•      

    éKlats 14/52

     

     

        Parfois la pub ... fait découvrir des choses ... en l'occurrence cette chanson, qui me plaît :

     

     

     

      Parfois les gens font des promesses. Ils vont partir. Nonnon, ils ne le feront pas sans vous avoir dit au revoir. Et puis on leur téléphone, pour. Ils sont partis. La plaque a été ôtée. Le téléphone ne prend plus de messages. Je l'aimais pourtant bien ce pédicure, et lui aussi, je croyais. Il le prétendait, certains patients lui manqueraient. Vous, par exemple. Il disait ça. Alors pourquoi mentir et ne pas simplement fermer sa gueule ?

     

    éKlats 14/52

     

        On m'a déjà fait le coup. Il y avait eu ce restaurant de quartier thaï très convivial où j'adorais aller. Le patron s'appelait Chan et un jour il a fermé son restau pour en ouvrir un dans une autre ville de la région parisienne, avec la promesse formelle qu'il nous inviterait à la "première". Combien d'années maintenant ? J'attends toujours ... façon de parler, bien sûr.
       Je ne fais plus guère de promesses, j'ai peur de ne pouvoir les tenir, voire, parfois, d'oublier que je les ai faites. Je ne voudrais pas que se sentent trahies, même pour des choses infimes, des personnes à qui j'ai promis quelque chose. Et si ça m'est arrivé, je le regrette.

     

     

         Le lit est vide alors qu'il est à peine six heures. Certes j'ai entendu des gens parler dans la nuit, et des oiseaux faire un boucan d'enfer. Un joli boucan. D'ordinaire ça ne l'empêche pas de dormir. Je crains qu'IL ne souffre ou n'insomniaque gravement. Je LE trouve prostré dans le salon, fatigué et chafouin. Dix fois IL m'a bougée. Et parce que je LE poussais vers le mur. Et parce que je re-ronflais au bout de quelques secondes. Je suis la cause de sa mauvaise nuit. Il est vrai que moi, pour me réveiller, il faut y mettre le paquet ! Je compatis. Ce soir, je ferai chambre à part. Je vois régulièrement une orthophoniste pour, entre autres, résoudre ce problème-là ! Tenter ! On dirait que c'est pas gagné !
        Mon rêve n'a sûrement rien à y voir, bien que malaisant. La voiture partie y tenait une grosse place inerte et figée, tandis qu'ailleurs, dans une sorte de fête glauque, je ne parvenais à me faire entendre de personne, et j'attendais, j'attendais, finissant par hésiter entre tristesse et colère, et parlant à des gens absents à mon écoute, avec cette impression d'inertie qu'on peut éprouver quand, dans d'autres rêves, on frappe au ralenti dans un édredon qui étouffe nos mouvements.

     

    éKlats 14/52

     

     

       La (re)découverte magique de ce début de mois (c'est pour moi chaque printemps un étonnement ingénu et festif que ce recommencement observé), c'est le renouveau de mon kiwier, et la renaissance flamboyante de ses feuilles. Ce miracle, cette vie me mettent en joie !

     

    éKlats 14/52


    18 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique