• Épilogue

     

    Avec cette belle chanson, qui illustrera mon propos :


    Gilbert Bécaud, Quand le spectacle est terminé
    (Sur Youtube, c'est ICI)

     

    Je vous l'avais promis, cet épilogue, et il ne faut pas trop attendre après le spectacle. Même si, aussitôt passés ces instants-là, pourtant d'une force incroyable à vivre (en tout cas en ce qui me concerne), les sentiments imbriqués dans nos fibres se dénouaient, se distendaient pour paraître presque lointains déjà.
    Comme j'aimerais savoir exactement ce qui se passe dans nos têtes en cette évolution de ressentis, de la préparation à l'action, du jeu ponctuel à l'après ! Comme j'aimerais savoir ce qui nous pousse, du corps ou de l'esprit, à nous montrer, nous exprimer ; à surmonter, dépasser (notre timidité ? notre manque de confiance ? notre mésamour ? notre immobilité ? un besoin de reconnaissance de notre présence ?) Qu'est-ce qui nous pousse à exhiber une certaine nudité, à la revendiquer !? Peut-être est-ce pour le savoir, aussi, qu'on revient toujours. Oui, pour savoir ce qu'on cherche...
    Pour ma part, au départ,  j'avais deux revanches à prendre dans ce domaine, deux anciens chagrins à écraser, des vieilles larmes. Mais bien sûr c'est tout de suite devenu autre chose avec les mots. Les mots. Jouer un texte, un(e) auteur(e) -tiens, peu, très peu, des auteurEs- une œuvre, temporairement, le temps de la servir ; le temps qu'elle nous serve.
    J'ai critiqué le choix de cette année et je pense encore que ce n'était pas une bonne idée ; même si finalement ça a été disons réussi, j'ai bien peur que les personnes assistant au spectacle aient, malgré les coupures nombreuses, trouvé trop longs - et un peu abscons, avouons-le - certains passages. Cependant, ça m'a, moi, sur le plan du texte, apporté de la curiosité (première fois, honte sur la littéraire que je suis censée être, que je lis du Shakespeare) et l'assurance que, parfois certes, plus on creuse, plus le sens qui se découvre est précieux. Tant de gens ont écrit sur le théâtre ! Envie de découvrir ces écrits-là, aussi ! T'as raison, le Krop, t'as bien trop peu de choses à faire, fais donc ça, aussi ! Profite, si tu t'y remets (au théâtre) t'as encore une paire de mois sans texte à apprendre dans le RER. Un coup Le Paradoxe du comédien, un coup un polar suédois, les vacances devraient arriver avec une pile de livres moins conséquente ! Et le patchwork, tu t'y mets quand, déjà ?
    En quatrième, mon cher prof Échène nous avait fait faire une rédaction sur le théâtre ; je la retrouverai (oui, j'ai forcément gardé tout ce qui se rapporte aux mots, dans une certaine mesure, mais où ?). J'aimerais la redécouvrir, ce pourrait être drôle de lire ça avec mon esprit d'aujourd'hui...  je vous en ferai ptêt même part tiens !

     

    Rideau tiré

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    © JLM, détail ; merci à toi

     


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