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Sept intervalles
Sept heures du soir ..
... plutôt que dix-neuf heures, nombre véritable, en français, c'est ce que je choisirai (moins de travail à faire ...) pour revenir sur le nombre d'années où j'ai déposé (trop peu de) musique ; beaucoup de mots, forcément intimes, quoi qu'on dise, car écrire c'est se livrer ; bouquets et gerbes de photos, fleurs fondamentales de ma vie. Alors en ce crépuscule, je vous en propose, des photos, une par année passée, images que je n'ai jamais postées, et qui, à côté de celles que je vous fis découvrir, et au milieu de milliers d'autres (sisi !) sont exhumées et déposées sur cette page, via un choix fait un peu au p'tit bonheur la chance, j'avoue !
(Vous pouvez cliquer sur lesdites, ça a quand même -ce me semble- plus de gueule en plus grand format qu'à celui proposé au premier abord).2012 :
Ils marchent du même pas, non, pas militaire, malgré l'endroit ... seulement accordé ...2013 :
Que se passe-t-il chez les autres ? Que devine-t-on qui soit vrai de leur vie, en frôlant leurs ombres ?
2014 :
Quel concert ? Une trace sans doute subsiste, quelque part, sur un billet gardé dans un tiroir obscur !
2015 :
Le métro. Ses visages multiples. Ses incongruités. Ses banalités. Sa beauté.
2016 :
Ô l'oméga ! Rayon violet de ses yeux ... et de sa bouche...
2017 :
Un seul visage-océan à nous deux.
2018 :
Le mouvement dessine la vie : il est nous -intérieur ou visible- entre obscurité et lumière.
2019 :
Voilà. Pas de thèmes pré-définis, ni de véritable cohérence, mais bien des choses y sont forcément de mes attachements : des affiches lacérées, du métro et un peu d'océan ; du mouvement et des clairs-obscurs : des miettes de vie en somme ; et puis, pour clore, pensif et à jamais lié à mon coeur meurtri , notre chat.
J'espère que vous trouverez quelque intérêt à ces kroperies du jour.
Tags : Nicole Cholewka sept ans de blog, Nicole Cholewka Rimbaud Voyelles rayon violet
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Commentaires
aussi vrai que dans nos écrits, on livre une part de soi, tes photos expriment elles aussi ce je ne sais quoi qui te fait prendre le cliché et qui t'appartient ... "la réalité" de ces "autres" à un moment donné ... où toi tu es là ...
j'aime particulièrement l'océan masqué en partie par des regards qui lui tournent le dos ...
amitié
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Vendredi 23 Août 2019 à 19:20
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4patrickVendredi 23 Août 2019 à 07:31elles sont comme toujours , très belles , pleines du sens que tu nous fait découvrir et parfois de celui qu'on peut y voir , de notre fenêtre à nous ..et je t'en remercie !
Ce moment de vagabondage cérébral que tu te tiens à nous offrir est très salutaire et agréable .
par contre je trouve ce mot "Kroperies " d'une force extrême , proche d'une certaine brutalité, presque violent et un poil trop .......je sais pas vraiment, mais "trop"
de plus , j'avoue mon inculterie , mais j'en ignore le sens .
mais , si ce mot qui me chatouille un peu trop , est le seul prix a payer pour vagabonder des méninges au détours de tes pensées et de tes textes , c'est vraiment un prix d'ami.
Encore , encore !
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Vendredi 23 Août 2019 à 19:16
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De la totalité je retiens la première : le couple accordé marchant d'un même pas. tout en complicité. Deux autres me retiennent : l'avant-dernière et la dernière. La première des deux a quelque chose de gracieux, on dirait un pas de danse tout en légèreté, la seconde, celle de ton chat qui, comme je te l'ai déjà écrit, me rappelle le mien. Même fourrure noir intense, même regard vert attendrissant et semblant s'interroger.
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Samedi 24 Août 2019 à 09:35
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L'authentique n'a pas de couleur mais il se reconnaît tout de suite
Euh, pardon mais ... ?