• Prologue

     

    Ce n'est pas sans raison, même si je n'en ai conscience qu'à présent, que mon précédent billet parlait de songe. Le mot m'est, nous est sans cesse présent en tête en ce moment, à nous autres théâtreux amateurs qui jouerons ce soir Le Songe d'une nuit d'été du sieur Shakespeare.
    La préparation en a été -en est encore, à l'heure où j'écris en avance ces lignes- difficile, âpre, tendue, stressante. La metteuse en scène a mis la barre (trop) haut pour nous avec ce choix, je pense, surtout avec le trop peu de temps que nous aurons eu, le trop d'irrégularité -même les vieux comme moi travaillent encore et les agendas sont complexes- dans les répétitions et les ajustements. Pas assez peaufiné, le truc.
    Bien sûr que nous ferons tout pour réussir et pour plaire au public. Bien sûr que dans le feu de l'action, l'adrénaline nous donnera une force. Bien sûr que les personnes présentes seront bienveillantes.  Mais MAIS, plus encore que d'hab' une angoisse viscérale me vrille le ventre. Est-ce que, comme à l'ordinaire, elle se calmera au premier pas avancé sur la scène ?
    Je serai Bottom, et Pyrame, et âne, dans cette pièce que je trouve complexe et trop classique à la base, même si la mise en scène, à l'ordinaire de notre prof d'atelier, sera axée sur le burlesque !
    Un jour, il faudra quand même que j'apprenne une respiration qui calme. Ou que j'arrête de jouer...

     

    Travail d'équipe

                                                                                                    © L'oeil du Krop

     

    L'épilogue, un peu plus tard...


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