•  Tomber en amour

    Comment qualifier autrement un élan incontrôlable, fût-il artistique ?
    La Maison du Danemark a déjà fait ici l'objet d'un reportage à la suite d'une expo photo. Quand j'ai découvert le travail de l'artiste dont le vernissage était proche, je suis tombée sous le charme.

     AVEC LES YEUX (144)                   (Cliquer sur les photos)

      AVEC LES YEUX (144)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'oeuvre de Nikoline Liv Andersen, jeune belle artiste talentueuse, est moins un travail sur le vêtement que sur la matière, le rêve, l'inconscient, la beauté, la contrainte, la limite, la fuite, la transmutation, le symbolisme.

    AVEC LES YEUX (144)

    C'est en tout cas ce que m'évoque son univers, pas forcément joli, grave aussi, inquiétant, décalé, et même incongru, mais qui a le charme (le carmen qui a à voir avec la magie, le sortilège) d'un monde à part.

    AVEC LES YEUX (144)

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     AVEC LES YEUX (144)AVEC LES YEUX (144)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    Nikoline utilise des tissus, certes, mais sertis de pailles, oui, les pailles à boire, coupées, colorées, sectionnées à des tailles différentes, qui parent aussi des visages et des corps. Ses robes sont aussi constituées de clous, ou décorées de matières attendues comme des plumes ...

     AVEC LES YEUX (144)

    AVEC LES YEUX (144)

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    ...  ou  inattendues comme des branchioles d'arbres.

    On se demande qui peut porter ça, hé bien par exemple une des interprètes de l'Eurovision.

      AVEC LES YEUX (144)

     

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    On se demande aussi si un corps peut vraiment se glisser dans ces étranges armures. En découvrant les oeuvres sur des mannequins qui ne sont pas de chair, on pourrait en douter ... Pourtant, les photos-témoins sur les murs de l'expo attestent bien que ce sont des femmes réelles dont la chair véritable, elle, est glissée dans cet écrin-fourreau de fils inhabituels et d'accessoires heurtés.  J'ai pensé aux belles photos de mode de Sarah Moon ...

     AVEC LES YEUX (144)

     

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     ... celles des années soixante-dix, mâtinées, peut-être, du sentiment d'étrangeté que dans ces mêmes années, Irina Ionesco avait provoqué en moi.

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    Toutes photos prises par le Krop, y compris la souriante artiste. J'adjoins la musique (vidéo, que ça de possible) de Kasper Winding, qui, même si ce n'était pas celle-là ce jour précis, accompagne les créations de Nikoline ...  J'espère que la visite, si elle ne vous plaît, au moins, vous étonnera...

    (Voir aussi une variante de photo sur Aminus ce jour, ici)

     

    Post publicatum : j'ai retrouvé la bande-son du vernissage de l'expo : c'est ÇA

     


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