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éKlats 34/52
(le jardin : photo ©Apolline, remamaillée par moi)
On bouge peu, je l'ai déjà dit, mais quand même, petite incursion dans ce qu'il nous reste de famille champenoise près de Reims, à la campagne (Warmeriville). Deux nuits et les bouts de jours qui vont avec, fluides et ensoleillés. Un joli moment.
Le plaisir des parenthèses, des repas dehors, des nuits silencieuses.
Rigoler. Discuter de rien. L'insouciance. Même passagère. Pour nos hôtes. Notre hôtesse. Oui, parenthèse. Il se dit, se vit beaucoup de choses dans les parenthèses.
(mézigue au hara à l'entrée interdite, photo -détail- ©Annick, remamaillée par moi)
Vous savez quoi ? Si j'avais un cheval, je l'appellerais Facteur ...
(campagne très verte sur les bords de la Suippe)
(l'ancienne filature)
C'était plaisant et rigolo pour moi de voir mes grandes Apolline et Léonie s"amuser comme des gamines sur les appareils du parc. J'ai plein de super-images d'elles grimaçant et s'esclaffant mais comme elles n'aiment pas que je les prenne en photos, en tout cas que je les expose, je me contente de cette vue relativement discrète et sobre pour ne pas me faire en....... quant à leur droit à l'image, grrr !
Cet endroit, je l'ai connu village. C'est maintenant un bourg où il fait bon s'installer si on est de la région et qu'on veut y habiter. Tout est fait pour bien vivre dans cette ville à la campagne, dans quelque domaine que ce soit, ludique, baladaire, scolaire, commercial, mais surtout médical : un cabinet à plusieurs généralistes, plus un orthophoniste et un kiné. Et il y a même, dans le village d'à côté, un train-navette. Bref, un lieu bien conçu pour la vie, à quelque âge que ce soit, et le genre d'endroit que j'aimerais trouver, et habiter, pas trop loin de l'océan.Les jours se suivent et point ne se ressemblent ... Rentrés, le lendemain, je m'inquiétais de douleurs persistantes dans le bas ventre ... Et j'attendais bêtement une journée complète avant de consulter. Aïe ! Ouille ! Diverticulite, intestin enflammé ... oulalà que ça fait mal ! Et me voilà, en plus, obligée de me priver de légumes, de fruits et de gras : tout ce que j'aime manger. On ne jouit vraiment jamais assez des instants où l'on n'a mal nulle part ! Moi qui toujours clame que je n'ai hâte de rien, je suis pressée de retrouver un corps sans souffrance ... vite !
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Commentaires
2patrickDimanche 25 Août à 20:18Je partage ton avis sur les petites communes .
Après 60 ans dans la Mégapole champardennaise qu'est Châlons , cette vie au milieu de 55 000 habitants ne me convenait plus. Pour cette raison et plusieurs autres, on a choisi de passer notre retraite dans une toute petite ville de 2200 habitants, avec malgré tout maison de Santé , commerces de nécessité , et les autres a moins de 30 mns. Dans mon bourg il y a UN feu rouge, et quand j'ai 2 voitures devant moi, je hurle au Bouchon ! c'est te dire . Tout y es t plus simple , sans doute un peu plus vrai. J'ai parfois l'impression de vivre des choses oubliées , comme " bonjour Monsieur" de la part de personnes que tu ne connais pas, et beaucoup d'autres marques de vie "sans prises de tête" .
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Dimanche 25 Août à 23:08
Merci pour ton com et tes remarques sur ville versus petite ville commode.
Certes je vis au milieu de plein (trop ?) de monde, mais j'apprécie tout ce que le lieu où je vis m'apporte de confort dans tous les domaines, essentiellement médical : j'étais bien contente d'avoir un SAMI samedi et un scanner mardi matin. Et puis je fatigue de plus en plus ...
Bonne nuit.
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changer est une bonne chose contre l' ennui déjà, et c' est aussi une façon de se reposer !
C' est bien quand on est en même temps à la campagne, et qu' on y trouve les commodités d' une ville !
d' accord avec toi, il faut profiter quand on peut !
Passe une bonne journée
Amitié
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Lundi 26 Août à 10:59
L'ennui ? Qu'est-ce ? La vie ne sera jamais assez longue pour découvrir ou faire tout ce qu'on voudrait, y compris dans des petites choses et sans bouger de chez soi, alors je ne vois pas quand on pourrait vivre l'ennui ...
J'ai du mal à bouger mais je ne regrette pas, en l'occurrence, de l'avoir fait.
À Warmeriville comme là où vit Patrick, la retraite est agréable.
Et oui, oui, oui, la vie, là !
Bonne journée à toi aussi.
Amitié.
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C'est bien joliment écrit tout cela. Un corps sans souffrance est un luxe dont on n'a pas assez conscience quand il est présent... Courage à toi, la détente en famille va te faire du bien certainement. Lumineuse semaine Nikole. brigitte
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Lundi 26 Août à 18:29
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Les petites communes sympas ne sont pas nécessairement au fin fond des campagnes… on peut aussi vivre en périphérie d'une grande ville, avec des arbres, des oiseaux, des champs, etc. Je dis ça parce que c'est un peu mon cas !…
Quant au diverticule, si je comprends bien, il va falloir renoncer aux cinq fruits et légumes par jour pendant quelque temps ! Comme quoi être bonne citoyenne c'est pas toujours facile… bon je dis ça avec un sourire, mais je compatis parce que je sais qu'un corps sans souffrance est une véritable chance lorsqu'on est devenu moins jeune qu'avant…
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Mardi 27 Août à 16:46
Mais c'est le cas de celle que j'évoque, qui est près de Reims en fait.
Ce que je ne comprends pas trop, c'est pourquoi j'ai cette "sigmoïdite diverticulaire", dont on me dit, entre autres, sur Internet qu'on peut l'éviter en mangeant des fibres : c'est ma première nourriture !! Bon, sans doute d'autres éléments m'échappent-ils ! Enfin, je sais depuis ce matin qu'il n'y a pas de complication à mon inflammation, c'est déjà ça !
Merci pour ton passage.
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Belle série de photos pour ce petit séjour campagnard agrémenté du chant du coq et des cloches locales :-)
Bientôt tu retrouveras ta pleine forme et l'on pourra se délecter des petits restaurants Arlésiens :-)
Bonne continuation de traitement (2 roses, 2 blancs, 1 jaune et rouge toutes les 6 heures :-))
Bonne soirée.
Bisous.-
Mardi 27 Août à 20:16
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;-) Merci ma grande Sudiste. Bisous♥.