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    Viens, je t'emmène ...

     

    Fantaisie passagère

                                                                                                                 

    Parce qu'envie d'ailleurs, là, tout de suite. Même si ce n'est qu'un rêve. Les yeux fermés, tout est possible. La concorde. La chaleur. La quiétude. Tout est possible, les yeux fermés.
    Oublier le manège infernal des violences, des massacres et de l'incertitude, ou plutôt celui de la certitude. Un temps. Le temps de ne pas fléchir. Oublier le coeur qui cogne à la folie ambiante. Oublier un instant notre fragile condition. Se dire qu'on est un point dans l'infini. Pas plus que ça, pas moins non plus.

     

    Fantaisie passagère

     

     

    Parce que tant qu'à parler d'eau, autant rêver à l'océan. Autant s'imaginer oiseau. Libre. Bleu. Avec pour seule musique celle de son propre chant, mariée à la mer.
    Tant qu'à parler de l'océan, autant parler du soleil. De l'engourdissement bienheureux du corps qui l'accueille. Sur le sable. Le sable tiède et doux comme un lit.
    Tant qu'à prendre son pied, autant le prendre, encore plus, grâce à nos rêves.

     

     

    Fantaisie passagère

     

     

    Baigné.e.s d'une chanson qui nous fait, envers et contre tout, en plus, sourire, de la lumière entre les cils...

     

     

     

    La première photo © JLM, les deux autres de bibi ; illustration sonore : G. Bécaud, Plein soleil ...

     


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