• Gestion de stocks

     

                          La vitrine  (photo d'archives ...)

     

    Interlude

                                               © L'Oeil du Krop

     

    - Acheter ! Acheter ! Acheter ! Acheter !
    - Décroissance ! Décroissance ! Décroissance ! Décroissance !
      À l'inverse (paraît-il) de la majorité de la gent féminine, je n'aime pas faire les boutiques ... Que dis-je, je n'aime pas, je hais, j'exècre chercher, essayer, comparer des fringues ... je ne serais donc pas une fille ?!  aahhh ! bon, un coup de cœur qui va bien, et qui est utile, ce n'est pas la même chose, mais on nous fait croire ... que le bonheur c'est d'avoir ... d'en avoir plein nos armoires, comme dirait l'autre. Un cadeau ce n'est pas pareil, il y a le don, l'effet de surprise, tout ça ... Alors comment se fait-il que mes armoires soient pleines ? Ben d'abord parce que, telle l'exception qui confirme la règle, il m'arrive d'ajouter de temps à autre quelque vêtement dont je pourrais me passer si je réfléchissais un tant soit peu, et surtout, surtout, furent des temps où j'accumulais pas mal, je n'ai pas toujours été aussi rétive qu'aujourd'hui à l'ajout à mes accumulations (et il ne s'agit pas que de vêtements) ... j'ai beaucoup de mal à me séparer des choses ... je dois être syllogomane :-) et si je tente de me soigner, comme c'est de mon propre chef, ce n'est pas forcément facile. Faudrait trier,  compacter, donner ... je l'ai fait déjà, ouais, mais maintenant faut faire gaffe en plus ... pas envie que des profiteurs fassent des chiffons qu'ils revendront dans un autre pays ... et tout ça me gonfle, et comme je ne veux pas les jeter, ce qui serait dommage, ça reste encore trop ... Des choses trop serrées pour moi, j'en ai déjà proposées à mes filles, mais vu la moue commune, je dois, à leurs yeux, avoir un goût de c....... De toute façon, on achète trop, bien trop, et je ne parviens pas à compatir quand ceux qui font commerce de vêtements se plaignent, d'autant que j'ai bien trop souvent l'image d'enfants trimant ou de clandestins devant des machines à coudre bossant des temps infinis dans des ateliers confinés. Bref, je ne fais plus confiance à personne dans ce domaine (dans aucun en fait) et je pense à ma mère qui jeune, voulut être couturière et à qui on ne l'a pas permis ; même sans ça, elle se débrouillait fichtrement bien pour ourleter, retailler, même quand c'était difficile. Créer soi-même ses vêtements, je trouve ça vraiment digne d'admiration, quand on est un particulier, une particulière. Quand je serai grande, je jouerai avec toutes les reliques de la grande malle et j'inventerai des patchworks.

     

    Chanson pour faire tourner tout doucement les robes : Vitrine carioca (ici) ...

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 7 Décembre 2020 à 07:20

    Comme je te comprends! est-ce l'âge qui fait cela mais je n'achète pratiquement plus rien dans les boutiques, je garde plus longtemps mes vêtements, la mode m'importe peu.

    J'ai la chance de pouvoir "bénévoler" dans une association qui récupère et vend des vêtements et ce second usage me plaît mieux, pourquoi jeter ce qui peut encore servir?

    Bonne journée!

    Bises de Mireille du sablon

      • Lundi 7 Décembre 2020 à 13:03

        Mais tu as bien raison. Merci à toi Mireille. Bonne journée. Bises.

    2
    Lundi 7 Décembre 2020 à 08:41
    Passtelle

     

    J'ai aussi une armoire pleine datant du temps où je m'habillais. 

    Je viens de faire une dizaine de sacs de vêtements encore mettables qui iront à Emmaüs dès la fin du confinement. 

    Pour le plus mettable, c'est parti dans la boite de recyclage à côté de celle des bouteilles. C'est pas bon ça ? 

      • Lundi 7 Décembre 2020 à 13:03

        Sisi, c'est très bon :-)

    3
    patrick
    Lundi 7 Décembre 2020 à 10:06

    Garder ses vieux habits, c'est comme garder des vieilles photos , c'est pouvoir de temps a autres , les tenir , les regarder et pouvoir (se) dire  : " tiens donc , je rentrai dans ce truc en 36 ?",  " ah ben oui, regarde , je le porte  sur cette photo", suivi d'un perfide: " ah bon ? t’étais si mince dans le temps ? "

    Mes T.shirts un peu "originaux " , je les gardes en souvenirs ; deja .

    Et puis, sait-on jamais , s'habiller dans des vieilles fringues pleines de souvenirs , et a la bonne taille , si on venait à faire la derniere longue maladie qui fait maigrir....hein , ça peut rendre  quelques couleurs ?

    Cela dit j'admire les personnes capables de ne jamais accumuler , et de se séparer du trop, de l'inutile , autant que je m'interroge sur la construction psychique qui fait que c'est possible , ou pas .

      • Lundi 7 Décembre 2020 à 13:13

        Je me suis quand même décidée un jour à ne plus garder mes tailles trente-six (et trente-huit -oui, j'écris souvent les chiffres en lettres, un chiffre je trouve souvent ça dysharmonieux-) non plus ... au moins les jeans (les t-shirts, peut-être que pour les patchworks :-) ...) parce que même en éventuelle phase terminale de cancer, je doute qu'on soit d'humeur à se mettre en futale -chuis gaie hein ... mais c'est toi qu'as commencé avec tes remarques noires !-). Quant aux vêtement qu'on aime et qui nous vont encore, on est bien obligé de les jeter ou d'en faire des chiffons quand ils sont usés jusqu'à la corde ou largement troués, et ça, ça faîche !
        Comme toi, j'admire  les personnes qui etc. et je m'interroge etc. Cela dit, quand je vais chez quelqu'un dont l'habitation est très dépouillée, je me sens mal. Tout ce vide !!! De la même façon que je ne comprends pas des murs vides non plus ... il y a tant, tant et tant de choses artistiques que j'aimerais avoir sous les yeux pour nourrir mon plaisir que le fait de se priver d'un peu de ça m'échappe !

      • Lundi 7 Décembre 2020 à 13:15

        ... faute... vêtementS ... relis-toi la Kropette !

    4
    Lundi 7 Décembre 2020 à 10:18
    daniel

    Consommer pour consumer son argent....Pffft !!

      • Lundi 7 Décembre 2020 à 13:04

        Nous sommes d'accord !

    5
    Lundi 7 Décembre 2020 à 21:16

    jeter, j'ai du mal ... acheter c'est parfois  à l'occasion, coudre c'est aussi remodeler, ou bâtir,  bref mes meubles sont pleins ... et je porte encore des choses qui datent telles les robes de jeune fille de maman ...  il m'arriver aussi de donner aux oeuvres, aux personnes, mais jamais je ne vends  .

    amitié 

      • Lundi 7 Décembre 2020 à 21:42

        T'as bien de la chance de porter encore des choses qui datent ... moi les choses qui datent vraiment, je ne rentre plus dedans pour certaines coupes.
        Merci pour ton commentaire ! :-)
        Amitié.

    6
    Mercredi 9 Décembre 2020 à 05:51

    Un article étonnant. Ainsi donc tu accumulerais... Grâce à toi je découvre deux mots qui ne sont pas de mon vocabulaire : syllogomanie et faîcher. Si j'ai bien compris, le premier consiste à accumuler de manière compulsive, suite à un choc émotionnel. Clair comme de l'eau de roche. Quant au second mot, ma foi, j'ai bien du mal à en saisir le sens. J'ai consulté un dico : il semble être très ancien et ma foi, même en consultant un dictionnaire "avec approbation du roy", je n'en ai toujours pas saisi le sens. Je présume (sans assurance d'être dans le vrai) qu'il signifie fâcher.

    S'il n'y avait que des femmes pour accumuler de l'inutile, ça se saurait. Quand je regarde les individus que je croise, à leur vêture, je devine quels sont leurs goûts et leurs manies. Et crois-moi, les hommes ne sont pas exempts de syllogomanie. La mode est très suivie, du coup je les compare à des midinettes  qui se trémoussent pour se faire remarquer.

    Bref, on a bien le droit d'avoir des défauts et pourquoi pas celui-là plutôt ou moins qu'un autre. Et tant pis si l'on juge ce comportement comme un travers, voire une maladie psychiatrique.

      • Mercredi 9 Décembre 2020 à 14:45

        Tu m'as fait (sou)rire ... c'est bien agréable ... Tudieu, je t'envoie vers les dictionnaires, ben v'là aut'chose ... alors la syllogomanie, je ne sais que depuis peu de quoi il s'agit ; auparavant, je parlais du complexe de Diognène, mais là, c'est vraiment pathologique, et ceux qui sont atteints de ce syndrome, ne sortent plus de chez eux (Diogène vivait dans un petit tonneau) : mauvais choix d'ailleurs,  car Diogène se satisfaisait de presque rien pour sa vie (allant jusqu'à jeter son bol quand il se rendit compte qu'on pouvait boire dans ses  mains, sans bol). Va pour le tonneau confiné, où des gens vivent jusqu'à n'avoir plus de place pour vivre ou presque. Le ou la syllogomane accumule de façon peut-être moins pathologique (pour ma part, j'ai arrêté, mais il y a un passif), et s'il y eut "chocs" au départ, le mot est peut-être un peu fort, je dirais plutôt compensations, voilà.
        Quant à faîche, tu ne pouvais pas trouver, car c'est de l'oral : version tronquée réécrite de ... fait chier ! Hé oui ! :-) Pas évident, je te le concède ...
        Je prends un âge où si on ne parvient pas à maîtriser ses défauts, on accepte de vivre avec sans (trop) s'en vouloir ... :-)
        Grand merci à toi !

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