•  

    éKlats 10/52

     

        Après le déjeuner-pizza-marché-miam-capri, quand c'est fini, on regarde un long épisode en deux parties d'une série danoise, Traque, perturbante au possible. Attendre un peu avant de regarder les autres ... Mais les séries scandinaves (même si celle-là n'est pas la meilleure), ce sont quand même celles que je préfère.
    Sur le canapé, je ne dors pas. Et j'aime bien quand IL me prend la main.
    Pour redescendre sur des terrains plus doux, on poursuit en regardant un documentaire sur Syd Barrett.
    On enquille avec le dernier concert de Pink Floyd qu'on se met en fond sonore en vaquant à nos occupations domestiques.
    Il pleut un peu sur les carreaux. Le jour baisse vite. On est silencieux et calmes.
    C'est une belle après-midi.

     

     

      

        Ces éKlats ne sont que les éclats blancs ou gris ou noirs ou de toutes autres couleurs, petits cailloux-souvenirs-moments de la vie, petits galets échus de ma p(l)age effacés par le temps comme par une marée. Le flux les apporta, le reflux les remporte.

     

        Sur le trottoir, en bas de chez moi, je lève la tête et je souris, je reconnais toujours là où est mon logis, où dépassent les quelques feuilles survivant à l'hiver encore gris.

     

     

    éKlats 10/52

     

        Expo Weegee, second tour, cette fois avec LUI. Plus de monde qu'avec Mimi. Peu de photos des gens. Parfois ça ne s'y prête pas. Le spectacle est parfois dans la salle mais mon œil est trop lent.

        Ce vertige que m'occasionnent toujours, les photos de foules ! Houle !

     

    éKlats 10/52

     

     

        Au retour, anonyme, passe le comédien Marc Citti. Pour rigoler, pour un signe de rien, sur son Facebook (ouvert), je lui écris tout d'go que j'l'ai croisé rue Rambuteau. Il me lèvera un pouce-like. Futilement je souris.

     

    éKlats 10/52

     

        Je prends peu le métro, le moins possible en fait, mais grâce à ça, de temps en temps, je re-croise des endormis, des lecteurs, et ça me plaît. Dans la portion à six places de la rame, je LUI fais remarquer presque triomphalement que pour une fois l'égalité (au moins) est présente : trois téléphones et trois lectures papier.

     

    éKlats 10/52

     

        Il ne pleut plus. Peut-être est-ce le printemps qui avance, avec ses soleils intermittents, ses voisins qu'on entendra à nouveau faire la fête dans la nuit, et mon année nouvelle qui bientôt s'approchera. Lisières. Passerelles. Je laisse encore mon kiwier dans sa chrysalide ouatée, son berceau de tissu, on n'est encore qu'en mars après tout. J'attends avec patience la renaissance de ses feuilles.

     

    éKlats 10/52

     


    12 commentaires