beauté des usines à celle des églises, et Beaubourg au Petit Trianon (allez-y, vous pouvez taper ! :-) ...)
- Encore des bougainvillées, que j'offre volontiers à Francesco, qui les aime. Une couleur extraordinaire, éclatante, presque indécente de vitalité. Une couleur qui claque. Accessoirement, une chanson qui revient en tête, et, contrairement à ici, à bon escient cette fois :- Des photos prises au Palais des rois de Majorque.
- On ne se refait pas, il me fallait un dormeur : je l'ai trouvé à la terrasse d'une brasserie ... somnolant après son café !
- Drôle de nom ! Au moins on sait à quoi on s'attend en s'inscrivant au lycée ... privé ... Maso. Un nom propre, certes, mais je n'ai rien trouvé là-dessus : les Perpignanais ?
- Un des fleurons de la cuisine du pays, cette crème brûlée dite crème catalane. Impossible de savoir (en tout cas en se limitant aux brefs renseignements trouvés sur le Net) de quand et quel pays date la première crème brûlée. En tout cas, la crème catalane est faite selon une recette qui diffère quelque peu de la crème brûlée traditionnelle qu'on connaît tous par ailleurs. Au dire de notre hôtesse, celle-ci était une des meilleures qu'elle ait dégustées (brasserie la Source), et moi-même qui ne suis pas très friande de desserts avec beaucoup d'oeufs, j'ai beaucoup aimé ! (le cuisinier avait par ailleurs personnalisé en ajoutant des pignons).
- le grenat : une pierre symbolique du pays catalan (voir ici). Si j'avais eu de l'argent à jeter par les fenêtres, bien que portant peu de bijoux, je me serais volontiers offert la paire de boucles d'oreilles de la photo (... Laviose ... )
- la statue de François Arago ... (Qui ? lien explicatif ) Et merci à l'oiseau qui ponctue l'image!
- enfin enfin, pour cette fois, une photo de fin pour parler du centre : difficile d'échapper à l'évocation !Voilà pour les carrés. D'autres formats, d'autres photos suivront et termineront le récit de cette villégiature. Toutes les photos sont de moi, bien sûr. Merci à Colette d'avoir été notre guide, et de nous avoir baladées avec patience et bonne humeur dans les rues de sa ville.
... à suivre ...
Tags : Petula Clark Les bougainvillées, Visiter Perpignan
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Commentaires
2AniLouveMercredi 24 Juin 2015 à 20:00Docteur Bobo ? Pas son vrai nom, je devine...
Ça me fait penser à cet homme de ma ville qui vend des appareils contre les incendies. Son nom est : Brûlé.
MERCI à tous pour votre fidélité, qui me touche !
(-Mario ... j'en sais rien !)
(-Loqmanj : je ne suis pas sportive ...)Depuis la parution de ce billet, mon "vieux" prof Échène m'a fourni des renseignements sur le "lycée Maso" : les voici :
Voici l'origine de la bâtisse de l'école maso 7, av. des Palmiers : hôtel François Gibrat
par Viggo Dorph Petersen, 1909-1912.ZOOM SUR ...Viggo Theodor Dorph-Petersen
Né au Danemark en 1851 d’une famille nombreuse, diplômé de l’École des Beaux Arts de Copenhague, Petersen arrive en France à l’âge de 28 ans et poursuit ses études aux Beaux-Arts de Paris. Il épouse une française originaire de Castres. Celle-ci est souffreteuse et son médecin lui conseille de vivre au grand-air.
Coqueluche de la bourgeoisie catalane
Les Petersen s’installent dans la ville thermale de Vernet-les-Bains dans les Pyrénées-Orientales où il construit un hôtel (Hôtel du Portugal). Son talent et son originalité ne passent pas inaperçus. Petersen s’installe à Perpignan (1, rue Traverse Vauban). Montès, Mercadier et Joseph Berthier ont été ses élèves. Sa réputation établie, il devient la coqueluche de la bourgeoisie catalane.
L’embellie économique de la Belle Époque décomplexe la bourgeoisie qui donne carte blanche à Petersen. Il bâtit des demeures bourgeoises aux dimensions extravagantes. Petersen laisse ainsi exprimer tout son savoir-faire dans des créations raffinées et délicates. C’est à l’industriel Pierre Bardou que Viggo Dorph-Petersen donne la pleine mesure de son talent. Au début des années 1890, le richissime fondateur des papiers à cigarette JOB lui commande un château pour chacun de ses trois enfants. Pour son fils Justin, le château d’Aubiry, à Céret. Pour l’une de ses filles, Camille, mariée à Charles Ducup de Saint-Paul, le château Ducup de Saint Paul, aux abords de Perpignan. Enfin, pour Jeanne, celui de Valmy sur les hauteurs d’Argelès. Jeanne est l’épouse de Jules Pams, figure de la politique catalane et de la IIIe République : avocat, ministre de l’Agriculture, adversaire malheureux de Raymond Poincaré à la présidence. On lui doit aussi : La Villa de la famille Lazerme à Elne, le Château de l’Esparrou à Canet, pour la famille Sauvy, la Villa Jeanne d’Arc à Céret, la Villa Camille à Banyuls-sur-mer, l’Hôtel Drancourt avenue de la gare à Perpignan, la Villa Les Tilleuls (actuel Musée Puig à Perpignan), l’immeuble François Gibrat (actuel Lycée privé Maso).
Petersen s’est éteint le 23 juillet 1937. Il est enterré au cimetière de La Rochefoucauld en Charentes.
A nouveau une belle série reportage.
J'aime particulièrement celle en N&B des vieux attendant un bus.
Merci Big-Bear ! J'aime bien aussi cette photo-là, moins carte postale que les autres, plus photo de rue.
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belle pub, mais si j'en crois le type qui fait la sieste dans son fauteuil en rotin cela doit être fatigant d'en faire le tour de la ville. bonsoir